Lionel Rabiet : "Je souhaite que l'APST devienne une marque de confiance reconnue et recherchée par les voyageurs" - Photo : Voyages d'Exception
TourMaG - Vous êtes candidat au poste d'administrateur de l'APST. Pour quelles raisons vous présentez-vous ? Quelles sont vos motivations ?
Lionel Rabiet : Je postule pour la première fois au poste d’administrateur.
L’APST m’a beaucoup aidé en 2016 alors que je démarrais mon activité d’agence de voyages. Par hasard, j'étais le 3 500e adhérent et une petite cérémonie a été organisée pour cela.
Aujourd’hui, 8 ans plus tard, je suis reconnaissant et j’ai envie d’offrir du temps à l’association.
J’ai un profil atypique car je ne suis pas "né" dans le tourisme. Avant de créer Voyages d’exception, j’ai fait carrière dans l’ingénierie, le conseil et les médias. Ce qui me permet d’avoir parfois un regard différent sur les problématiques de notre profession.
Et puis, que voulez-vous, je suis tombé amoureux du "tourisme" et j’ai envie d’aider les institutions qui le soutiennent.
Lire aussi : APST : 3 postes d'administrateurs Ă pourvoir en 2024
Lionel Rabiet : Je postule pour la première fois au poste d’administrateur.
L’APST m’a beaucoup aidé en 2016 alors que je démarrais mon activité d’agence de voyages. Par hasard, j'étais le 3 500e adhérent et une petite cérémonie a été organisée pour cela.
Aujourd’hui, 8 ans plus tard, je suis reconnaissant et j’ai envie d’offrir du temps à l’association.
J’ai un profil atypique car je ne suis pas "né" dans le tourisme. Avant de créer Voyages d’exception, j’ai fait carrière dans l’ingénierie, le conseil et les médias. Ce qui me permet d’avoir parfois un regard différent sur les problématiques de notre profession.
Et puis, que voulez-vous, je suis tombé amoureux du "tourisme" et j’ai envie d’aider les institutions qui le soutiennent.
Lire aussi : APST : 3 postes d'administrateurs Ă pourvoir en 2024
TourMaG - Quel(s) sujet(s) ou dossier(s) aimeriez-vous pouvoir traiter en tant qu’administrateur et pourquoi ?
Lionel Rabiet : Je tiens d’abord à préciser que si je suis élu, je participerai au conseil d’administration avec humilité.
Cette association est gérée par des grands professionnels depuis longtemps et il serait fort peu modeste de ma part de prétendre vouloir révolutionner son fonctionnement.
À mes yeux, l’APST a deux missions fondamentales. La première : assurer sa solidité à long terme pour être capable de faire face aux grands aléas, dans un monde de plus en plus incertain.
Beaucoup a déjà été fait pour mettre l’association à l’abri et la situation financière de l’APST est meilleure aujourd’hui en termes de fonds propres grâce aux décisions qui ont été prises. Il y aura sûrement encore à faire face aux bouleversements à venir.
La deuxième est de garantir, de la façon la plus sécurisée possible, un nombre croissant d’entreprises.
Dans une période où le nombre de garants se réduit, le rôle de l’APST devient décisif pour assurer la vitalité de notre secteur. Pour ce faire, l’APST doit continuer à se doter d’outils pour mieux évaluer les risques et assurer "au plus juste" les grandes multinationales, tout comme les jeunes pousses.
Je trouve que les décisions visant à réduire le poids des garanties sur les "petits risques" vont dans le bon sens.
Au-delà , étant par ailleurs président des EDV Île-de-France et membre du conseil d’administration, je souhaite accroître les synergies entre les deux associations. Sur "la communication", où les deux associations pourraient mener des opérations communes de mise en valeur de nos métiers, sur le commerce illégal et les travel planners notamment, où toutes les énergies sont nécessaires.
Lionel Rabiet : Je tiens d’abord à préciser que si je suis élu, je participerai au conseil d’administration avec humilité.
