Karin Mallet Gautier est la directrice France, Belgique, Suisse, Espagne et Portugal de l'OT des Bahamas - Photo : P.C.
TourMaG.com – Comment se présente la saison 2017/2018 pour les Bahamas ?
Karin Mallet Gautier : La saison se présente très bien. Nous avons beaucoup œuvré sur le marché français pour diversifier nos partenariats en BtoB.
Les tour-opérateurs (TO) français programment de plus en plus la destination. Surtout que, depuis novembre 2016, Air Caraïbes dessert San Salvador, en vol direct depuis Paris une fois par semaine. Par ailleurs, à partir de janvier 2018, la compagnie aérienne proposera aussi une liaison hebdomadaire entre San Salvador et Nassau.
Cette nouveauté dans la desserte aérienne des Bahamas a notamment conduit Ôvoyages à lancer des séjours dans le pays dès cet hiver 2017/2018.
TourMaG.com – Ces derniers mois, les Bahamas ont également pas mal communiqué vers le grand public...
K.M.G. : Oui, nous avons énormément travaillé pour en finir avec certains préjugés dont souffraient les Bahamas dans l'esprit des voyageurs, notamment français.
Nous voulions leur faire comprendre que les Bahamas ne sont pas Américaines. Elles ne l'ont jamais été d'ailleurs. Elles ont été Britanniques mais sont indépendantes depuis plusieurs dizaines d'années.
Le pays a sa propre culture et, au niveau touristique, propose un panel de 16 destinations. Par conséquent, les voyageurs peuvent revenir plusieurs fois aux Bahamas sans jamais voir la même chose ni même faire les mêmes activités.
Nous considérons néanmoins notre proximité avec les États-Unis – et Cuba également – comme un avantage. Cela nous permet de nous positionner auprès des voyagistes dans le cadre de combinés USA-Bahamas ou Cuba-Bahamas, mais aussi entre nos îles.
Karin Mallet Gautier : La saison se présente très bien. Nous avons beaucoup œuvré sur le marché français pour diversifier nos partenariats en BtoB.
Les tour-opérateurs (TO) français programment de plus en plus la destination. Surtout que, depuis novembre 2016, Air Caraïbes dessert San Salvador, en vol direct depuis Paris une fois par semaine. Par ailleurs, à partir de janvier 2018, la compagnie aérienne proposera aussi une liaison hebdomadaire entre San Salvador et Nassau.
Cette nouveauté dans la desserte aérienne des Bahamas a notamment conduit Ôvoyages à lancer des séjours dans le pays dès cet hiver 2017/2018.
TourMaG.com – Ces derniers mois, les Bahamas ont également pas mal communiqué vers le grand public...
K.M.G. : Oui, nous avons énormément travaillé pour en finir avec certains préjugés dont souffraient les Bahamas dans l'esprit des voyageurs, notamment français.
Nous voulions leur faire comprendre que les Bahamas ne sont pas Américaines. Elles ne l'ont jamais été d'ailleurs. Elles ont été Britanniques mais sont indépendantes depuis plusieurs dizaines d'années.
Le pays a sa propre culture et, au niveau touristique, propose un panel de 16 destinations. Par conséquent, les voyageurs peuvent revenir plusieurs fois aux Bahamas sans jamais voir la même chose ni même faire les mêmes activités.
Nous considérons néanmoins notre proximité avec les États-Unis – et Cuba également – comme un avantage. Cela nous permet de nous positionner auprès des voyagistes dans le cadre de combinés USA-Bahamas ou Cuba-Bahamas, mais aussi entre nos îles.
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TourMaG.com – Quels sont les autres atouts touristiques des Bahamas ?
K.M.G. : Nous sommes situés dans l'Océan Atlantique et non dans les Caraïbes à proprement parler. Par conséquent, il n'y a pas de saison des pluies aux Bahamas et nous pouvons donc accueillir les touristes tout au long de l'année.
Par ailleurs, les voyageurs qui viennent de France n'ont pas besoin de visa pour entrer sur le territoire national. Seul un passeport valide pour au moins 6 mois est requis.
Les Bahamas affichent également une stabilité politique et un renouvellement démocratique constant. La population est très éduquée et nous n'avons aucun problème d'ordre sanitaire sur place.
