Quatre jours plus tard chacun reprend ses marques mais le préjudice est là pour les professionnels du tourisme. Il faudra tenir compte des clients qui ont fait l’aller et retour dans la journée sans pouvoir descendre de l’avion. Il faudra aussi faire les comptes avec les clients qui devant repartir dimanche dernier n’ont pu embarquer dans un avion complet. Eux, ils ont prolongé involontairement leur séjour.
La destination reste programmée à ce détail près : les professionnels du tourisme devront à nouveau faire appel avant le départ à des traducteurs assermentés. Cette traduction est rapide. Elle prend quelques minutes. C’est même une activité lucrative pour quelques cabinets spécialisés : il en coûtera 40 € pour la traduction et 10 € pour la certification, tampon compris.
Le visa pouvait et peut toujours être obtenu à l’arrivée à destination dans la mesure où les opérateurs communiquent dix jours avant à leurs correspondants les coordonnées passeport de leurs clients.
Il semble que la Libye soit le seul pays au monde à exiger une telle procédure administrative. Elle est pénalisante pour le tourisme et incompréhensible quand on sait que d’importants investissements hôteliers sont en cours dans le pays. Au dernier Top Resa, la Libye encourageait le développement de son tourisme auprès du marché français en présentant l’un des plus beaux stands, placé bien en vue dans l’allée centrale du salon.
La destination reste programmée à ce détail près : les professionnels du tourisme devront à nouveau faire appel avant le départ à des traducteurs assermentés. Cette traduction est rapide. Elle prend quelques minutes. C’est même une activité lucrative pour quelques cabinets spécialisés : il en coûtera 40 € pour la traduction et 10 € pour la certification, tampon compris.
Le visa pouvait et peut toujours être obtenu à l’arrivée à destination dans la mesure où les opérateurs communiquent dix jours avant à leurs correspondants les coordonnées passeport de leurs clients.
Il semble que la Libye soit le seul pays au monde à exiger une telle procédure administrative. Elle est pénalisante pour le tourisme et incompréhensible quand on sait que d’importants investissements hôteliers sont en cours dans le pays. Au dernier Top Resa, la Libye encourageait le développement de son tourisme auprès du marché français en présentant l’un des plus beaux stands, placé bien en vue dans l’allée centrale du salon.
Copyright Désert
Hervé Saliou, directeur de Désert
« Nous avons l’habitude des pratiques surprenantes de certains pays » Les procédures de visa un peu alambiquées sont le quotidien de Hervé Saliou, directeur de Désert et de ses clients, voyageurs avertis. Dans la nuit de lundi à mardi il était à Roissy pour accueillir les clients rapatriés sur vol régulier.
« Cela s’est fait dans la bonne humeur. Nos clients comprennent ce genre de situation. Ils ont presque tous opté pour une autre destination ou reporté leur voyage en Libye. Cet incident est dommageable pour l’image d’un pays qui a fait en peu de temps beaucoup de progrès, notamment en matière de tourisme culturel et saharien. Il devient opérationnel et l’on trouve maintenant une certaine normalité professionnelle. Des programmes intéressants permettent d’aller dans désert. Les prestations atteignent le niveau de l’Algérie ou de la Mauritanie. Les retours clients sont bons. »
Cette affaire de passeport à traduire en arabe ne devrait pas pénaliser les spécialistes du tourisme expéditionnaire habitués aux pratiques administratives et politiques parfois surprenantes des pays qu’ils programment. D’ailleurs Hervé Saliou le résume en une phrase : « Pour travailler dans une perspective de sérénité permanente il faut changer de métier ».
« Nous avons l’habitude des pratiques surprenantes de certains pays » Les procédures de visa un peu alambiquées sont le quotidien de Hervé Saliou, directeur de Désert et de ses clients, voyageurs avertis. Dans la nuit de lundi à mardi il était à Roissy pour accueillir les clients rapatriés sur vol régulier.
« Cela s’est fait dans la bonne humeur. Nos clients comprennent ce genre de situation. Ils ont presque tous opté pour une autre destination ou reporté leur voyage en Libye. Cet incident est dommageable pour l’image d’un pays qui a fait en peu de temps beaucoup de progrès, notamment en matière de tourisme culturel et saharien. Il devient opérationnel et l’on trouve maintenant une certaine normalité professionnelle. Des programmes intéressants permettent d’aller dans désert. Les prestations atteignent le niveau de l’Algérie ou de la Mauritanie. Les retours clients sont bons. »
Cette affaire de passeport à traduire en arabe ne devrait pas pénaliser les spécialistes du tourisme expéditionnaire habitués aux pratiques administratives et politiques parfois surprenantes des pays qu’ils programment. D’ailleurs Hervé Saliou le résume en une phrase : « Pour travailler dans une perspective de sérénité permanente il faut changer de métier ».
Christophe Vieville, Directeur Transport chez Go Voyages
« L’avion est toujours programmé pour dimanche prochain » Ce dimanche 11 novembre l’avion, un Airbus A 321 de 220 sièges était affrété auprès d’Air Méditerranée par Go Voyages pour assurer la liaison entre Paris et Sebha avec 175 passagers à bord. Il s’agit d’une programmation régulière mise en place voici deux ans avec un départ tous les dimanches pour le compte des tour-opérateurs spécialistes du tourisme saharien.
« Quand nous avons appris l’obligation d’avoir un passeport traduit en arabe pour débarquer l’avion était en train d’atterrir à Sebha. Les passagers sont restés à bord pendant près de deux heures sans pouvoir descendre. Il y avait une quarantaine de places libres. Nous aurions pu embarquer une partie des personnes qui devaient rentrer à Paris. Les Autorités libyennes ont refusé on ne sait trop pourquoi. Heureusement c’est une clientèle qui est rôdée et qui a l’habitude de voyager.
En deux ans de programmation nous n’avons eu aucun problème avec la Libye. Cette mesure administrative un peu lourde à organiser ne devrait pas remettre en cause cette destination. Nous avons fourni à nos clients voyagistes des adresses de traducteurs assermentés. C’est une pratique que nous découvrons car elle avait disparu depuis que nous programmons la Libye. »
« L’avion est toujours programmé pour dimanche prochain » Ce dimanche 11 novembre l’avion, un Airbus A 321 de 220 sièges était affrété auprès d’Air Méditerranée par Go Voyages pour assurer la liaison entre Paris et Sebha avec 175 passagers à bord. Il s’agit d’une programmation régulière mise en place voici deux ans avec un départ tous les dimanches pour le compte des tour-opérateurs spécialistes du tourisme saharien.
« Quand nous avons appris l’obligation d’avoir un passeport traduit en arabe pour débarquer l’avion était en train d’atterrir à Sebha. Les passagers sont restés à bord pendant près de deux heures sans pouvoir descendre. Il y avait une quarantaine de places libres. Nous aurions pu embarquer une partie des personnes qui devaient rentrer à Paris. Les Autorités libyennes ont refusé on ne sait trop pourquoi. Heureusement c’est une clientèle qui est rôdée et qui a l’habitude de voyager.
En deux ans de programmation nous n’avons eu aucun problème avec la Libye. Cette mesure administrative un peu lourde à organiser ne devrait pas remettre en cause cette destination. Nous avons fourni à nos clients voyagistes des adresses de traducteurs assermentés. C’est une pratique que nous découvrons car elle avait disparu depuis que nous programmons la Libye. »