Le Goût du Voyage va désormais poursuivre sa route en mode nomade. Fini le point de vente physique, place à une version plus mobile et plus souple - DR
C’est l’année du renouveau pour l’agence le Goût du Voyage au Havre. En 2018, Nathalie Trichard, la gérante lançait un nouveau concept d'agence mêlant son activité historique - celle d'agent de voyages - aux métiers de bouche.
Lire aussi : Le Goût du Voyage : un nouveau concept d'agence à déguster !
Mais après 4 ans d'activité et une pandémie de covid-19, Nathalie Trichard change de cap en gardant deux de ses fondamentaux : le voyage et le partage.
Le Goût du Voyage va désormais poursuivre sa route en mode nomade. Fini le point de vente physique, place à une version plus mobile et plus souple.
« J’ai mis en vente mon droit au bail pour l’agence, et je garde ma licence 4 qui me permettra de créer des évènements ailleurs, dans d’autres lieux, et d’autres villes » explique Nathalie Trichard.
Lire aussi : Le Goût du Voyage : un nouveau concept d'agence à déguster !
Mais après 4 ans d'activité et une pandémie de covid-19, Nathalie Trichard change de cap en gardant deux de ses fondamentaux : le voyage et le partage.
Le Goût du Voyage va désormais poursuivre sa route en mode nomade. Fini le point de vente physique, place à une version plus mobile et plus souple.
« J’ai mis en vente mon droit au bail pour l’agence, et je garde ma licence 4 qui me permettra de créer des évènements ailleurs, dans d’autres lieux, et d’autres villes » explique Nathalie Trichard.
"Nous avons 60% de nos clients qui ne se déplacent plus"
Cette dernière pilote une équipe de 5 personnes : 3 plein temps, un temps partiel et un alternant en charge des réseaux sociaux, soutenus par deux freelances à Lille et Nice.
« Nous pourrons par exemple plus facilement aller à la rencontre de nos clients dans ces deux villes » ajoute t-elle.
Mais c’est aussi pour elle, un moyen de réduire ses charges : « Nous n’avons pas de visibilité avec le contexte actuel, c’est le moyen de jouer la carte de la prudence. Et puis nous avons beau avoir une boutique qui a pignon sur rue, nous avons déjà 60% de nos clients qui ne se déplacent plus, avec qui nous traitons à distance.
Finalement est-ce que l’investissement en vaut réellement le coup ? Et puis l’équipe était déjà à mi-temps en télétravail » précise t-elle.
A la place, les collaborateurs et les clients pourront se retrouver deux fois par semaine dans un espace de co-working et sur rendez-vous.
Pour autant, basculer totalement vers une activité sans point de vente physique ne s’est pas fait du jour au lendemain : « Dans l’esprit j’ai toujours dit à mes équipes que nous irons vers ce modèle, sauf que cela s’est fait plus vite que prévu. La décision a été prise il y a quelques mois avant d’être actée ».
« Nous pourrons par exemple plus facilement aller à la rencontre de nos clients dans ces deux villes » ajoute t-elle.
Mais c’est aussi pour elle, un moyen de réduire ses charges : « Nous n’avons pas de visibilité avec le contexte actuel, c’est le moyen de jouer la carte de la prudence. Et puis nous avons beau avoir une boutique qui a pignon sur rue, nous avons déjà 60% de nos clients qui ne se déplacent plus, avec qui nous traitons à distance.
Finalement est-ce que l’investissement en vaut réellement le coup ? Et puis l’équipe était déjà à mi-temps en télétravail » précise t-elle.
A la place, les collaborateurs et les clients pourront se retrouver deux fois par semaine dans un espace de co-working et sur rendez-vous.
Pour autant, basculer totalement vers une activité sans point de vente physique ne s’est pas fait du jour au lendemain : « Dans l’esprit j’ai toujours dit à mes équipes que nous irons vers ce modèle, sauf que cela s’est fait plus vite que prévu. La décision a été prise il y a quelques mois avant d’être actée ».
Les changements de comportement de la clientèle induits par le covid-19 ne sont pas étrangers à ce virement de bord.
« Avant la pandémie, lorsque vous faisiez un évènement nous arrivions à mobiliser une cinquantaine de personnes. Désormais nous arrivons difficilement à 30 participants. Les clients ont aussi appris à se servir de la visio-conférence. Ils se déplacent moins » constate la gérante.
