La guerre du low-cost long-courrier à Paris est officiellement lancée.
Un an après l’annonce de Level, la compagnie low-cost long-courrier du groupe IAG, de vouloir s’implanter à Paris-Orly, l’un de ses Airbus A330 s’est envolé, lundi 2 juillet 2018 en fin de journée, vers Montréal (3 vols par semaine).
Mardi 3 juillet 2018, Level lance une autre route vers Pointe-à-Pitre (Guadeloupe, 4 vols/semaine). Pour New-York et Fort-de-France (Martinique) il faudra patienter jusqu’à début septembre. Avec, dans les quatre cas, un prix d’appel ultra-compétitif à 99 euros l’aller simple.
Présent lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à l’aéroport d’Orly lundi 2 juillet, Willy Walsh, à la tête du groupe IAG, s’est dit « fier d’amener le succès de Level à Paris » où il y a « tellement d’opportunités ». Pour lui, « Paris est la ville idéale pour ouvrir une base car elle a le double avantage de stimuler une énorme demande partout dans le monde, mais constitue aussi un très large marché émetteur ».
Un an après l’annonce de Level, la compagnie low-cost long-courrier du groupe IAG, de vouloir s’implanter à Paris-Orly, l’un de ses Airbus A330 s’est envolé, lundi 2 juillet 2018 en fin de journée, vers Montréal (3 vols par semaine).
Mardi 3 juillet 2018, Level lance une autre route vers Pointe-à-Pitre (Guadeloupe, 4 vols/semaine). Pour New-York et Fort-de-France (Martinique) il faudra patienter jusqu’à début septembre. Avec, dans les quatre cas, un prix d’appel ultra-compétitif à 99 euros l’aller simple.
Présent lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à l’aéroport d’Orly lundi 2 juillet, Willy Walsh, à la tête du groupe IAG, s’est dit « fier d’amener le succès de Level à Paris » où il y a « tellement d’opportunités ». Pour lui, « Paris est la ville idéale pour ouvrir une base car elle a le double avantage de stimuler une énorme demande partout dans le monde, mais constitue aussi un très large marché émetteur ».
Le "meilleur rapport qualité-prix" ?
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Pour Jean-François Morin, directeur général de Level en France, l’objectif pour la compagnie est avant tout de permettre à des personnes qui ne voyagent pas de découvrir le long-courrier, sans sacrifier la qualité.
« Le produit à bord n’est absolument pas low-cost ou dégradé. Nous sommes convaincus que le produit Level est l’un des meilleurs rapport qualité prix du marché. Nous en sommes très fiers », assure-t-il.
A bord, tous les éléments du low-cost sont là. Car si les tarifs de base débutent à 99€ l'aller simple, il faudra remettre la main au portefeuille pour ajouter un bagage, un repas, ou toutes autres options. « On permet de personnaliser le voyage en fonction des besoins et des budgets », estime plutôt le directeur France.
A l’avant des avions, on retrouve une classe eco-premium de 21 sièges. Derrière, 293 sièges en éco (disposés en 2-4-2) avec écrans individuels. A noter que les A330 de Level sont tous équipés de wi-fi à bord, accessible à partir de 8,99 euros.
« Le produit à bord n’est absolument pas low-cost ou dégradé. Nous sommes convaincus que le produit Level est l’un des meilleurs rapport qualité prix du marché. Nous en sommes très fiers », assure-t-il.
A bord, tous les éléments du low-cost sont là. Car si les tarifs de base débutent à 99€ l'aller simple, il faudra remettre la main au portefeuille pour ajouter un bagage, un repas, ou toutes autres options. « On permet de personnaliser le voyage en fonction des besoins et des budgets », estime plutôt le directeur France.
A l’avant des avions, on retrouve une classe eco-premium de 21 sièges. Derrière, 293 sièges en éco (disposés en 2-4-2) avec écrans individuels. A noter que les A330 de Level sont tous équipés de wi-fi à bord, accessible à partir de 8,99 euros.
Une croissance rapide
Prochaine étape pour Level : étendre au plus vite sa nouvelle base parisienne.
Dès l’été 2019, un troisième Airbus A330-200 rejoindra la flotte, devant permettre à la compagnie d’étendre son réseau. Si les prochaines destinations ne sont pas encore connues, le groupe IAG comptera beaucoup dans sa croissance sur la filiale court et moyen-courrier Level qu’il s’apprête à ouvrir le 17 juillet 2018 depuis l’aéroport de Vienne (sur 14 destinations en Europe).
Et quid d’une croissance externe ? Car le groupe britannique rêve aussi de mettre la main sur la première compagnie low-cost long-courrier qu’est Norwegian. Après une première tentative de rachat ce printemps, Willy Walsh affirme qu’il n’a plus eu de contacts avec Norwegian « depuis le début du mois de mai ».
Pour lui, « ils ont prouvé qu’il y a un potentiel incroyable sur le marché du low-cost long-courrier ». « Nous nous intéressons de près à leurs activités. Nous ne ferions pas ça si nous n’étions pas persuadé que ce marché allait fonctionner », affirme aussi Willy Walsh.
Dès l’été 2019, un troisième Airbus A330-200 rejoindra la flotte, devant permettre à la compagnie d’étendre son réseau. Si les prochaines destinations ne sont pas encore connues, le groupe IAG comptera beaucoup dans sa croissance sur la filiale court et moyen-courrier Level qu’il s’apprête à ouvrir le 17 juillet 2018 depuis l’aéroport de Vienne (sur 14 destinations en Europe).
Et quid d’une croissance externe ? Car le groupe britannique rêve aussi de mettre la main sur la première compagnie low-cost long-courrier qu’est Norwegian. Après une première tentative de rachat ce printemps, Willy Walsh affirme qu’il n’a plus eu de contacts avec Norwegian « depuis le début du mois de mai ».
Pour lui, « ils ont prouvé qu’il y a un potentiel incroyable sur le marché du low-cost long-courrier ». « Nous nous intéressons de près à leurs activités. Nous ne ferions pas ça si nous n’étions pas persuadé que ce marché allait fonctionner », affirme aussi Willy Walsh.