La France ne doit pas relâcher ses efforts pour rester la "reine du tourisme mondial" - Photo : Zerophoto-Fotolia.com
L'intitulé de la conférence programmée au Forum de l'IFTM-Top Resa, ce jeudi 22 septembre 2016, avait de quoi laisser perplexe : "La France : reine du tourisme mondial ?"
Est-ce sérieux ? Ironique ? Provocateur ?
Il est évident que la France reste l'une des destinations touristiques majeures à l'échelle mondiale, plus en nombre d'arrivées internationales qu'en recettes.
Mais, face au dynamisme de certaines de ses concurrentes, qu'elles soient historiques ou nouvelles, son statut semble aujourd'hui largement contesté.
Si la France est encore la reine du tourisme mondial, elle doit alors rester très vigilante car nombreuses sont les destinations à convoiter son trône.
Surtout que, comme le constate Albena Gadjanova, nouvelle directrice de l'Office de Tourisme de Cannes et animatrice de la conférence, "malheureusement, l'image de la France à l'international est mitigée. Pourtant, elle a de nombreux atouts. Tellement que, parfois, elle ne s'en rend pas compte elle-même."
Est-ce sérieux ? Ironique ? Provocateur ?
Il est évident que la France reste l'une des destinations touristiques majeures à l'échelle mondiale, plus en nombre d'arrivées internationales qu'en recettes.
Mais, face au dynamisme de certaines de ses concurrentes, qu'elles soient historiques ou nouvelles, son statut semble aujourd'hui largement contesté.
Si la France est encore la reine du tourisme mondial, elle doit alors rester très vigilante car nombreuses sont les destinations à convoiter son trône.
Surtout que, comme le constate Albena Gadjanova, nouvelle directrice de l'Office de Tourisme de Cannes et animatrice de la conférence, "malheureusement, l'image de la France à l'international est mitigée. Pourtant, elle a de nombreux atouts. Tellement que, parfois, elle ne s'en rend pas compte elle-même."
Gouvernance et mobilité
Alors, dans ce contexte, et avec les difficultés conjoncturelles actuelles liées à l'économie et aux problèmes d'ordre sécuritaire, quels défis la France doit-elle relever pour rester la "reine du tourisme mondial" ?
Il s'agit de problématiques "qui se retrouvent dans la plupart des pays développés", prévient Alain Dupeyras, responsable du comité du tourisme à l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Il liste 4 défis principaux auxquels le tourisme réceptif français doit se confronter.
Le premier concerne la gouvernance du secteur qui est "très morcelé". Selon Alain Dupeyras, il est indispensable de "développer une vision intégrée du tourisme, notamment interministérielle, ce qui n'est jamais simple."
Il plaide notamment pour une stratégie à long-terme qui prend en compte les nouvelles formes de consommation et de distribution. Et où "le privé et le public ont tous deux un grand rôle à jouer."
Deuxième défi pour la France : la mobilité. Il faut faciliter les politiques de délivrance des visas et renforcer l'intermodalité dans les transports nationaux comme internationaux. La tendance actuelle est au porte-à-porte.
Il s'agit de problématiques "qui se retrouvent dans la plupart des pays développés", prévient Alain Dupeyras, responsable du comité du tourisme à l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Il liste 4 défis principaux auxquels le tourisme réceptif français doit se confronter.
Le premier concerne la gouvernance du secteur qui est "très morcelé". Selon Alain Dupeyras, il est indispensable de "développer une vision intégrée du tourisme, notamment interministérielle, ce qui n'est jamais simple."
Il plaide notamment pour une stratégie à long-terme qui prend en compte les nouvelles formes de consommation et de distribution. Et où "le privé et le public ont tous deux un grand rôle à jouer."
Deuxième défi pour la France : la mobilité. Il faut faciliter les politiques de délivrance des visas et renforcer l'intermodalité dans les transports nationaux comme internationaux. La tendance actuelle est au porte-à-porte.
Emploi, formation et innovation
Autres articles
La France doit également mieux valoriser les emplois et les compétences des salariés du secteur du tourisme.
Sur ce point, "l'OCDE réfléchit beaucoup au développement des carrières et à l'image des emplois. Mais aussi à la formation dans le tourisme", assure le responsable du comité du tourisme de l'OCDE.
Un questionnement indispensable puisque, comme il le note, "d'une manière générale, dans le tourisme, les emplois sont de moindre valeur ajoutée que dans d'autres secteurs."
Quant au 4e défi, il s'agit de celui de l'innovation. Mais pas seulement technologique, "aussi verte avec la durabilité des entreprises par exemple, et créative, avec, entre autres pour la France, la gastronomie", explique Alain Dupeyras.
Il considère que "le gouvernement doit renforcer son appui à l'innovation". Le tourisme en a besoin pour lancer de nouveaux équipements, remettre les anciens aux normes et améliorer la qualité de ses services.
"Malheureusement, sur ce point, le tourisme n'est souvent pas considéré comme un secteur d'avenir", regrette le représentant de l'OCDE.
L'élection présidentielle dont la campagne débute actuellement, sera peut-être l'occasion de faire bouger les lignes.
Sur ce point, "l'OCDE réfléchit beaucoup au développement des carrières et à l'image des emplois. Mais aussi à la formation dans le tourisme", assure le responsable du comité du tourisme de l'OCDE.
Un questionnement indispensable puisque, comme il le note, "d'une manière générale, dans le tourisme, les emplois sont de moindre valeur ajoutée que dans d'autres secteurs."
Quant au 4e défi, il s'agit de celui de l'innovation. Mais pas seulement technologique, "aussi verte avec la durabilité des entreprises par exemple, et créative, avec, entre autres pour la France, la gastronomie", explique Alain Dupeyras.
Il considère que "le gouvernement doit renforcer son appui à l'innovation". Le tourisme en a besoin pour lancer de nouveaux équipements, remettre les anciens aux normes et améliorer la qualité de ses services.
"Malheureusement, sur ce point, le tourisme n'est souvent pas considéré comme un secteur d'avenir", regrette le représentant de l'OCDE.
L'élection présidentielle dont la campagne débute actuellement, sera peut-être l'occasion de faire bouger les lignes.