La nouvelle édition du Baromètre EPSA-IFTM*, dédié à l’impact de la crise sanitaire sur les voyages d’affaires et présenté lors de l'IFTM Top Resa, dresse un état des lieux de l'industrie et dessine les contours du secteur pour l’année à venir.
Elle montre que le voyage d'affaires, directement impacté par la crise sanitaire, amorce une reprise lente et progressive en 2021.
Car, malgré les restrictions encore en vigueur dans certains pays, la mise en place du pass sanitaire européen a permis une reprise des voyages, même si pour l'heure, elle porte principalement sur le volet des loisirs.
"De leur côté, les entreprises semblent avoir pleinement intégré les nouvelles pratiques imposées durant la crise dans leur stratégie de déplacements professionnels. Une forme de rééquilibrage qui répond tant à des enjeux économiques qu’écologiques et qui séduit les salariés concernés", indiquent l'EPSA et l'IFTM dans un communiqué commun.
Elle montre que le voyage d'affaires, directement impacté par la crise sanitaire, amorce une reprise lente et progressive en 2021.
Car, malgré les restrictions encore en vigueur dans certains pays, la mise en place du pass sanitaire européen a permis une reprise des voyages, même si pour l'heure, elle porte principalement sur le volet des loisirs.
"De leur côté, les entreprises semblent avoir pleinement intégré les nouvelles pratiques imposées durant la crise dans leur stratégie de déplacements professionnels. Une forme de rééquilibrage qui répond tant à des enjeux économiques qu’écologiques et qui séduit les salariés concernés", indiquent l'EPSA et l'IFTM dans un communiqué commun.
Des déplacements maîtrisés
Au-delà d’une baisse d’activité (de l’ordre de 50% à 60%), le secteur du voyage d’affaires est en pleine transformation.
Et cela commence par une reprise plus verte, avec des déplacements maîtrisés.
Après une chute de -70% en 2020 (vs 2019), la dépense en voyage d’affaires des entreprises en France redémarre progressivement.
A la fin de l’année 2021, l’activité devrait atteindre 40% à 50% de celle de 2019 et d’ici fin 2022, la reprise devrait permettre d’atteindre jusqu’à 60% des volumes d’avant-Covid.
Toutefois, à terme, "on estime entre 20 et 30% la part des déplacements disparus du fait des outils digitaux, des nouvelles habitudes et des considérations RSE", précise le communiqué.
La maîtrise de l’empreinte carbone est l’enjeu prioritaire pour 37% des entreprises, soit +9 points vs 2020 et +25 points vs 2019.
Et cela commence par une reprise plus verte, avec des déplacements maîtrisés.
Après une chute de -70% en 2020 (vs 2019), la dépense en voyage d’affaires des entreprises en France redémarre progressivement.
A la fin de l’année 2021, l’activité devrait atteindre 40% à 50% de celle de 2019 et d’ici fin 2022, la reprise devrait permettre d’atteindre jusqu’à 60% des volumes d’avant-Covid.
Toutefois, à terme, "on estime entre 20 et 30% la part des déplacements disparus du fait des outils digitaux, des nouvelles habitudes et des considérations RSE", précise le communiqué.
La maîtrise de l’empreinte carbone est l’enjeu prioritaire pour 37% des entreprises, soit +9 points vs 2020 et +25 points vs 2019.
Les nouvelles habitudes des voyageurs d’affaires
Le Baromètre souligne également que les voyageurs d’affaires prennent de nouvelles habitudes.
Depuis le déconfinement, 27% des sondés ont le droit de voyager uniquement en France et le font (17% ne le font pas) ; 19% ont le droit de voyager en France et à l’étranger et le font (tandis que 26% ne le font pas).
La plupart des déplacements se sont avérés décisifs pour 15%, plutôt productifs pour 57% et plutôt inutiles (une visioconférence aurait suffi) pour 24% (+6 points par rapport à 2020).
Lors des déplacements, 30% craignent les aléas des voyages (retard, surbooking, annulation), 38% redoutent les formalités administratives sanitaires (pass ou test), 7% s’inquiètent des risques sanitaires (Covid) alors que 17% ne ressentent pas d’inquiétudes particulières.
Pour voyager à l’international, les répondants privilégient l’avion (à 76%) par rapport au train (8%), tandis que 16% (-5 points par rapport à 2020) préfèrent ne pas se déplacer et opter pour la visioconférence lorsque le déplacement concerne l’international.
En revanche, quand il s’agit de se déplacer en France, le train gagne du terrain à 71% des choix (+5pts vs 2020), suivi par l’avion (9%) et la voiture de location (12%), tandis que 8% optent plutôt pour une visioconférence.
L’impact écologique des déplacements peut faire évoluer les voyages : 29% seraient prêts à voyager moins et à remplacer massivement les déplacements par des visioconférences, 32% garderaient le même rythme de voyage mais choisiraient les options les moins polluantes, 19% voyageraient moins souvent mais sur des périodes plus longues. 20% d’entre eux ne changeraient rien.
Enfin, pour 48% des sondés, la mise en place de la vaccination encourage à reprendre les déplacements professionnels à la même fréquence qu’avant la crise, tandis que pour 27% cela dépend de la situation sanitaire de la destination et pour 13% du mode de transport utilisé. Enfin, 12% répondent négativement.
* Le baromètre a été réalisé du 15 août au 24 septembre 2021, auprès de 532 voyageurs d'affaires interrogés en ligne.
LIRE AUSSI : IFTM : optimisme palpable mais mesuré au Club Affaires
Depuis le déconfinement, 27% des sondés ont le droit de voyager uniquement en France et le font (17% ne le font pas) ; 19% ont le droit de voyager en France et à l’étranger et le font (tandis que 26% ne le font pas).
La plupart des déplacements se sont avérés décisifs pour 15%, plutôt productifs pour 57% et plutôt inutiles (une visioconférence aurait suffi) pour 24% (+6 points par rapport à 2020).
Lors des déplacements, 30% craignent les aléas des voyages (retard, surbooking, annulation), 38% redoutent les formalités administratives sanitaires (pass ou test), 7% s’inquiètent des risques sanitaires (Covid) alors que 17% ne ressentent pas d’inquiétudes particulières.
Pour voyager à l’international, les répondants privilégient l’avion (à 76%) par rapport au train (8%), tandis que 16% (-5 points par rapport à 2020) préfèrent ne pas se déplacer et opter pour la visioconférence lorsque le déplacement concerne l’international.
En revanche, quand il s’agit de se déplacer en France, le train gagne du terrain à 71% des choix (+5pts vs 2020), suivi par l’avion (9%) et la voiture de location (12%), tandis que 8% optent plutôt pour une visioconférence.
L’impact écologique des déplacements peut faire évoluer les voyages : 29% seraient prêts à voyager moins et à remplacer massivement les déplacements par des visioconférences, 32% garderaient le même rythme de voyage mais choisiraient les options les moins polluantes, 19% voyageraient moins souvent mais sur des périodes plus longues. 20% d’entre eux ne changeraient rien.
Enfin, pour 48% des sondés, la mise en place de la vaccination encourage à reprendre les déplacements professionnels à la même fréquence qu’avant la crise, tandis que pour 27% cela dépend de la situation sanitaire de la destination et pour 13% du mode de transport utilisé. Enfin, 12% répondent négativement.
* Le baromètre a été réalisé du 15 août au 24 septembre 2021, auprès de 532 voyageurs d'affaires interrogés en ligne.
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