Les vols low-cost long-courrier, Ryanair y pense, et en serait même au stade des discussions avancées avec sa consœur Aer Lingus.
"Oui nous envisageons de développer nos activités sur le long-courrier", a indiqué David O'Brien, directeur commercial de la compagnie irlandaise, en marge d'une conférence de presse donnée à Paris mercredi 17 janvier 2018.
La stratégie de Ryanair consisterait à "nourrir" les vols low-cost de sa partenaire Aer Lingus, via son réseau de 87 bases et de 208 aéroports en Europe.
"Sur le concept, nous n'avons pas à négocier car nous sommes entièrement d'accord pour coopérer", a expliqué David O'Brien.
"Le problème se situe actuellement plus sur des questions techniques, comme l'intégrations et les coûts engendrés par les GDS", ajoute Yann Delomez, directeur marketing de Ryanair pour la France.
"Oui nous envisageons de développer nos activités sur le long-courrier", a indiqué David O'Brien, directeur commercial de la compagnie irlandaise, en marge d'une conférence de presse donnée à Paris mercredi 17 janvier 2018.
La stratégie de Ryanair consisterait à "nourrir" les vols low-cost de sa partenaire Aer Lingus, via son réseau de 87 bases et de 208 aéroports en Europe.
"Sur le concept, nous n'avons pas à négocier car nous sommes entièrement d'accord pour coopérer", a expliqué David O'Brien.
"Le problème se situe actuellement plus sur des questions techniques, comme l'intégrations et les coûts engendrés par les GDS", ajoute Yann Delomez, directeur marketing de Ryanair pour la France.
Stratégie de correspondance
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Vers la fin des compagnies low cost ?
Car plutôt que se lancer dans des vols low-cost long-courriers elle-même, Ryanair semble définitivement se tourner vers des accords des vols en correspondance avec des partenaires. D'ailleurs depuis mai 2017, Ryanair commercialise déjà sur son site les vols long-courriers d'Air Europa depuis et vers Madrid.
D'autant plus que, d'après ce qu'avait laissé entendre Marc Rochet, président du directoire d'Air Caraïbes et de French Blue, lors du dernier congrès des Entreprises du voyage en novembre 2017, Michael O'Leary, P-DG de Ryanair aurait raté une tentative récente de lancer ses vols long-courriers.
D'après Marc Rochet, M O'Leary aurait approché Airbus pour une commande d'appareils long-courriers, ce que son conseil d'administration lui aurait refusé. "On ne peut faire qu'une chose en même temps", décrypte Marc Rochet. "On peut être extrêmement efficace sur le low-cost court-courrier, efficace sur le long-courrier, mais le mixte est trop difficile. On ne mélange pas deux métiers, c'est trop complexe".
D'autant plus que, d'après ce qu'avait laissé entendre Marc Rochet, président du directoire d'Air Caraïbes et de French Blue, lors du dernier congrès des Entreprises du voyage en novembre 2017, Michael O'Leary, P-DG de Ryanair aurait raté une tentative récente de lancer ses vols long-courriers.
D'après Marc Rochet, M O'Leary aurait approché Airbus pour une commande d'appareils long-courriers, ce que son conseil d'administration lui aurait refusé. "On ne peut faire qu'une chose en même temps", décrypte Marc Rochet. "On peut être extrêmement efficace sur le low-cost court-courrier, efficace sur le long-courrier, mais le mixte est trop difficile. On ne mélange pas deux métiers, c'est trop complexe".
Une fusion déjà rejetée
Avec sa consœur irlandaise à bas-coûts Aer Lingus, Ryanair a déjà tenté plusieurs rapprochements commerciaux et stratégiques par le passé. En 2013, les autorités européennes de la concurrence avait déjà rejeté, pour la troisième fois, une offre de d'achat de Ryanair sur Aer Lingus.
"Les propositions (de Ryanair) étaient tout simplement inadaptées pour répondre aux problèmes très sérieux de la concurrence que cette acquisition auraient engendrés sur pas moins de 46 liaisons", avait alors fait savoir Joaquin Almunia, commissaire européen à la concurrence. Cela aurait en outre "très probablement conduit à une hausse des prix des billets pour les passagers européens et irlandais", ajoutait-il.
"Les propositions (de Ryanair) étaient tout simplement inadaptées pour répondre aux problèmes très sérieux de la concurrence que cette acquisition auraient engendrés sur pas moins de 46 liaisons", avait alors fait savoir Joaquin Almunia, commissaire européen à la concurrence. Cela aurait en outre "très probablement conduit à une hausse des prix des billets pour les passagers européens et irlandais", ajoutait-il.