Lufthansa veut se désengager de son escale parisienne afin de réduire les coûts et préparer l'arrivée de sa filiale à bas coûts Germanwings. DR
Les temps sont durs pour les salariés de l'escale parisienne de Lufthansa.
Refusant le plan de sauvegarde de l'emploi, qui prévoit de licencier 199 salariés sur les 262 de la compagnie, la quasi totalité du personnel s'est mis en grève du vendredi 29 novembre au dimanche 1 décembre.
Ils déplorent des licenciements jugés injustes et imposés sans concertation.
"La direction refuse le dialogue alors que nous aimerions mettre en place des mesures de départs volontaires" explique Franck Bonot, délégué syndical de l'UNSA.
En effet, 27% des salariés ont plus de 55 ans et pourraient partir en retraite anticipée, évitant ainsi le chômage ou le reclassement chez un sous-traitant.
Car l'objectif de Lufthansa est de reclasser environ 2/3 du personnel chez Paris Customers Assistance, une filiale du Groupe Europe Holding (GEH) spécialisée dans l'assistance aéroportuaire.
GEH travaille notamment avec easyJet, Emirates et British Airways.
Refusant le plan de sauvegarde de l'emploi, qui prévoit de licencier 199 salariés sur les 262 de la compagnie, la quasi totalité du personnel s'est mis en grève du vendredi 29 novembre au dimanche 1 décembre.
Ils déplorent des licenciements jugés injustes et imposés sans concertation.
"La direction refuse le dialogue alors que nous aimerions mettre en place des mesures de départs volontaires" explique Franck Bonot, délégué syndical de l'UNSA.
En effet, 27% des salariés ont plus de 55 ans et pourraient partir en retraite anticipée, évitant ainsi le chômage ou le reclassement chez un sous-traitant.
Car l'objectif de Lufthansa est de reclasser environ 2/3 du personnel chez Paris Customers Assistance, une filiale du Groupe Europe Holding (GEH) spécialisée dans l'assistance aéroportuaire.
GEH travaille notamment avec easyJet, Emirates et British Airways.
La compagnie propose un reclassement chez un sous-traitant
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Lufthansa promet ainsi à ses salariés qui accepteront d'intégrer le sous-traitant GEH le même niveau de rémunération et la prise en compte de l'ancienneté.
Selon certaines sources, elle aurait pour cela provisionné la somme de 18 millions d'euros afin prendre en charge le différentiel de salaires sur les huit prochaines années.
Une somme bien plus élevée que le budget annuel de l'escale parisienne, évalué à 9 millions d'euros par an.
Mais Lufthansa souhaite se désengager progressivement de Charles de Gaulle pour préparer le terrain à l'arrivée de Germanwings, qui devrait assurer ses vols sur CGD en janvier 2014.
Car pour être rentable, sa filiale à bas-coûts doit opérer avec des coûts 20% inférieurs à ceux de Lufthansa.
Or, selon une note interne de l'entreprise, l'escale parisienne affiche l'une des plus faibles productivité d'Europe, avec 8 100 passagers embarqués, contre 14 400 à Madrid ou encore 15 110 à Londres Heathrow.
Lufthansa a donc fait ses comptes. Avec ses propres équipes, elle devait facturer à Germanwings 800 euros par vol pour un service d'assistance au sol.
Si elle externalise et passe par GEH, le coût sera seulement de 620 à 650 euros.
Les responsables de Lufthansa seront présents à Paris, mercredi 4 décembre 2013, afin de négocier avec les salariés. Les syndicats en revanche n'ont pas été conviés.
Une réunion attendue de pied ferme par l'ensemble du personnel. "L'ambiance risque d'être assez tendue car le personnel est très remonté et nous attendons des avancées concrètes" promet Franck Bonot.
Selon certaines sources, elle aurait pour cela provisionné la somme de 18 millions d'euros afin prendre en charge le différentiel de salaires sur les huit prochaines années.
Une somme bien plus élevée que le budget annuel de l'escale parisienne, évalué à 9 millions d'euros par an.
Mais Lufthansa souhaite se désengager progressivement de Charles de Gaulle pour préparer le terrain à l'arrivée de Germanwings, qui devrait assurer ses vols sur CGD en janvier 2014.
Car pour être rentable, sa filiale à bas-coûts doit opérer avec des coûts 20% inférieurs à ceux de Lufthansa.
Or, selon une note interne de l'entreprise, l'escale parisienne affiche l'une des plus faibles productivité d'Europe, avec 8 100 passagers embarqués, contre 14 400 à Madrid ou encore 15 110 à Londres Heathrow.
Lufthansa a donc fait ses comptes. Avec ses propres équipes, elle devait facturer à Germanwings 800 euros par vol pour un service d'assistance au sol.
Si elle externalise et passe par GEH, le coût sera seulement de 620 à 650 euros.
Les responsables de Lufthansa seront présents à Paris, mercredi 4 décembre 2013, afin de négocier avec les salariés. Les syndicats en revanche n'ont pas été conviés.
Une réunion attendue de pied ferme par l'ensemble du personnel. "L'ambiance risque d'être assez tendue car le personnel est très remonté et nous attendons des avancées concrètes" promet Franck Bonot.