Naturel, déroutant, parfois déconcertant, Laurent Abitbol, a exprimé sa vision du voyage d’affaires lors de son intervention à la convention de l’AFTM.
Et de rapidement faire part de ses réticences sur le recours massif aux nouvelles normes et technologies qu’il dit ne pas toujours maitriser.
Le dirigeant concède « ne pas bien connaitre le métier du business travel, que seulement depuis trois-quatre ans », mais par contre, affirme-t-il, « je connais bien le client ».
« Je suis un has been, je suis de l’ancienne génération. Moi j’aime le service, l’humain. La technologie, les SBT, c’est très bien, mais il faut les deux. Chez Selectour et chez Havas, on a un service 24h/24 avec des gens qui sont en France et qui répondent en Français. Ils ne sont pas en Inde, à New York ou à Tombouctou » déclare-t-il.
Et de rapidement faire part de ses réticences sur le recours massif aux nouvelles normes et technologies qu’il dit ne pas toujours maitriser.
Le dirigeant concède « ne pas bien connaitre le métier du business travel, que seulement depuis trois-quatre ans », mais par contre, affirme-t-il, « je connais bien le client ».
« Je suis un has been, je suis de l’ancienne génération. Moi j’aime le service, l’humain. La technologie, les SBT, c’est très bien, mais il faut les deux. Chez Selectour et chez Havas, on a un service 24h/24 avec des gens qui sont en France et qui répondent en Français. Ils ne sont pas en Inde, à New York ou à Tombouctou » déclare-t-il.
« Moi j’aime le service »
Selon le président de Selectour, « l’avenir, c’est le service, tout le reste c’est du cinéma. Ne croyez-pas que vous allez faire 30% moins cher, c’est de la folie ».
Si le GIE ASHA (Selectour, Havas Voyages) est devenu le premier groupe français du tourisme, « c’est parce qu’on respecte nos clients » indique Laurent Abitbol qui prétend « ne pas gagner d’argent sur les billets d’avion mais sur les fees ».
« Le NDC, des tarifs à – 30%, mais qui croit ça. C’est du cinéma, c’est bluff, c’est du n’importe quoi. Nous agents de voyages, on est là pour protéger » a martelé le dirigeant.
À propos de cette norme NDC, Laurent Abitbol ne s’étonne pas que « ce soit un truc qui ne marche pas, ou qui marche mal ».
« Ils ont mis 60 ans pour créer des GDS, ce n’est pas en deux ans que l’on va faire quelque chose qui fonctionne ». « Je suis dedans, mais je souhaite que cela n’aille pas plus loin » a-t-il poursuivi.
Si le GIE ASHA (Selectour, Havas Voyages) est devenu le premier groupe français du tourisme, « c’est parce qu’on respecte nos clients » indique Laurent Abitbol qui prétend « ne pas gagner d’argent sur les billets d’avion mais sur les fees ».
« Le NDC, des tarifs à – 30%, mais qui croit ça. C’est du cinéma, c’est bluff, c’est du n’importe quoi. Nous agents de voyages, on est là pour protéger » a martelé le dirigeant.
À propos de cette norme NDC, Laurent Abitbol ne s’étonne pas que « ce soit un truc qui ne marche pas, ou qui marche mal ».
« Ils ont mis 60 ans pour créer des GDS, ce n’est pas en deux ans que l’on va faire quelque chose qui fonctionne ». « Je suis dedans, mais je souhaite que cela n’aille pas plus loin » a-t-il poursuivi.
« Dans mon restaurant Havas Selectour, je veux que les gens soient contents »
Disposant de « 95 plateaux d’affaires en France », Selectour Havas sert « des comptes de 0 à 25 millions d’euros », parce que justement l’entreprise est à même de leur assurer cette notion de service.
« Dans mon restaurant Havas Selectour, je veux que les gens soient contents » déclare Laurent Abitbol.
