Jean-Marc Batta, DG de LOOK
Si l’on en croit les commentaires de la presse canadienne, le groupe Transat aimerait « bien trouver des solutions économiquement intéressantes » pour céder ses filiales françaises.
Si Star Airlines fait déjà l’objet de discussions pour trouver le ou les partenaires susceptibles de racheter les parts du groupe Transat, il n’en va pas de même pour Look, en réelle difficulté ou Air Transat qui, malgré de bons résultats, ne tiendrait pas toutes les promesses financières attendues par la direction canadienne.
La vente d’Anyway, véritable ballon d’oxygène dans la trésorerie de Transat ne saurait à elle seule redorer le blason financier du groupe. Jean-Marc Batta, nouveau DG de Look avait annoncé le 14 janvier un CA de 235 millions d’euros pour l’exercice 2003, soit un recul de 19,5 % par rapport à 2002 ( 292 millions d’euros) et une perte de 17,3 millions par rapport aux 5,2 millions de 2002.
Look est passé de 555 000 passagers transportés en 2002 à 431 000 en 2003, enregistrant une baisse de 22,3 %.
Les "marges négatives" des activités françaises
Des résultats qui n'enchantent pas le Groupe qui, dans son dernier communiqué, précise que malgré une hausse de 12,6% du nombre de voyageurs, "les activités françaises (toutes filiales comprises) ont entraîné des revenus inférieurs et des marges négatives pour le trimestre, en raison du repli de 23% des passagers dans le domaine du vol sec".
"Les voyages long-courriers de l'Europe vers les Caraïbes (forfaits) ont connu une hausse des volumes par rapport à l'exercice précédent, tant chez Vacances Air Transat (France) que chez Look Voyages Ceci même si, globalement, "les revenus et les dépenses ont diminué au cours du premier trimestre par rapport à la même période de 2003, se traduisant par des marges similaires".
Toutefois, insiste le communiqué, Look Voyages a connu des baisses importantes de volume et de prix dans le domaine du vol sec". Ce n'est pas la première fois que des rumeurs font état de la vente du TO, remarque Jean-Marc Batta qui estime que Transat a, par des actes tels que la recapitalisation et le repositionnement du voyagiste, démontré qu'il ne cherchait pas à se débarrasser de Look.
"Nous sommes en progression de 26% sur l'été pour les forfaits..."
"C'est vrai que notre activité vols secs a souffert mais nous sommes en progression de 26% sur l'été pour les forfaits, ce qui démontre que l'option vers plus de production est la bonne." Enfin, il ne croit pas à l'hypothèse d'une vente, alors même que Transat a manifesté sa volonté d'implantation en France, Look en étant "le vaisseau amiral".
Notons que Vacances Air Transat, autre filiale française du Groupe, qui devait changer de nom pour d’évidentes raisons marketing, ne semble pas pressée d’engager sa mutation. Selon nos confrères canadiens, des discussions seraient engagées avec un ou deux TO européens pour la reprise de la marque Look.
Sauf concrétisation rapide, la fusion des activités entre Vacances Air Transat et Look pourrait bien être d’actualité avant la fin juin prochain.
Affaire à suivre...
Si Star Airlines fait déjà l’objet de discussions pour trouver le ou les partenaires susceptibles de racheter les parts du groupe Transat, il n’en va pas de même pour Look, en réelle difficulté ou Air Transat qui, malgré de bons résultats, ne tiendrait pas toutes les promesses financières attendues par la direction canadienne.
La vente d’Anyway, véritable ballon d’oxygène dans la trésorerie de Transat ne saurait à elle seule redorer le blason financier du groupe. Jean-Marc Batta, nouveau DG de Look avait annoncé le 14 janvier un CA de 235 millions d’euros pour l’exercice 2003, soit un recul de 19,5 % par rapport à 2002 ( 292 millions d’euros) et une perte de 17,3 millions par rapport aux 5,2 millions de 2002.
Look est passé de 555 000 passagers transportés en 2002 à 431 000 en 2003, enregistrant une baisse de 22,3 %.
Les "marges négatives" des activités françaises
Des résultats qui n'enchantent pas le Groupe qui, dans son dernier communiqué, précise que malgré une hausse de 12,6% du nombre de voyageurs, "les activités françaises (toutes filiales comprises) ont entraîné des revenus inférieurs et des marges négatives pour le trimestre, en raison du repli de 23% des passagers dans le domaine du vol sec".
"Les voyages long-courriers de l'Europe vers les Caraïbes (forfaits) ont connu une hausse des volumes par rapport à l'exercice précédent, tant chez Vacances Air Transat (France) que chez Look Voyages Ceci même si, globalement, "les revenus et les dépenses ont diminué au cours du premier trimestre par rapport à la même période de 2003, se traduisant par des marges similaires".
Toutefois, insiste le communiqué, Look Voyages a connu des baisses importantes de volume et de prix dans le domaine du vol sec". Ce n'est pas la première fois que des rumeurs font état de la vente du TO, remarque Jean-Marc Batta qui estime que Transat a, par des actes tels que la recapitalisation et le repositionnement du voyagiste, démontré qu'il ne cherchait pas à se débarrasser de Look.
"Nous sommes en progression de 26% sur l'été pour les forfaits..."
"C'est vrai que notre activité vols secs a souffert mais nous sommes en progression de 26% sur l'été pour les forfaits, ce qui démontre que l'option vers plus de production est la bonne." Enfin, il ne croit pas à l'hypothèse d'une vente, alors même que Transat a manifesté sa volonté d'implantation en France, Look en étant "le vaisseau amiral".
Notons que Vacances Air Transat, autre filiale française du Groupe, qui devait changer de nom pour d’évidentes raisons marketing, ne semble pas pressée d’engager sa mutation. Selon nos confrères canadiens, des discussions seraient engagées avec un ou deux TO européens pour la reprise de la marque Look.
Sauf concrétisation rapide, la fusion des activités entre Vacances Air Transat et Look pourrait bien être d’actualité avant la fin juin prochain.
Affaire à suivre...