Cette association est gérée par des grands professionnels depuis longtemps et il serait fort peu modeste de ma part de prétendre vouloir révolutionner son fonctionnement.
À mes yeux, l’APST a deux missions fondamentales. La première : assurer sa solidité à long terme pour être capable de faire face aux grands aléas, dans un monde de plus en plus incertain.
Beaucoup a déjà été fait pour mettre l’association à l’abri et la situation financière de l’APST est meilleure aujourd’hui en termes de fonds propres grâce aux décisions qui ont été prises. Il y aura sûrement encore à faire face aux bouleversements à venir.
La deuxième est de garantir, de la façon la plus sécurisée possible, un nombre croissant d’entreprises.
Dans une période où le nombre de garants se réduit, le rôle de l’APST devient décisif pour assurer la vitalité de notre secteur. Pour ce faire, l’APST doit continuer à se doter d’outils pour mieux évaluer les risques et assurer "au plus juste" les grandes multinationales, tout comme les jeunes pousses.
Je trouve que les décisions visant à réduire le poids des garanties sur les "petits risques" vont dans le bon sens.
Au-delà , étant par ailleurs président des EDV Île-de-France et membre du conseil d’administration, je souhaite accroître les synergies entre les deux associations. Sur "la communication", où les deux associations pourraient mener des opérations communes de mise en valeur de nos métiers, sur le commerce illégal et les travel planners notamment, où toutes les énergies sont nécessaires.
TourMaG - Comment voyez-vous évoluer l’APST dans les prochaines années ?
Lionel Rabiet : Il se trouve qu’avec ma casquette de directeur de Voyages d’exception, j’opère depuis des années sur le marché helvétique.
En Suisse, une entreprise peut en théorie commercialiser des voyages sans garantie financière. En théorie seulement, car les clients suisses sont extrêmement attentifs et vérifient systématiquement que leur agence est bien inscrite au registre des garants, ce qui se matérialise par un petit logo en forme de drapeau suisse sur leur site internet.
En France, c'est une autre histoire. Les clients se croient protégés par défaut et font un peu confiance à n’importe qui. Cette méconnaissance a permis la prolifération des "travel planners" sans garantie, créant cette concurrence déloyale que nous combattons.
En réponse à votre question, je souhaite donc que l'APST devienne une marque de confiance reconnue et recherchée par les voyageurs. Cela demandera de grands investissements et une politique coordonnée de tous les acteurs : entreprises, syndicats, institutions.
TourMaG - Quel message souhaitez-vous faire passer aux adhérents ?
Lionel Rabiet : Je peux dire aux adhérents que s’ils me choisissent, je prendrai mon rôle d’administrateur avec sérieux et que j’aurai à cœur de défendre les intérêts de nos métiers au sein du conseil.
Lionel Rabiet : Il se trouve qu’avec ma casquette de directeur de Voyages d’exception, j’opère depuis des années sur le marché helvétique.
En Suisse, une entreprise peut en théorie commercialiser des voyages sans garantie financière. En théorie seulement, car les clients suisses sont extrêmement attentifs et vérifient systématiquement que leur agence est bien inscrite au registre des garants, ce qui se matérialise par un petit logo en forme de drapeau suisse sur leur site internet.
En France, c'est une autre histoire. Les clients se croient protégés par défaut et font un peu confiance à n’importe qui. Cette méconnaissance a permis la prolifération des "travel planners" sans garantie, créant cette concurrence déloyale que nous combattons.
En réponse à votre question, je souhaite donc que l'APST devienne une marque de confiance reconnue et recherchée par les voyageurs. Cela demandera de grands investissements et une politique coordonnée de tous les acteurs : entreprises, syndicats, institutions.
TourMaG - Quel message souhaitez-vous faire passer aux adhérents ?
Lionel Rabiet : Je peux dire aux adhérents que s’ils me choisissent, je prendrai mon rôle d’administrateur avec sérieux et que j’aurai à cœur de défendre les intérêts de nos métiers au sein du conseil.
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