Aux Bahamas, la religion ne pose pas de problème. Tout le monde vite en bonne entente. Il n'y a pas, non plus, de barrière sociale entre les locaux et les touristes. Ces derniers sortent beaucoup des hôtels pour découvrir, entre autres, nos guinguettes traditionnelles. Et les habitants viennent régulièrement fréquenter les restaurants des hôtels.
Il faut savoir que le tourisme représente 65 % du PIB des Bahamas. Les habitants en sont conscients et y font très attention.
La protection de l'environnement est également très importante dans le pays. Nous protégeons des parcs et des réserves marines depuis 1958. Nous en comptons 45 à l'heure actuelle et nous continuons de développer cette démarche.
TourMaG.com – Ces atouts permettent-ils aux Bahamas de bénéficier de reports de séjours initialement prévus sur d'autres destinations qui rencontrent des problèmes sécuritaires ou sanitaires ?
K.M.G. : Récemment, nous avons constaté des reports de la part de touristes qui avaient des voyages prévus à Saint-Barthélémy et qui ont préféré venir chez nous en raison des dégâts causés par le passage de l'ouragan Irma.
Cela a également été le cas pour le Mexique qui a été touché à deux reprises par d'importants séismes ces dernières semaines. La tendance se retrouve aussi dans l'intérêt que nous portent les professionnels du tourisme.
Nous en profitons mais restons évidemment solidaires de nos voisins sinistrés par ces catastrophes naturelles.
Je pense pouvoir dire que les Bahamas sont en train de devenir, en tout cas pour le marché français, l'équivalent de l'Océan Indien en termes de variétés des destinations et de qualité de service.
K.M.G. : Nous sommes situés dans l'Océan Atlantique et non dans les Caraïbes à proprement parler. Par conséquent, il n'y a pas de saison des pluies aux Bahamas et nous pouvons donc accueillir les touristes tout au long de l'année.
Par ailleurs, les voyageurs qui viennent de France n'ont pas besoin de visa pour entrer sur le territoire national. Seul un passeport valide pour au moins 6 mois est requis.
Les Bahamas affichent également une stabilité politique et un renouvellement démocratique constant. La population est très éduquée et nous n'avons aucun problème d'ordre sanitaire sur place.
Aux Bahamas, la religion ne pose pas de problème. Tout le monde vite en bonne entente. Il n'y a pas, non plus, de barrière sociale entre les locaux et les touristes. Ces derniers sortent beaucoup des hôtels pour découvrir, entre autres, nos guinguettes traditionnelles. Et les habitants viennent régulièrement fréquenter les restaurants des hôtels.
Il faut savoir que le tourisme représente 65 % du PIB des Bahamas. Les habitants en sont conscients et y font très attention.
La protection de l'environnement est également très importante dans le pays. Nous protégeons des parcs et des réserves marines depuis 1958. Nous en comptons 45 à l'heure actuelle et nous continuons de développer cette démarche.
TourMaG.com – Ces atouts permettent-ils aux Bahamas de bénéficier de reports de séjours initialement prévus sur d'autres destinations qui rencontrent des problèmes sécuritaires ou sanitaires ?
K.M.G. : Récemment, nous avons constaté des reports de la part de touristes qui avaient des voyages prévus à Saint-Barthélémy et qui ont préféré venir chez nous en raison des dégâts causés par le passage de l'ouragan Irma.
Cela a également été le cas pour le Mexique qui a été touché à deux reprises par d'importants séismes ces dernières semaines. La tendance se retrouve aussi dans l'intérêt que nous portent les professionnels du tourisme.
Nous en profitons mais restons évidemment solidaires de nos voisins sinistrés par ces catastrophes naturelles.
Je pense pouvoir dire que les Bahamas sont en train de devenir, en tout cas pour le marché français, l'équivalent de l'Océan Indien en termes de variétés des destinations et de qualité de service.
Le marché français affiche une progression de 24 % aux Bahamas sur le premier trimestre 2017.
Si elle n'a pas encore les chiffres pour le reste de l'année, Karin Mallet Gautier, directrice France, Belgique, Suisse, Espagne et Portugal de l'OT, se montre optimiste.
La France est le premier marché émetteur d'Europe continentale pour la destination, devant l'Allemagne et l'Italie.
Si elle n'a pas encore les chiffres pour le reste de l'année, Karin Mallet Gautier, directrice France, Belgique, Suisse, Espagne et Portugal de l'OT, se montre optimiste.
La France est le premier marché émetteur d'Europe continentale pour la destination, devant l'Allemagne et l'Italie.