Karl Ulrich Garnadt, le PDG de Lufthansa et Andreas Bartels le directeur de la communication lors de la présentation de nouvelle livrée des avions d'Eurowings, la nouvelle entité low-cost du groupe allemand. DR-LAC
Lufthansa va mieux mais doit rester prudente.
Après une année difficile, plombée par les grèves de ses pilotes qui lui ont coûté 232 M€, le groupe vise un résultat opérationnel ajusté en hausse à plus de 1,5 milliard d’euros, après 1,2 milliard en 2014. (voir le détails des résultats ici.)
Carsten Spohr son PDG, assure que toutes ses divisions sont aujourd’hui rentables, avec un profit opérationnel de 1 milliard d’euros.
" Au vu des investissements réalisés dans notre flotte et nos services, nous devons encore faire progresser notre bénéfice d’exploitation. Pour cela, nous avons besoin de structures concurrentielles sur lesquelles nous travaillons " a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
Le PDG évoque certainement le nouveau pôle low-cost Eurowings, dont les détails ont été présentés lors du salon ITB de Berlin.
Des nouvelles lignes long courrier vont être opérées par sa filiale Sun Express et une base va être ouverte à Vienne, sur les terres d’Austrian.
La compagnie autrichienne est d’ailleurs le mauvais élève du groupe, avec un profit opérationnel de 10 millions d’euros contre 25 millions en 2013. Elle a souffert d’une baisse de sa recette sur certaines routes face à la concurrence toujours plus intense des compagnies low-cost.
Notons que ses résultats comprennent également les coûts engagés dans la conclusion d'une nouvelle convention collective de travail avec son personnel.
Après une année difficile, plombée par les grèves de ses pilotes qui lui ont coûté 232 M€, le groupe vise un résultat opérationnel ajusté en hausse à plus de 1,5 milliard d’euros, après 1,2 milliard en 2014. (voir le détails des résultats ici.)
Carsten Spohr son PDG, assure que toutes ses divisions sont aujourd’hui rentables, avec un profit opérationnel de 1 milliard d’euros.
" Au vu des investissements réalisés dans notre flotte et nos services, nous devons encore faire progresser notre bénéfice d’exploitation. Pour cela, nous avons besoin de structures concurrentielles sur lesquelles nous travaillons " a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
Le PDG évoque certainement le nouveau pôle low-cost Eurowings, dont les détails ont été présentés lors du salon ITB de Berlin.
Des nouvelles lignes long courrier vont être opérées par sa filiale Sun Express et une base va être ouverte à Vienne, sur les terres d’Austrian.
La compagnie autrichienne est d’ailleurs le mauvais élève du groupe, avec un profit opérationnel de 10 millions d’euros contre 25 millions en 2013. Elle a souffert d’une baisse de sa recette sur certaines routes face à la concurrence toujours plus intense des compagnies low-cost.
Notons que ses résultats comprennent également les coûts engagés dans la conclusion d'une nouvelle convention collective de travail avec son personnel.
Lufthansa doit encore réduire ses coûts
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Néanmoins, on peut s’interroger sur l’avenir de la compagnie face à l’ouverture d’Eurowings à Vienne.
"Nous n'allons pas cannibaliser Austrian. Au contraire, Eurowings va nous permettre de nous redévelopper sur des routes où la compagnie ne pouvait plus opérer faute de rentabilité " assurait Karl Ulrich Garnadt, le président de Lufthansa lors d’une conférence de presse au salon ITB.
Quoi qu’il en soit, Lufthansa va devoir poursuivre ses efforts pour améliorer encore sa situation financière.
Les bénéfices de son programme SCORE, un vaste plan de restructuration similaire à Tranform pour Air France, ont été totalement annulés par la baisse de la recette unitaire.
Engagé depuis 2011, il devait générer 2,5 milliards d’euros de gains entre 2012, mais les objectifs peinent à être atteints. SCORE va ainsi devenir "une préoccupation permanente du groupe" selon les termes du communiqué de presse.
Reste à savoir si les salariés vont devoir consentir à de nouveaux efforts.
"Nous n'allons pas cannibaliser Austrian. Au contraire, Eurowings va nous permettre de nous redévelopper sur des routes où la compagnie ne pouvait plus opérer faute de rentabilité " assurait Karl Ulrich Garnadt, le président de Lufthansa lors d’une conférence de presse au salon ITB.
Quoi qu’il en soit, Lufthansa va devoir poursuivre ses efforts pour améliorer encore sa situation financière.
Les bénéfices de son programme SCORE, un vaste plan de restructuration similaire à Tranform pour Air France, ont été totalement annulés par la baisse de la recette unitaire.
Engagé depuis 2011, il devait générer 2,5 milliards d’euros de gains entre 2012, mais les objectifs peinent à être atteints. SCORE va ainsi devenir "une préoccupation permanente du groupe" selon les termes du communiqué de presse.
Reste à savoir si les salariés vont devoir consentir à de nouveaux efforts.