Si certains parcs d’attractions battent des records, c’est que l’adhésion des Français est devenue massive. Ici, le Puy du Fou - DR : J.-F.R.
Plus de 2 millions de visiteurs au Puy du Fou et au Parc Astérix, presque autant au Futuroscope, de belles statistiques pour Vulcania…
La liste des parcs enregistrant une hausse de leur fréquentation est longue comme les files d’attente qui s’allongent, parfois, devant les attractions majeures.
Si certains battent des records, c’est que l’adhésion des Français pour les parcs d’attractions est devenue massive.
Un plaisir situé à l’intersection de la fête, de la culture, du sport et de la nature, sur lequel surfent les parcs et qui séduit une clientèle essentiellement française - à l’exception de Disneyland Paris -, résidant en majorité à moins de 2 heures de route (sauf pour les grands parcs) et essentiellement familiale.
Le marché, gigantesque, est globalement estimé à 52 millions de visites annuelles par le SNELAC (Syndicat National des Espaces de Loisirs, d’Attractions et Culturels), qui regroupe aussi des parcs animaliers et aquatiques.
Ce chiffre est à comparer aux 34 millions de 1997 et aux 3 millions des années 1980.
Entre temps, évidemment, les parcs ont poussé comme des champignons, dans le sillage du Futuroscope (ouvert en 1987), d’Astérix (1989) et de Disneyland Paris (1992).
La liste des parcs enregistrant une hausse de leur fréquentation est longue comme les files d’attente qui s’allongent, parfois, devant les attractions majeures.
Si certains battent des records, c’est que l’adhésion des Français pour les parcs d’attractions est devenue massive.
Un plaisir situé à l’intersection de la fête, de la culture, du sport et de la nature, sur lequel surfent les parcs et qui séduit une clientèle essentiellement française - à l’exception de Disneyland Paris -, résidant en majorité à moins de 2 heures de route (sauf pour les grands parcs) et essentiellement familiale.
Le marché, gigantesque, est globalement estimé à 52 millions de visites annuelles par le SNELAC (Syndicat National des Espaces de Loisirs, d’Attractions et Culturels), qui regroupe aussi des parcs animaliers et aquatiques.
Ce chiffre est à comparer aux 34 millions de 1997 et aux 3 millions des années 1980.
Entre temps, évidemment, les parcs ont poussé comme des champignons, dans le sillage du Futuroscope (ouvert en 1987), d’Astérix (1989) et de Disneyland Paris (1992).
Faire le buzz
Autres articles
Les lancements de saisons - tous les parcs ferment l’hiver, sauf Disneyland Paris - sont l’occasion pour les majors de présenter leurs nouveautés et de livrer une bataille de communication, à grands renforts de campagnes publicitaires.
Objectif : surprendre, créer le buzz et séduire un public épris de sensations fortes.
Ces nouveautés séduisent de nouveaux clients et fidélisent aussi, probablement, ceux qui connaissent déjà les parcs - les fameux repeaters, une clientèle de plus en plus choyée.
Les Français visitent en général les parcs un jour, voire deux, lors des week-ends ou des vacances. « Pour faire plaisir aux enfants et être dépaysé », confirment Christelle et Thierry, un couple de fonctionnaires du sud de la France, qui a à son actif six parcs français et deux à l’étranger, et prend parfois prétexte de la présence d’un site pour « organiser des vacances itinérantes ».
Qu’ils soient technos (comme le Futuroscope), identitaires (tel le Puy du Fou) ou simplement ludiques, les parcs plaisent car ils rencontrent un contexte sociologique favorable.
Certains admettent que si les parcs fonctionnent, c’est parce qu’ils apparaissent comme des lieux refuges. Les attentats ou la chute des destinations du Maghreb favorisent la consommation nationale.
Par ailleurs, les discours répétés sur la crise économique incitent peut-être les gens à vouloir s’en échapper, à s’amuser, à dépenser. Et les familles trouvent leur compte dans ces parcs qui rassemblent grands-parents, parents et enfants.
Objectif : surprendre, créer le buzz et séduire un public épris de sensations fortes.
Ces nouveautés séduisent de nouveaux clients et fidélisent aussi, probablement, ceux qui connaissent déjà les parcs - les fameux repeaters, une clientèle de plus en plus choyée.
Les Français visitent en général les parcs un jour, voire deux, lors des week-ends ou des vacances. « Pour faire plaisir aux enfants et être dépaysé », confirment Christelle et Thierry, un couple de fonctionnaires du sud de la France, qui a à son actif six parcs français et deux à l’étranger, et prend parfois prétexte de la présence d’un site pour « organiser des vacances itinérantes ».
Qu’ils soient technos (comme le Futuroscope), identitaires (tel le Puy du Fou) ou simplement ludiques, les parcs plaisent car ils rencontrent un contexte sociologique favorable.
Certains admettent que si les parcs fonctionnent, c’est parce qu’ils apparaissent comme des lieux refuges. Les attentats ou la chute des destinations du Maghreb favorisent la consommation nationale.
Par ailleurs, les discours répétés sur la crise économique incitent peut-être les gens à vouloir s’en échapper, à s’amuser, à dépenser. Et les familles trouvent leur compte dans ces parcs qui rassemblent grands-parents, parents et enfants.
Héberger les visiteurs, un nouvel enjeu
Redoutables professionnels, telle la Compagnie des Alpes qui gère aussi bien des grandes stations de ski alpin que le Futuroscope, le parc Astérix, Walibi ou France Miniature, les gestionnaires veulent pousser l’avantage et allonger la durée de séjour des clients.
La tendance est de multiplier les opérations événementielles pour devenir des lieux de sortie plus fréquents pour la clientèle de proximité et de fixer sur place la clientèle « lointaine », en construisant des hôtels et en vendant des séjours packagés.
L’exemple de Disneyland Paris fait des émules… Chez Astérix, l’offre hôtelière va ainsi passer de 100 chambres aujourd’hui à 450 en 2018-2019 et le parc ambitionne de devenir une destination de « court séjour ». Le Puy du Fou a construit de nouveaux hébergements.
Les parcs français seront peut-être présents demain dans les catalogues des voyagistes, en concurrents des croisières et des séjours all inclusive en République Dominicaine...
La tendance est de multiplier les opérations événementielles pour devenir des lieux de sortie plus fréquents pour la clientèle de proximité et de fixer sur place la clientèle « lointaine », en construisant des hôtels et en vendant des séjours packagés.
L’exemple de Disneyland Paris fait des émules… Chez Astérix, l’offre hôtelière va ainsi passer de 100 chambres aujourd’hui à 450 en 2018-2019 et le parc ambitionne de devenir une destination de « court séjour ». Le Puy du Fou a construit de nouveaux hébergements.
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