Reste que le point de ventes "physiques" est un bon moyen d’attirer le chaland…
Nathalie Trichard en a bien conscience et pour compenser, elle mise notamment sur le bouche-à-oreille mais pas que : « Nous allons devoir redoubler d’efforts pour mettre en lumière notre site Internet. A nous d’être bons sur la partie digitale. Nous comptons également sur les recommandations de nos clients, et ça fonctionne très bien ».
« Avant la pandémie, lorsque vous faisiez un évènement nous arrivions à mobiliser une cinquantaine de personnes. Désormais nous arrivons difficilement à 30 participants. Les clients ont aussi appris à se servir de la visio-conférence. Ils se déplacent moins » constate la gérante.
Reste que le point de ventes "physiques" est un bon moyen d’attirer le chaland…
Nathalie Trichard en a bien conscience et pour compenser, elle mise notamment sur le bouche-à-oreille mais pas que : « Nous allons devoir redoubler d’efforts pour mettre en lumière notre site Internet. A nous d’être bons sur la partie digitale. Nous comptons également sur les recommandations de nos clients, et ça fonctionne très bien ».
"Ne plus avoir d’agence nous donnera les moyens de faire d'autres choses"
Elle souhaite également créer des boutiques éphémères, organiser des évènements itinérants et participer à des salons.
« Nous venons de participer au salon du Mariage à Paris. Notre concept a attiré, nous avons engrangé pas mal de devis. Ne plus avoir d’agence nous donnera les moyens de faire d'autres choses ».
L’agence qui à fin octobre a retrouvé 80% des niveaux de 2019 compte bien atteindre le niveau d'activité pré-covid d’ici la fin de l’année. Et si tout se passe bien, le Goût du Voyage pourrait franchir une nouvelle étape fin 2023 en poussant le concept de l’agence mobile jusqu’au bout.
« Si nous avons le budget, nous avons l’intention d’investir dans un bureau mobile dans un fourgon aménagé aux couleurs de l’agence »...
C'est tout le mal que nous pouvons lui souhaiter !
« Nous venons de participer au salon du Mariage à Paris. Notre concept a attiré, nous avons engrangé pas mal de devis. Ne plus avoir d’agence nous donnera les moyens de faire d'autres choses ».
L’agence qui à fin octobre a retrouvé 80% des niveaux de 2019 compte bien atteindre le niveau d'activité pré-covid d’ici la fin de l’année. Et si tout se passe bien, le Goût du Voyage pourrait franchir une nouvelle étape fin 2023 en poussant le concept de l’agence mobile jusqu’au bout.
« Si nous avons le budget, nous avons l’intention d’investir dans un bureau mobile dans un fourgon aménagé aux couleurs de l’agence »...
C'est tout le mal que nous pouvons lui souhaiter !
Lancement de Votre-coach-voyage.fr
Parallèlement au Goût du Voyage, Nathalie Trichard a fondé une deuxième société Votre-coach-voyage.fr qui propose des devis payants.
Le site ouvert depuis janvier a été mis en sommeil jusqu'ici. "Nous sommes en train de travailler pour que tout soit dans les clous au niveau juridique.
Nous établissons un devis payant aux clients. Ensuite, ils ont deux possibilités : ils se débrouillent seuls avec le devis ou ils souhaitent qu'on s'occupe du voyage, dans ce cas, nous basculons sur l'agence Le Goût du Voyage, et le montant du devis sera déduit de l'acompte" explique Nathalie Trichard.
Des comptes Instagram et Facebook vont bientôt voir le jour pour mettre en avant ce nouveau service.
Le site ouvert depuis janvier a été mis en sommeil jusqu'ici. "Nous sommes en train de travailler pour que tout soit dans les clous au niveau juridique.
Nous établissons un devis payant aux clients. Ensuite, ils ont deux possibilités : ils se débrouillent seuls avec le devis ou ils souhaitent qu'on s'occupe du voyage, dans ce cas, nous basculons sur l'agence Le Goût du Voyage, et le montant du devis sera déduit de l'acompte" explique Nathalie Trichard.
Des comptes Instagram et Facebook vont bientôt voir le jour pour mettre en avant ce nouveau service.