Monsieur Ducruet,
La lecture de votre article apporte les remarques suivantes :
Nous passons bien évidemment sur le titre de cet article, qui bien que se voulant humoristique, n'en est pas moins mensonger pour ne pas dire plus.
La position du SNAV est très claire sur ce référé, contrairement à ce que
vous sous-entendez.
Comme vous le savez, la démarche du Cediv porte sur les conséquences de l'avenant n°3 au protocole de 1998 signé entre le SNAV et Air France. Cet avenant est le fruit de nombreux de négociations avec Air France, jalonnées de réunions au sein du SNAV (Bureau exécutif, Conseil national, CLAIR, Commission Air, réunion d'informations aux adhérents.... ).
Dès lors, qu'une des deux parties nous a informée de la tenue et de l'objet du référe du 4 mars 2005,soit les conséquences de l'avenant n°3, il a semblait indispensable que le SNAV soit présent à l'audience, sans prendre parti "même à l'insu de son plein gré".
Quand à la "surprise" de l'avocat du Cediv que vous évoqué dans votre article. Vous vous rappelle juste que la procédure judiciaire dans notre pays fait que les deux parties (Cediv et Air France) était informées de la présence du SNAV à l'audience du 4 mars 2005 préalablement à la tenue de cette dernière. Une approche professionnelle aurait dû vous conduire à vous informer sur les procédures légales en vigueur.
Enfin, nous osons espérer que vous saurez, dorénavant, vérifier et recouper vos informations, notamment en prenant contact avec le SNAV chaque fois que nécessaire. Le droit à une juste information en serait renforcé.
SNAV
La lecture de votre article apporte les remarques suivantes :
Nous passons bien évidemment sur le titre de cet article, qui bien que se voulant humoristique, n'en est pas moins mensonger pour ne pas dire plus.
La position du SNAV est très claire sur ce référé, contrairement à ce que
vous sous-entendez.
Comme vous le savez, la démarche du Cediv porte sur les conséquences de l'avenant n°3 au protocole de 1998 signé entre le SNAV et Air France. Cet avenant est le fruit de nombreux de négociations avec Air France, jalonnées de réunions au sein du SNAV (Bureau exécutif, Conseil national, CLAIR, Commission Air, réunion d'informations aux adhérents.... ).
Dès lors, qu'une des deux parties nous a informée de la tenue et de l'objet du référe du 4 mars 2005,soit les conséquences de l'avenant n°3, il a semblait indispensable que le SNAV soit présent à l'audience, sans prendre parti "même à l'insu de son plein gré".
Quand à la "surprise" de l'avocat du Cediv que vous évoqué dans votre article. Vous vous rappelle juste que la procédure judiciaire dans notre pays fait que les deux parties (Cediv et Air France) était informées de la présence du SNAV à l'audience du 4 mars 2005 préalablement à la tenue de cette dernière. Une approche professionnelle aurait dû vous conduire à vous informer sur les procédures légales en vigueur.
Enfin, nous osons espérer que vous saurez, dorénavant, vérifier et recouper vos informations, notamment en prenant contact avec le SNAV chaque fois que nécessaire. Le droit à une juste information en serait renforcé.
SNAV
Notre réponse :
Monsieur SNAV,
Vous avez tout a fait raison de signaler avoir signifié votre présence aux deux parties lors de l’audience du 4 mars. Mais pour renforcer encore plus le droit à une juste information que vous avez encore raison de demander, voici quelques éléments supplémentaires :
Si l’avocat du Cediv a été surpris par la présence de Maître Selnet représentant le Syndicat, c’est que dans les toutes dernières pièces produites par Air France (très tardivement dans la nuit précédant l’audience) comme le veut la procédure légale (dont je suis informé je vous rassure), la présence de l’avocat du Snav n’est plus mentionnée…d’où surprise.
Pour une meilleure information, il serait également bon de signaler qu’a aucun moment la présidente du Cediv (aussi administrateur et présidente des indépendants au Syndicat) n’a été informée par le Snav de la présence de Georges Selnet le 4 mars.
Une décision qui a pourtant été prise le 28 février dernier selon nos sources. Et que c'est à la lecture des fameuses « pièces » qu’elle a pris connaissance de la décision de son Syndicat.
Quand le président du Snav déclare que la présidente du Cediv approuve l’avenant quand elle est au Syndicat et le dénonce quand elle n’y est plus, Maître Degroote, l’avocat du Cediv a précisé lors de l’audience du 4 mars que dès le 28 juillet (l’accord a été signé le 23), le Cediv a interpellé le président du Snav puis d’Air France lors du salon Top Résa.
Enfin, lorsque Maître Selnet déclare à l’audience qu’il n’est « ni pour ni contre » les parties en présence, on se demande alors ce qu’il vient faire là ? Et quand il nous déclare qu’Air France a enjoint le Snav d’être présent, il oublie de préciser pourquoi.
Car selon nos informations au sein de la compagnie même, le ton est nettement moins fleuri et la direction d’Air France aurait clairement demandé au SNAV d’être partie prenante dans l’affaire et d’avoir une position sans ambiguïté è ses côtés.
Une affaire que SNAV ne pourra pas jouer... Sans Nous Avec Vous.
Pardonnez ce vilain jeu de mots.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
Monsieur SNAV,
Vous avez tout a fait raison de signaler avoir signifié votre présence aux deux parties lors de l’audience du 4 mars. Mais pour renforcer encore plus le droit à une juste information que vous avez encore raison de demander, voici quelques éléments supplémentaires :
Si l’avocat du Cediv a été surpris par la présence de Maître Selnet représentant le Syndicat, c’est que dans les toutes dernières pièces produites par Air France (très tardivement dans la nuit précédant l’audience) comme le veut la procédure légale (dont je suis informé je vous rassure), la présence de l’avocat du Snav n’est plus mentionnée…d’où surprise.
Pour une meilleure information, il serait également bon de signaler qu’a aucun moment la présidente du Cediv (aussi administrateur et présidente des indépendants au Syndicat) n’a été informée par le Snav de la présence de Georges Selnet le 4 mars.
Une décision qui a pourtant été prise le 28 février dernier selon nos sources. Et que c'est à la lecture des fameuses « pièces » qu’elle a pris connaissance de la décision de son Syndicat.
Quand le président du Snav déclare que la présidente du Cediv approuve l’avenant quand elle est au Syndicat et le dénonce quand elle n’y est plus, Maître Degroote, l’avocat du Cediv a précisé lors de l’audience du 4 mars que dès le 28 juillet (l’accord a été signé le 23), le Cediv a interpellé le président du Snav puis d’Air France lors du salon Top Résa.
Enfin, lorsque Maître Selnet déclare à l’audience qu’il n’est « ni pour ni contre » les parties en présence, on se demande alors ce qu’il vient faire là ? Et quand il nous déclare qu’Air France a enjoint le Snav d’être présent, il oublie de préciser pourquoi.
Car selon nos informations au sein de la compagnie même, le ton est nettement moins fleuri et la direction d’Air France aurait clairement demandé au SNAV d’être partie prenante dans l’affaire et d’avoir une position sans ambiguïté è ses côtés.
Une affaire que SNAV ne pourra pas jouer... Sans Nous Avec Vous.
Pardonnez ce vilain jeu de mots.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com