Les passagers français sont de plus en plus procéduriers et cela coûte cher aux compagnies aériennes.
Au moindre retard de vol, ils se précipitent sur Internet et s'inscrivent sur des sites qui proposent, en échange d'une commission, une assistance dans leurs démarches d'indemnisation.
Pour contrer ces opérateurs commerciaux, le syndicat des compagnies aériennes autonomes (SCARA) vient d'annoncer la création d'ici la fin de l'année d'un site internet qui fournira le même service.
"Ces officines peu scrupuleuses sont basées à l'étranger et poussent les clients au contentieux en allant au tribunal," s'inquiète Jean-Pierre Bes, le secrétaire général du SCARA.
Au lieu de porter immédiatement l'affaire en justice, le futur site, baptisé SAV Flight, dirigerait les passagers vers le service commercial des compagnies, puis vers le médiateur du tourisme, auquel le SCARA s'est associé.
Au moindre retard de vol, ils se précipitent sur Internet et s'inscrivent sur des sites qui proposent, en échange d'une commission, une assistance dans leurs démarches d'indemnisation.
Pour contrer ces opérateurs commerciaux, le syndicat des compagnies aériennes autonomes (SCARA) vient d'annoncer la création d'ici la fin de l'année d'un site internet qui fournira le même service.
"Ces officines peu scrupuleuses sont basées à l'étranger et poussent les clients au contentieux en allant au tribunal," s'inquiète Jean-Pierre Bes, le secrétaire général du SCARA.
Au lieu de porter immédiatement l'affaire en justice, le futur site, baptisé SAV Flight, dirigerait les passagers vers le service commercial des compagnies, puis vers le médiateur du tourisme, auquel le SCARA s'est associé.
Les tribunaux en dernier ressort
Les tribunaux ne seraient proposés qu'en dernier ressort.
"Ces opérateurs promettent des sommes extravagantes aux clients. Sommes qui ne leur sont parfois même pas reversées," fulmine Philippe Dandrieux, le président du syndicat et directeur d'Air Corsica.
Car le business des indemnités est un juteux marché sur lequel se sont positionnés de nombreux opérateurs (voir notre précédent article).
D'après l'un d'entre eux, le montant des indemnités que pourraient réclamer les passagers français s'élèverait à 140 millions euros par an.
Mais aucun membre du SCARA n'a été capable d'estimer les dédommagements reversés chaque année, se bornant à dire qu'ils avaient été multipliés par trois dans les dernières années.
Au-delà du futur site SAV Flight, le SCARA aimerait rendre plus lisible les droits des passagers qui, sous l'impulsion de l'Europe, ont considérablement évolué.
"Nous voudrions une homogénéisation pour appliquer notamment une indemnisation non plus forfaitaire mais au prorata du prix du billet," poursuit Philippe Dandrieux.
"Ces opérateurs promettent des sommes extravagantes aux clients. Sommes qui ne leur sont parfois même pas reversées," fulmine Philippe Dandrieux, le président du syndicat et directeur d'Air Corsica.
Car le business des indemnités est un juteux marché sur lequel se sont positionnés de nombreux opérateurs (voir notre précédent article).
D'après l'un d'entre eux, le montant des indemnités que pourraient réclamer les passagers français s'élèverait à 140 millions euros par an.
Mais aucun membre du SCARA n'a été capable d'estimer les dédommagements reversés chaque année, se bornant à dire qu'ils avaient été multipliés par trois dans les dernières années.
Au-delà du futur site SAV Flight, le SCARA aimerait rendre plus lisible les droits des passagers qui, sous l'impulsion de l'Europe, ont considérablement évolué.
"Nous voudrions une homogénéisation pour appliquer notamment une indemnisation non plus forfaitaire mais au prorata du prix du billet," poursuit Philippe Dandrieux.
Des des compagnies étrangères comme nouveaux membres
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Décarbonation aérien : le SNPL opposé à la taxe sur les aéroports
Cette nouvelle mesure vient compléter la profession de foi dévoilée le 1er septembre, visant à rétablir la compétitivité du transport aérien français, et à réserver les emplois dans le secteur.
Le syndicat aimerait notamment une meilleure répartition des taxes, notamment la taxe de sûreté, ou encore la taxe de solidarité (taxe Chirac) intégralement supportée par les compagnies.
"Les commerces dans les zones aéroportuaires profitent de nos passagers sans forcément supporter le poids des taxes, ce n'est pas normal" s'insurge Philippe Dandrieux.
Autre grief, les 20% de taxes versées à la DGAC qui vont directement dans les caisses de l'état "sans aucune justification" ou encore le manque d'indépendance dans la régulation des redevances aéroportuaires.
Afin de donner plus de poids à toutes ses propositions, le SCARA vient d'accueillir de nouveaux membres : la compagnie Air Tahiti Nui, ainsi que trois sociétés d'assistances (Casavia, SATAB, AMC Group).
Et n'exclut pas d'admettre des compagnies étrangères qui auraient une base en France.
De quoi remplacer XL Airways, Air Caraïbes, Corsair et Aigle Azur, qui ont décidé de rejoindre la FNAM et devraient certainement quitter le SCARA à la fin de l'année.
Le syndicat aimerait notamment une meilleure répartition des taxes, notamment la taxe de sûreté, ou encore la taxe de solidarité (taxe Chirac) intégralement supportée par les compagnies.
"Les commerces dans les zones aéroportuaires profitent de nos passagers sans forcément supporter le poids des taxes, ce n'est pas normal" s'insurge Philippe Dandrieux.
Autre grief, les 20% de taxes versées à la DGAC qui vont directement dans les caisses de l'état "sans aucune justification" ou encore le manque d'indépendance dans la régulation des redevances aéroportuaires.
Afin de donner plus de poids à toutes ses propositions, le SCARA vient d'accueillir de nouveaux membres : la compagnie Air Tahiti Nui, ainsi que trois sociétés d'assistances (Casavia, SATAB, AMC Group).
Et n'exclut pas d'admettre des compagnies étrangères qui auraient une base en France.
De quoi remplacer XL Airways, Air Caraïbes, Corsair et Aigle Azur, qui ont décidé de rejoindre la FNAM et devraient certainement quitter le SCARA à la fin de l'année.