Les chutes de neige abondantes, qui sont tombées à fréquence régulière tout au long des vacances d'hiver, ont permis aux stations de montagne de l'ensemble des massifs d'afficher des indices de "skiabilité optimaux" (compris entre 8,7 et 10) et donc d'ouvrir la quasi-totalité de leurs domaines skiables. Cette situation a généré globalement de bons niveaux de fréquentation au sein des stations, précise Ski France.
Ceux-ci se sont traduits par des taux d'occupation, tant marchands que locatifs, très satisfaisants, car compris entre 72% et 97% selon les massifs. Cet enneigement important a notamment bénéficié aux stations de faible altitude qui affichent les taux d'occupation moyens les plus significatifs (entre 87% et 89% quel que soit
le parc concerné).
Conformément aux prévisions émises lors de la vague précédente, la 3ème semaine (du 18 au 25 février) a été la « mieux remplie » pour l'ensemble des stations alpines. Si, pour les Alpes du Nord, la semaine suivante s'est traduite par un taux d'occupation locatif de l'ordre de 90,9%, les stations sud alpines ont enregistré au cours de cette même période, post Jeux Olympiques, un taux d'occupation locatif moyen de 71,4%.
De leur côté, les stations pyrénéennes ont enregistré leur meilleur remplissage au cours de la 4ème semaine (25 février au 4 mars), avec un taux d'occupation locatif moyen de 95%. Ainsi, en grande majorité, les stations indiquent que cette période des vacances d'hiver 2006 s'est traduite par un bon niveau de fréquentation au sein des stations de montagne. Seul le répondant jurassien ne semble pas satisfait par le niveau d'activité enregistré au cours de cette période.
Vacances de Pâques : taux d'occupation prévisionnel faibles
Globalement, les taux d'occupation prévisionnels pour la période inter-vacances n°2 sont plutôt optimistes, car très majoritairement annoncés supérieurs à 40%. Toutefois, ceux-ci se dégradent avec l'avancée de la saison. De fait, si les taux d'occupation locatifs moyens pour la 1ère semaine (4 au 11 mars) s'établissent à 77,8% pour les Alpes du Nord et 51,9% pour le massif sud alpin, en revanche, ceux de la 5ème semaine (1er au 8 avril) sont, à l'heure actuelle, inférieurs à 45%.
Pour les vacances de Pâques, tout comme la saison passée, les taux d'occupation prévisionnels sont, à la date d'interrogation, relativement faibles, car compris entre 32% et 45% pour l'ensemble du parc. Les professionnels de la montagne dénoncent, pour cette période, des dates de vacances tardives, avec notamment le week-end de Pâques tombant en avril, et qui sont parfois incompatibles avec les fermetures de stations (fin mars pour certaines stations sud alpines). La bonne tenue de la fréquentation au cours de cette période sera très fortement dépendante des conditions météorologiques et de l'enneigement.
Les Britanniques apparaissent, une nouvelle fois, comme la nationalité la plus présente au sein des stations de montagne françaises. Ils sont jugés stables dans les Alpes du Nord et en recul dans les Pyrénées. Pour les Alpes du Sud, les Belges ont détrôné la clientèle italienne qui, avec les Jeux Olympiques à Turin, a été logiquement moins présente dans les stations françaises au cours de cette période.
Si le niveau et la qualité de l'enneigement au cours des vacances d'hiver ont favorisé l'activité des écoles de ski, les conditions météorologiques difficiles (vent et froid intense) qui ont accompagné les fortes chutes de neige ont quel que peu modifié les comportements des touristes qui se sont souvent tournés vers des activités « abritées ». De fait, les promenades en raquettes, le ski de fond et les promenades à pied, souvent pratiqués sur des chemins forestiers, ont été très sollicités.
Baisse des dépenses
Les professionnels de la montagne sont une nouvelle fois unanimes quant aux évolutions du comportement touristique. Ils observent une véritable rupture du système traditionnel de location hebdomadaire, avec une part de séjours de 2 ou 3 nuits qui augmente. Si la réservation de dernière minute, en fonction des conditions météorologiques et de l'état de l'enneigement, est plus que jamais pratiquée, les forfaits tout compris sont très prisés.
La baisse des dépenses est très majoritairement constatée et les budgets vacances apparaissent plus réfléchis, laissant de moins en moins de place aux dépenses annexes (restaurants). Cette dernière se ressent également sur l'achat de forfaits, qui s'effectue souvent à la journée en fonction des conditions météorologiques.
Internet : www.skifrance.fr
Ceux-ci se sont traduits par des taux d'occupation, tant marchands que locatifs, très satisfaisants, car compris entre 72% et 97% selon les massifs. Cet enneigement important a notamment bénéficié aux stations de faible altitude qui affichent les taux d'occupation moyens les plus significatifs (entre 87% et 89% quel que soit
le parc concerné).
