![Le Mastercard Economics Institute note que les voyageurs européens optent pour des "i[travel twins]i" (ou « voyages jumeaux ») c'est à dire des alternatives moins chères ou moins fréquentées que les destinations populaires - Depositphotos.com Auteur littleny Le Mastercard Economics Institute note que les voyageurs européens optent pour des "i[travel twins]i" (ou « voyages jumeaux ») c'est à dire des alternatives moins chères ou moins fréquentées que les destinations populaires - Depositphotos.com Auteur littleny](https://www.tourmag.com/photo/art/default/86809300-61689786.jpg?v=1741780860)
Le Mastercard Economics Institute note que les voyageurs européens optent pour des "i[travel twins]i" (ou « voyages jumeaux ») c'est à dire des alternatives moins chères ou moins fréquentées que les destinations populaires - Depositphotos.com Auteur littleny
Selon le Mastercard Economics Institute, l’économie européenne, et en particulier en France, devrait connaître en 2025 une croissance modérée.
"La croissance est quand même relativement faible en raison des incertitudes budgétaires et des incertitudes liées au commerce international et aux tarifs douaniers" explique Max Lambertson, économiste senior chez Mastercard.
En France, le Mastercard Economics Institute anticipe une hausse de 0.8% du PIB réel par rapport à 2024. Dans ce contexte, les entreprises peuvent devenir attentistes et les consommateurs pourraient jouer la carte de la sécurité en épargnant davantage.
Cependant, l’inflation devrait se rapprocher de l’objectif fixé par les banques centrales dans la plupart des pays européens, grâce au ralentissement de l’inflation des services, la croissance sera quant à elle influencée par des vents favorables liés à la baisse des taux d’intérêt, mais aussi par des vents contraires dus à des politiques budgétaires plus strictes et à l'incertitude autour du commerce mondial.
Toutefois, les consommateurs devraient rester résilients. "Le chômage pourrait un peu augmenter en France et en Europe, mais il est quand même historiquement bas. Ce qui est vraiment important, c'est que l'inflation, qui était vraiment le frein le plus important ces dernières années, a ralenti. Avec des salaires qui augmentent plus rapidement que l'inflation, les consommateurs regagnent du pouvoir d'achat." ajoute Max Lambertson.
"La croissance est quand même relativement faible en raison des incertitudes budgétaires et des incertitudes liées au commerce international et aux tarifs douaniers" explique Max Lambertson, économiste senior chez Mastercard.
En France, le Mastercard Economics Institute anticipe une hausse de 0.8% du PIB réel par rapport à 2024. Dans ce contexte, les entreprises peuvent devenir attentistes et les consommateurs pourraient jouer la carte de la sécurité en épargnant davantage.
Cependant, l’inflation devrait se rapprocher de l’objectif fixé par les banques centrales dans la plupart des pays européens, grâce au ralentissement de l’inflation des services, la croissance sera quant à elle influencée par des vents favorables liés à la baisse des taux d’intérêt, mais aussi par des vents contraires dus à des politiques budgétaires plus strictes et à l'incertitude autour du commerce mondial.
Toutefois, les consommateurs devraient rester résilients. "Le chômage pourrait un peu augmenter en France et en Europe, mais il est quand même historiquement bas. Ce qui est vraiment important, c'est que l'inflation, qui était vraiment le frein le plus important ces dernières années, a ralenti. Avec des salaires qui augmentent plus rapidement que l'inflation, les consommateurs regagnent du pouvoir d'achat." ajoute Max Lambertson.
Les voyageurs recherchent des alternatives moins chères
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Dans ce contexte comment évolue, la consommation dans le voyage ? Le Mastercard Economics Institute note que les voyageurs européens optent pour des "travel twins" (ou « voyages jumeaux ») c'est à dire des alternatives moins chères ou moins fréquentées que les destinations populaires.
"Par exemple, nous avons vu que les dépenses en hôtellerie à Dublin augmentaient plus rapidement qu'à Londres. Idem pour Copenhague qui dépasse Amsterdam. De même, Stockholm, la "Venise du Nord" attire de plus en plus comparé à Venise, et Séville constitue une alternative attrayante face à Madrid. " illsutre Max Lambertson.
