La rénovation du Club Med de Chamonix illustre les nouveaux choix stratégiques
Au cours de l'exercice écoulé 2003/2004 (clos en octobre) le groupe a réduit sa perte qui est passée à 44 millions d'euros, contre 94 millions EUR en 2002/2003. Le groupe hôtelier Accor et le groupe de loisirs ont pour la première fois détaillé mardi les synergies qu'ils espèrent de leur partenariat, les chiffrant à 17 millions d'euros au total dès 2005, dont 11 millions pour le Club.
Toutefois, interrogé sur un retour éventuel à un résultat net positif en 2005, le président du directoire du Club, Henri Giscard d'Estaing, a répondu que le Club devrait en 2005, si le marché est favorable "prendre le chemin d'une amélioration du résultat net", sans s'engager plus avant.
Une réponse qui peut être interprétée comme l'éventualité d'une nouvelle perte en 2005, dont la réduction dépendra de l'activité du secteur. Le "patron" du Club a cependant confirmé un objectif de résultat d'exploitation "de l'ordre de 100 millions d'euros en 2006", tenant compte de 20 millions d'euros de synergies apportées par la prise de participation de 28,9% d'Accor, qui devient actionnaire de référence.
17 millions d'euros de synergies au total dès 2005
Pour le Club, ces synergies devraient atteindre au total 30 M EUR en 2007. M. Giscard d'Estaing a également déclaré qu'il avait "la farouche volonté d'aller beaucoup plus loin" et d'"accélérer la croissance" sur la période 2004-2007.
L'année 2004, pour M. Giscard d'Estaing, est pour le Club ""une véritable année charnière", qui "valide" les nouveaux choix stratégiques du Club, qui privilégie désormais le haut de gamme, "la valeur plus que le volume". Il a annoncé la poursuite de la montée en gamme, des ouvertures et des rénovations de villages, des innovations commerciales.
En deux ans, le Club a notamment combattu ses foyers de pertes, élargi sa distribution indirecte et accentué la priorité à la valeur. 91% de ses villages sont aujourd'hui d'un niveau 3 et 4 "tridents" (confort haut de gamme), et le Club se flatte d'un taux de satisfaction global de plus de 90%.
L'Europe et la France sont restées à la traine
Sa filiale Jet tours continue sa progression. Le chiffre d'affaires a légèrement reculé sur la période, à 1,600 md EUR contre 1,609 md EUR sur l'exercice précédent. Mais à périmètre comparable et taux de change constants, il ressort en progression de 1,2%.
La zone Amérique est en fort redressement avec une perte limitée à 6 M EUR, contre 21 M EUR précédemment, et l'Asie est à nouveau profitable, a souligné M. Giscard d'Estaing, mais l'Europe et la France sont restées à la traine en raison d'un marché "mou" où selon lui règne "un manque de confiance".
En Europe, l'hiver a permis de compenser un mauvais été (perte de 4 M EUR du résultat d'exploitation). En France, le Club a notamment souffert de la mauvaise activité de son partenaire Thomas Cook (ex Havas Voyages).
Pour l'exercice en cours, les perspectives restent également liées au marché. Club Med a indiqué que les réservations d'hiver étaient en avance de 3,6% par rapport à leur niveau de l'année précédente.
H. Giscard d'Estaing a souligné le fort développement des ventes par l'internet (20% par rapport à 2003, 5,4% des ventes totales).
Michel BLANCHARD (Afp) redaction@tourmag.com
Toutefois, interrogé sur un retour éventuel à un résultat net positif en 2005, le président du directoire du Club, Henri Giscard d'Estaing, a répondu que le Club devrait en 2005, si le marché est favorable "prendre le chemin d'une amélioration du résultat net", sans s'engager plus avant.
Une réponse qui peut être interprétée comme l'éventualité d'une nouvelle perte en 2005, dont la réduction dépendra de l'activité du secteur. Le "patron" du Club a cependant confirmé un objectif de résultat d'exploitation "de l'ordre de 100 millions d'euros en 2006", tenant compte de 20 millions d'euros de synergies apportées par la prise de participation de 28,9% d'Accor, qui devient actionnaire de référence.
17 millions d'euros de synergies au total dès 2005
Pour le Club, ces synergies devraient atteindre au total 30 M EUR en 2007. M. Giscard d'Estaing a également déclaré qu'il avait "la farouche volonté d'aller beaucoup plus loin" et d'"accélérer la croissance" sur la période 2004-2007.
L'année 2004, pour M. Giscard d'Estaing, est pour le Club ""une véritable année charnière", qui "valide" les nouveaux choix stratégiques du Club, qui privilégie désormais le haut de gamme, "la valeur plus que le volume". Il a annoncé la poursuite de la montée en gamme, des ouvertures et des rénovations de villages, des innovations commerciales.
En deux ans, le Club a notamment combattu ses foyers de pertes, élargi sa distribution indirecte et accentué la priorité à la valeur. 91% de ses villages sont aujourd'hui d'un niveau 3 et 4 "tridents" (confort haut de gamme), et le Club se flatte d'un taux de satisfaction global de plus de 90%.
L'Europe et la France sont restées à la traine
Sa filiale Jet tours continue sa progression. Le chiffre d'affaires a légèrement reculé sur la période, à 1,600 md EUR contre 1,609 md EUR sur l'exercice précédent. Mais à périmètre comparable et taux de change constants, il ressort en progression de 1,2%.
La zone Amérique est en fort redressement avec une perte limitée à 6 M EUR, contre 21 M EUR précédemment, et l'Asie est à nouveau profitable, a souligné M. Giscard d'Estaing, mais l'Europe et la France sont restées à la traine en raison d'un marché "mou" où selon lui règne "un manque de confiance".
En Europe, l'hiver a permis de compenser un mauvais été (perte de 4 M EUR du résultat d'exploitation). En France, le Club a notamment souffert de la mauvaise activité de son partenaire Thomas Cook (ex Havas Voyages).
Pour l'exercice en cours, les perspectives restent également liées au marché. Club Med a indiqué que les réservations d'hiver étaient en avance de 3,6% par rapport à leur niveau de l'année précédente.
H. Giscard d'Estaing a souligné le fort développement des ventes par l'internet (20% par rapport à 2003, 5,4% des ventes totales).
Michel BLANCHARD (Afp) redaction@tourmag.com