Conformément aux prévisions émises lors de la vague précédente, la 3ème semaine (du 18 au 25 février) a été la « mieux remplie » pour l'ensemble des stations alpines. Si, pour les Alpes du Nord, la semaine suivante s'est traduite par un taux d'occupation locatif de l'ordre de 90,9%, les stations sud alpines ont enregistré au cours de cette même période, post Jeux Olympiques, un taux d'occupation locatif moyen de 71,4%.
De leur côté, les stations pyrénéennes ont enregistré leur meilleur remplissage au cours de la 4ème semaine (25 février au 4 mars), avec un taux d'occupation locatif moyen de 95%. Ainsi, en grande majorité, les stations indiquent que cette période des vacances d'hiver 2006 s'est traduite par un bon niveau de fréquentation au sein des stations de montagne. Seul le répondant jurassien ne semble pas satisfait par le niveau d'activité enregistré au cours de cette période.
Vacances de Pâques : taux d'occupation prévisionnel faibles
Globalement, les taux d'occupation prévisionnels pour la période inter-vacances n°2 sont plutôt optimistes, car très majoritairement annoncés supérieurs à 40%. Toutefois, ceux-ci se dégradent avec l'avancée de la saison. De fait, si les taux d'occupation locatifs moyens pour la 1ère semaine (4 au 11 mars) s'établissent à 77,8% pour les Alpes du Nord et 51,9% pour le massif sud alpin, en revanche, ceux de la 5ème semaine (1er au 8 avril) sont, à l'heure actuelle, inférieurs à 45%.
Pour les vacances de Pâques, tout comme la saison passée, les taux d'occupation prévisionnels sont, à la date d'interrogation, relativement faibles, car compris entre 32% et 45% pour l'ensemble du parc. Les professionnels de la montagne dénoncent, pour cette période, des dates de vacances tardives, avec notamment le week-end de Pâques tombant en avril, et qui sont parfois incompatibles avec les fermetures de stations (fin mars pour certaines stations sud alpines). La bonne tenue de la fréquentation au cours de cette période sera très fortement dépendante des conditions météorologiques et de l'enneigement.
Les Britanniques apparaissent, une nouvelle fois, comme la nationalité la plus présente au sein des stations de montagne françaises. Ils sont jugés stables dans les Alpes du Nord et en recul dans les Pyrénées. Pour les Alpes du Sud, les Belges ont détrôné la clientèle italienne qui, avec les Jeux Olympiques à Turin, a été logiquement moins présente dans les stations françaises au cours de cette période.
Si le niveau et la qualité de l'enneigement au cours des vacances d'hiver ont favorisé l'activité des écoles de ski, les conditions météorologiques difficiles (vent et froid intense) qui ont accompagné les fortes chutes de neige ont quel que peu modifié les comportements des touristes qui se sont souvent tournés vers des activités « abritées ». De fait, les promenades en raquettes, le ski de fond et les promenades à pied, souvent pratiqués sur des chemins forestiers, ont été très sollicités.
Baisse des dépenses
Les professionnels de la montagne sont une nouvelle fois unanimes quant aux évolutions du comportement touristique. Ils observent une véritable rupture du système traditionnel de location hebdomadaire, avec une part de séjours de 2 ou 3 nuits qui augmente. Si la réservation de dernière minute, en fonction des conditions météorologiques et de l'état de l'enneigement, est plus que jamais pratiquée, les forfaits tout compris sont très prisés.
La baisse des dépenses est très majoritairement constatée et les budgets vacances apparaissent plus réfléchis, laissant de moins en moins de place aux dépenses annexes (restaurants). Cette dernière se ressent également sur l'achat de forfaits, qui s'effectue souvent à la journée en fonction des conditions météorologiques.
Internet : www.skifrance.fr
Observatoire des Stations de Montagne SKI FRANCE - Méthodologie de l'enquête
Cette enquête purement qualitative et conjoncturelle est menée tout au long de la saison d'hiver par l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) /SKI FRANCE, la Direction de l'Observation Touristique d'ODIT-France avec la collaboration de la Fédération Nationale des Offices du Tourisme et Syndicats d'Initiative (FNOTSI) et des Observatoires des Comités Départementaux de Tourisme (CDT). Les résultats sont exploités par la Direction de l'Observation Touristique d'ODIT-France. L'enquête de la 4ème vague hiver a été conduite du 06/03/2006 au 12/03/2006 auprès de 64 stations adhérentes à SKI FRANCE (804 389 lits touristiques) représentant les massifs français.
Cette enquête purement qualitative et conjoncturelle est menée tout au long de la saison d'hiver par l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) /SKI FRANCE, la Direction de l'Observation Touristique d'ODIT-France avec la collaboration de la Fédération Nationale des Offices du Tourisme et Syndicats d'Initiative (FNOTSI) et des Observatoires des Comités Départementaux de Tourisme (CDT). Les résultats sont exploités par la Direction de l'Observation Touristique d'ODIT-France. L'enquête de la 4ème vague hiver a été conduite du 06/03/2006 au 12/03/2006 auprès de 64 stations adhérentes à SKI FRANCE (804 389 lits touristiques) représentant les massifs français.