Autres constations, ces deux dernières années, les voyages intrarégionaux progressent. Les Européens restent en Europe depuis le choc de l'inflation, avec en contre-partie beaucoup d'Américains qui se rendent en Europe, le taux de change étant favorable dans le sens Ouest - Est.
Les dépenses consacrées aux expériences restent aussi solides : qu'il s'agisse de voyages, de gastronomie ou d'événements. "La création de souvenirs reste une priorité pour les consommateurs européens. Dans le cadre de la tournée globale de Taylor Swift, les dépenses des touristes ont été boostées. Les voyageurs sont venus du monde entier, pour voir le concert et ensuite en faire du tourisme."
Une tendance forte du secteur, que nous retrouvons également dans le luxe. "Les expériences de bien-être dans l'univers haut-de-gamme ont gagné en popularité. Si les biens dans le secteur du luxe marquent le pas, les expériences elles continuent leur progression, et accélèrent !" insiste Max Lambertson.
"Par exemple, nous avons vu que les dépenses en hôtellerie à Dublin augmentaient plus rapidement qu'à Londres. Idem pour Copenhague qui dépasse Amsterdam. De même, Stockholm, la "Venise du Nord" attire de plus en plus comparé à Venise, et Séville constitue une alternative attrayante face à Madrid. " illsutre Max Lambertson.
Autres constations, ces deux dernières années, les voyages intrarégionaux progressent. Les Européens restent en Europe depuis le choc de l'inflation, avec en contre-partie beaucoup d'Américains qui se rendent en Europe, le taux de change étant favorable dans le sens Ouest - Est.
Les dépenses consacrées aux expériences restent aussi solides : qu'il s'agisse de voyages, de gastronomie ou d'événements. "La création de souvenirs reste une priorité pour les consommateurs européens. Dans le cadre de la tournée globale de Taylor Swift, les dépenses des touristes ont été boostées. Les voyageurs sont venus du monde entier, pour voir le concert et ensuite en faire du tourisme."
Une tendance forte du secteur, que nous retrouvons également dans le luxe. "Les expériences de bien-être dans l'univers haut-de-gamme ont gagné en popularité. Si les biens dans le secteur du luxe marquent le pas, les expériences elles continuent leur progression, et accélèrent !" insiste Max Lambertson.
Des dépenses touristiques qui grimpent sur les ailes de saison
De plus en plus de destinations tentent d'attirer les visiteurs en dehors des pics saisonniers.
Il semble que ces efforts commencent à porteur leur fruit. En effet, les voyages effectués sur les "ailes de saison" progressent. "Cela devrait être une tendance à long terme, compte tenu de l'évolution démographique en Europe. Chaque année, nous avons un peu plus de retraités dans la population, et davantage d'adultes sans enfant à charge qui sont ainsi moins contraints par le calendrier scolaire ou leur activité professionnelle. C'est aussi moins cher, il fait moins chaud... L'année dernière en France, nous avons constaté que les mois où les dépenses touristiques ont progressé le plus, c'était le printemps" analyse Max Lambertson
Enfin, le Mastercard Economics Institute constate une montée en puissance des paiements fractionnés. "Les agences de voyage ou les compagnies aériennes qui ont la possibilité de proposer un règlement en plusieurs fois seront plébiscitées. Les consommateurs sont très réceptifs à cela."
Il semble que ces efforts commencent à porteur leur fruit. En effet, les voyages effectués sur les "ailes de saison" progressent. "Cela devrait être une tendance à long terme, compte tenu de l'évolution démographique en Europe. Chaque année, nous avons un peu plus de retraités dans la population, et davantage d'adultes sans enfant à charge qui sont ainsi moins contraints par le calendrier scolaire ou leur activité professionnelle. C'est aussi moins cher, il fait moins chaud... L'année dernière en France, nous avons constaté que les mois où les dépenses touristiques ont progressé le plus, c'était le printemps" analyse Max Lambertson
Enfin, le Mastercard Economics Institute constate une montée en puissance des paiements fractionnés. "Les agences de voyage ou les compagnies aériennes qui ont la possibilité de proposer un règlement en plusieurs fois seront plébiscitées. Les consommateurs sont très réceptifs à cela."