Lors d’une situation de crise, il y a toujours des petits malins qui essayent de profiter du malheur d’autrui.
Dans le cas du volcan islandais, il semble que certains hôteliers ont été bien peu compréhensifs envers les touristes bloqués.
Les témoignages abondent sur internet, dénonçant l’inflation du prix des chambres.
D’après une étude du comparateur Trivago, le tarif des nuitées aurait augmenté de 94 % à Milan, 52 % à Londres et à Berlin 67%.
Dans le cas du volcan islandais, il semble que certains hôteliers ont été bien peu compréhensifs envers les touristes bloqués.
Les témoignages abondent sur internet, dénonçant l’inflation du prix des chambres.
D’après une étude du comparateur Trivago, le tarif des nuitées aurait augmenté de 94 % à Milan, 52 % à Londres et à Berlin 67%.
Les hôtels des TO compréhensifs
Pourtant, lorsqu’on se tourne vers les TO, la situation semble bien différente. Tous ont réussi à négocier avec leurs partenaires locaux.
« Les hôtels n’ont pas augmenté leurs prix et aucun de nos clients ne s’est fait arnaqué » affirme Philippe Marquenet de Visiteurs.
Mais plus que la solidarité, c’est surtout la pression des TO qui a joué. Les hôteliers ne pouvant pas se permettre de mécontenter de tels fournisseurs.
« Les hôteliers n’étaient pas toujours très sensibles les premiers jours à ce qui se passait en Europe » avoue Guillaume Linton, le directeur commercial d’Asia. « Mais nos réceptifs sur place ont aidé nos clients dans la négociation».
« Les hôtels n’ont pas augmenté leurs prix et aucun de nos clients ne s’est fait arnaqué » affirme Philippe Marquenet de Visiteurs.
Mais plus que la solidarité, c’est surtout la pression des TO qui a joué. Les hôteliers ne pouvant pas se permettre de mécontenter de tels fournisseurs.
« Les hôteliers n’étaient pas toujours très sensibles les premiers jours à ce qui se passait en Europe » avoue Guillaume Linton, le directeur commercial d’Asia. « Mais nos réceptifs sur place ont aidé nos clients dans la négociation».
Avions : un retour difficile
Les compagnies aériennes en ont également pris pour leur grade. Mauvaise communication, billets trop chers ou lenteur du rapatriement, les voyageurs étaient nombreux à se plaindre.
Mais là encore, il faut nuancer. « Nous ne pouvons pas blâmer les compagnies pour certains délais, notamment sur la Réunion, Maurice et la République Dominicaine » assure Christophe Pérot PDG de Tourinter.
Il est en effet impossible de multiplier les avions à l’infini. « Les compagnies qui ont été les plus efficaces sont bien sûr les régulières qui ont des vols quotidiens. Par contre, celles qui n’opéraient que trois fois par semaine ont mis plus de temps à faire revenir leurs clients » détaille Philippe Marquenet de Visiteurs.
Sans compter que rajouter un vol coûte très cher, impliquant parfois de ramener l’avion à vide. « Une compagnie m’a appelé dans l’urgence pour savoir si je n’avais pas de clients le lendemain pour partir au Viêt-Nam. Elle ne voulait pas faire son vol vide » se souvient Philippe Marquenet.
Finalement, les clients des TO ont dans leur grande majorité été bien pris en charge. Ce qui n’empêche pas la grogne.
« C’est une question de perception » explique Guillaume Linton d’Asia. « Les gens n’ont pas toujours pris la mesure de la réalité sur place. Même si toute la profession s’est mobilisée, certains auront toujours l’impression qu’on n’en fait pas assez… ».
Mais là encore, il faut nuancer. « Nous ne pouvons pas blâmer les compagnies pour certains délais, notamment sur la Réunion, Maurice et la République Dominicaine » assure Christophe Pérot PDG de Tourinter.
Il est en effet impossible de multiplier les avions à l’infini. « Les compagnies qui ont été les plus efficaces sont bien sûr les régulières qui ont des vols quotidiens. Par contre, celles qui n’opéraient que trois fois par semaine ont mis plus de temps à faire revenir leurs clients » détaille Philippe Marquenet de Visiteurs.
Sans compter que rajouter un vol coûte très cher, impliquant parfois de ramener l’avion à vide. « Une compagnie m’a appelé dans l’urgence pour savoir si je n’avais pas de clients le lendemain pour partir au Viêt-Nam. Elle ne voulait pas faire son vol vide » se souvient Philippe Marquenet.
Finalement, les clients des TO ont dans leur grande majorité été bien pris en charge. Ce qui n’empêche pas la grogne.
« C’est une question de perception » explique Guillaume Linton d’Asia. « Les gens n’ont pas toujours pris la mesure de la réalité sur place. Même si toute la profession s’est mobilisée, certains auront toujours l’impression qu’on n’en fait pas assez… ».