Sur l’annonce du rachat en mars dernier de CWT par Amex GBT, le président de Marietton Développement, Havas Voyages et Selectour s’est contenté de dire « qu’un gros qui rachète un très gros, ça fait un super gros », déclenchant des rires dans la salle.
Par ailleurs, s’il aimerait « que les appels d’offres soient faits sur autre chose que la marge », Laurent Abitbol est aussi conscient que « les TMC doivent se réinventer pour trouver une marge sans augmenter les clients ».
« Dans mon restaurant Havas Selectour, je veux que les gens soient contents » déclare Laurent Abitbol.
Sur l’annonce du rachat en mars dernier de CWT par Amex GBT, le président de Marietton Développement, Havas Voyages et Selectour s’est contenté de dire « qu’un gros qui rachète un très gros, ça fait un super gros », déclenchant des rires dans la salle.
Par ailleurs, s’il aimerait « que les appels d’offres soient faits sur autre chose que la marge », Laurent Abitbol est aussi conscient que « les TMC doivent se réinventer pour trouver une marge sans augmenter les clients ».
Surcharge GDS, vers un nouveau report
Sur la surcharge GDS censée être appliquée par Air France au 1er juillet, et déjà plusieurs fois repoussée, Laurent Abitbol espère et se dit « confiant pour qu’il y ait un nouveau report ».
Ce serait alors le quatrième. En tout cas, le dirigeant a « tout fait pour prouver à Air France que ce système est mauvais ».
En introduction de la convention de l’AFTM, François-Xavier Izenic, qui animait cet évènement, a rappelé la toute récente volte-face « sidérante » de la compagnie American Airlines sur la norme NDC.
« Nous avons agi plus vite que nous ne l’aurions dû. Nous regrettons cette situation et les difficultés qu’elle a créée pour les agences de voyages et les entreprises.
Nous allons donc modifier notre stratégie de distribution pour que la transition ne perturbe pas nos clients finaux » a déclaré le patron d’American Airlines.
Ce serait alors le quatrième. En tout cas, le dirigeant a « tout fait pour prouver à Air France que ce système est mauvais ».
En introduction de la convention de l’AFTM, François-Xavier Izenic, qui animait cet évènement, a rappelé la toute récente volte-face « sidérante » de la compagnie American Airlines sur la norme NDC.
« Nous avons agi plus vite que nous ne l’aurions dû. Nous regrettons cette situation et les difficultés qu’elle a créée pour les agences de voyages et les entreprises.
Nous allons donc modifier notre stratégie de distribution pour que la transition ne perturbe pas nos clients finaux » a déclaré le patron d’American Airlines.
American Airlines fait volte-face sur la norme NDC
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Cette décision ne remet pas en question NDC, mais on voit bien que c’est la méthode qui pose problème.
En effet imposer des décisions sans dialogue et sans concertation avec les TMC et les agences de voyages aboutit à une impasse. Les autres compagnies qui suivent de près l’actualité d’American Airlines vont peut-être en tirer une leçon.
Comme l’a rappelé sur la convention de l'AFTM, Patricia Morosini, Directrice du Business Travel chez Selectour, « la NDC ressemble plutôt à un retour en arrière qu’à une innovation ». Pour preuve, « les TMC ne comprennent pas l’utilité de cette nouvelle norme. Il y a encore un gros travail de communication à faire ».
En effet imposer des décisions sans dialogue et sans concertation avec les TMC et les agences de voyages aboutit à une impasse. Les autres compagnies qui suivent de près l’actualité d’American Airlines vont peut-être en tirer une leçon.
Comme l’a rappelé sur la convention de l'AFTM, Patricia Morosini, Directrice du Business Travel chez Selectour, « la NDC ressemble plutôt à un retour en arrière qu’à une innovation ». Pour preuve, « les TMC ne comprennent pas l’utilité de cette nouvelle norme. Il y a encore un gros travail de communication à faire ».