Didier Arino l'a bien dit, le tourisme va devoir composer avec le serrage de ceinture des Français.
Le directeur général de Protourisme, nous confiait dans une récente interview "qu'ils ont puisé dans leurs économies, nous étions un peu dans un phénomène des "vacances coûte que coûte", ou même "quoi qu'il en coute", mais c'est bel et bien terminé."
Et visiblement, le phénomène se retrouve aussi à l'étranger.
D'après le dernier baromètre des voyages long-courriers publié par la Commission européenne du voyage (ETC), les voyageurs ont certes toujours envie de découvrir l'Europe, mais pas à n'importe quel prix.
Si les sites célèbres et les services abordables pèsent lourd dans le choix d'une destination, ça l'est encore plus pour les Canadiens, Américains et Australiens qui accordent une importance particulièrement à l'accessibilité financière des vacances.
Des intentions qui ne devraient pas vraiment rassurer sur l'attractivité de la France.
Alors que le pays se prépare à accueillir les Jeux olympiques et Paralympiques, la flambée des prix constatée aussi bien dans les transports et l'hôtellerie pourrait dissuader une bonne partie de la clientèle que les fans de sports ne compenseront qu'en partie.
Le directeur général de Protourisme, nous confiait dans une récente interview "qu'ils ont puisé dans leurs économies, nous étions un peu dans un phénomène des "vacances coûte que coûte", ou même "quoi qu'il en coute", mais c'est bel et bien terminé."
Et visiblement, le phénomène se retrouve aussi à l'étranger.
D'après le dernier baromètre des voyages long-courriers publié par la Commission européenne du voyage (ETC), les voyageurs ont certes toujours envie de découvrir l'Europe, mais pas à n'importe quel prix.
Si les sites célèbres et les services abordables pèsent lourd dans le choix d'une destination, ça l'est encore plus pour les Canadiens, Américains et Australiens qui accordent une importance particulièrement à l'accessibilité financière des vacances.
Des intentions qui ne devraient pas vraiment rassurer sur l'attractivité de la France.
Alors que le pays se prépare à accueillir les Jeux olympiques et Paralympiques, la flambée des prix constatée aussi bien dans les transports et l'hôtellerie pourrait dissuader une bonne partie de la clientèle que les fans de sports ne compenseront qu'en partie.
Voyages en Europe : une décision par les prix et la sécurité
Pire même, le principal facteur cité par les personnes qui choisissent de ne pas visiter l'Europe en 2024 est celui... du prix, à hauteur de 36%.
De plus, les données révèlent que les tour-opérateurs et les réceptifs vont devoir s'adapter aux nouvelles exigences des voyageurs.
Car si 38 % des personnes interrogées sont prêtes à dépenser plus de 200 euros par jour, 21 % des répondants envisagent un budget journalier inférieur à 100 euros.
Un budget qui plait particulièrement aux voyageurs canadiens (36 %).
L'autre facteur clé pour choisir sa destination, et le premier, n'est autre que la sécurité. Dans un monde fragile sur le plan géopolitique, 45 % des personnes interrogées sur l'ensemble des marchés privilégient un environnement de voyage sûr.
A noter que si des niveaux élevés d'optimisme à l'égard des voyages à l'étranger ont été enregistrés au Brésil, en Australie, au Canada, et en Corée du Sud, le taux est constant aux Etats-Unis, mais surtout en baisse en Chine (- 14%) et reste très faible au Japon.
Et parmi les personnes désireuses de voyager à l'étranger sur tous les marchés clés en 2024, 75 % prévoient de visiter l'Europe, les 25 % restants envisageant de se rendre à l'étranger.
"En 2024, le tourisme européen sera confronté à une année prometteuse, mais difficile, exigeant de l'industrie qu'elle gère la reprise de la demande des consommateurs et qu'elle adopte des pratiques responsables et durables.
Il est particulièrement clair que les facteurs économiques et de sécurité jouent un rôle essentiel dans le choix des destinations par les voyageurs," a commenté Miguel Sanz, président de l'ETC.
De plus, les données révèlent que les tour-opérateurs et les réceptifs vont devoir s'adapter aux nouvelles exigences des voyageurs.
Car si 38 % des personnes interrogées sont prêtes à dépenser plus de 200 euros par jour, 21 % des répondants envisagent un budget journalier inférieur à 100 euros.
Un budget qui plait particulièrement aux voyageurs canadiens (36 %).
L'autre facteur clé pour choisir sa destination, et le premier, n'est autre que la sécurité. Dans un monde fragile sur le plan géopolitique, 45 % des personnes interrogées sur l'ensemble des marchés privilégient un environnement de voyage sûr.
A noter que si des niveaux élevés d'optimisme à l'égard des voyages à l'étranger ont été enregistrés au Brésil, en Australie, au Canada, et en Corée du Sud, le taux est constant aux Etats-Unis, mais surtout en baisse en Chine (- 14%) et reste très faible au Japon.
Et parmi les personnes désireuses de voyager à l'étranger sur tous les marchés clés en 2024, 75 % prévoient de visiter l'Europe, les 25 % restants envisageant de se rendre à l'étranger.
"En 2024, le tourisme européen sera confronté à une année prometteuse, mais difficile, exigeant de l'industrie qu'elle gère la reprise de la demande des consommateurs et qu'elle adopte des pratiques responsables et durables.
Il est particulièrement clair que les facteurs économiques et de sécurité jouent un rôle essentiel dans le choix des destinations par les voyageurs," a commenté Miguel Sanz, président de l'ETC.