Les participants de la convention LEV Auvergne, Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté devant le « Palais de la Reine ». Principal monument d’Antananarivo il fut la demeure officielle des souverains de Madagascar au XIXe siècle - Photo : M.S.
« Tous les ans nous cherchons pour notre convention une destination hors des sentiers battus. L’année dernière, nous étions allés en Ouzbékistan. Cette année, le conseil d'administration hésitait entre l'Ethiopie et Madagascar ».
Cultivée par Danièle Armanhac qui la préside depuis neuf ans, c'est la tradition de Les Entreprises du Voyage (LEV) de cette région. Découvrir, défricher, rechercher des destinations nouvelles avec des intérêts conjoints. Apprendre aussi.
Madagascar a donc été retenue, décision concrétisée à l'IFTM Top Résa en septembre dernier, à l'occasion d'une rencontre avec Roland Ratsiraka, ministre du tourisme de Madagascar, depuis mai 2016.
Yannick Faucon, administrateur, a été chargé de la présidence de cette convention qui a réuni une cinquantaine de participants, partenaires et intervenants compris.
Il était chargé, entre autres tâches, de l'organisation technique. Pas simple ! Une telle mission demande à Madagascar des nerfs solides et une réserve de « Plans B ». Le moins que je puisse dire ici est que le programme n'était pas adapté à la situation.
Certaines informations vérité ont du mal à être dites par les autorités locales. Un exemple : les distances se comptent en heures de trajet et non en kilomètres.
Cela dit, deux mois après le Sommet de la Francophonie à Antananarivo et alors que s'ouvre « L'année du tourisme durable pour le développement » décidée en 2013 par les Nations Unies, un tel choix était aussi en phase avec l'actualité.
Cultivée par Danièle Armanhac qui la préside depuis neuf ans, c'est la tradition de Les Entreprises du Voyage (LEV) de cette région. Découvrir, défricher, rechercher des destinations nouvelles avec des intérêts conjoints. Apprendre aussi.
Madagascar a donc été retenue, décision concrétisée à l'IFTM Top Résa en septembre dernier, à l'occasion d'une rencontre avec Roland Ratsiraka, ministre du tourisme de Madagascar, depuis mai 2016.
Yannick Faucon, administrateur, a été chargé de la présidence de cette convention qui a réuni une cinquantaine de participants, partenaires et intervenants compris.
Il était chargé, entre autres tâches, de l'organisation technique. Pas simple ! Une telle mission demande à Madagascar des nerfs solides et une réserve de « Plans B ». Le moins que je puisse dire ici est que le programme n'était pas adapté à la situation.
Certaines informations vérité ont du mal à être dites par les autorités locales. Un exemple : les distances se comptent en heures de trajet et non en kilomètres.
Cela dit, deux mois après le Sommet de la Francophonie à Antananarivo et alors que s'ouvre « L'année du tourisme durable pour le développement » décidée en 2013 par les Nations Unies, un tel choix était aussi en phase avec l'actualité.
Le trafic touristique progresse régulièrement depuis 2009
Programmée par les spécialistes des voyages responsables, équitables et solidaires, recherchée par ceux que l'on appelle les « grands voyageurs » aguerris et informés, Madagascar est un marché de niche.
A entendre ses dirigeants, le pays souhaite élargir son public. Il s'y prépare en terme de formation, de développement et de standardisation de ses infrastructures, a dit en substance le Ministre du tourisme.
Depuis la dévastatrice crise locale de 2009, Madagascar semble avoir trouvé un équilibre politique. La prochaine élection présidentielle est programmée pour l'automne 2018. Gageons sur la pérennité d’un tel équilibre.
Rappelons qu'en 2009 Madagascar accueillait 165 987 visiteurs non résidents, touristes, voyageurs d'affaires et diaspora confondus (contre 375 010 en 2008).
Depuis 2009, à l'exception de 2013, les chiffres progressent régulièrement.
En 2016, ils ont été 293 185, les visiteurs étrangers. Objectif 2017 ? « Franchir une nouvelle fois la barre des 300 000 et enregistrer pour 2017 une progression de 15% », a déclaré le ministre du tourisme.
A entendre ses dirigeants, le pays souhaite élargir son public. Il s'y prépare en terme de formation, de développement et de standardisation de ses infrastructures, a dit en substance le Ministre du tourisme.
Depuis la dévastatrice crise locale de 2009, Madagascar semble avoir trouvé un équilibre politique. La prochaine élection présidentielle est programmée pour l'automne 2018. Gageons sur la pérennité d’un tel équilibre.
Rappelons qu'en 2009 Madagascar accueillait 165 987 visiteurs non résidents, touristes, voyageurs d'affaires et diaspora confondus (contre 375 010 en 2008).
Depuis 2009, à l'exception de 2013, les chiffres progressent régulièrement.
En 2016, ils ont été 293 185, les visiteurs étrangers. Objectif 2017 ? « Franchir une nouvelle fois la barre des 300 000 et enregistrer pour 2017 une progression de 15% », a déclaré le ministre du tourisme.
« Nous attendons Madagascar sur le marché français »
De gauche à droite : Danièle Armanhac, présidente du LEV régional, Roland Ratsiraka, le ministre du tourisme de Madagascar, Ravatomanga Maminaina, président du groupe Sodiat et Jean-Pierre Mas, président national des Entreprises du Voyage - Photo : M.S.
Hors quelques rares faits divers abondamment relatés, Madagascar est une destination considérée comme sécuritaire, encore faut-il être vigilant et éviter de se balader en petit comité à certaines heures dans certains endroits, comme dans tous les pays du monde.
« Développer le tourisme ne se fait pas sur un claquement de doigt. Il faut une volonté politique. Il faut créer des produits, sensibiliser la population sur l'intérêt d'un tel développement. Que l'Etat travaille en partenariat avec les professionnels du tourisme de Madagascar pour créer cette nouvelle destination, dira Jean-Pierre Mas président national des Entreprises du Voyage.
Nous l'attendons sur le marché français... Il faut faciliter les accès et disposer d'infrastructures d'accueil qui répondent aux normes internationales ». En parlant de « volonté politique », pensait-il seulement à Madagascar ?
Il reste en effet encore beaucoup à faire pour que Madagascar connaisse un véritable développement touristique.
A entendre les pros français et malgaches, il faudrait que les fréquences, les services, les capacités sur les vols domestiques et les tarifs d'Air Madagascar soient revus, améliorés, développés. Il faudrait impérativement améliorer l'état des routes. Il faudrait, il faudrait...
« Développer le tourisme ne se fait pas sur un claquement de doigt. Il faut une volonté politique. Il faut créer des produits, sensibiliser la population sur l'intérêt d'un tel développement. Que l'Etat travaille en partenariat avec les professionnels du tourisme de Madagascar pour créer cette nouvelle destination, dira Jean-Pierre Mas président national des Entreprises du Voyage.
Nous l'attendons sur le marché français... Il faut faciliter les accès et disposer d'infrastructures d'accueil qui répondent aux normes internationales ». En parlant de « volonté politique », pensait-il seulement à Madagascar ?
Il reste en effet encore beaucoup à faire pour que Madagascar connaisse un véritable développement touristique.
A entendre les pros français et malgaches, il faudrait que les fréquences, les services, les capacités sur les vols domestiques et les tarifs d'Air Madagascar soient revus, améliorés, développés. Il faudrait impérativement améliorer l'état des routes. Il faudrait, il faudrait...
Une convention sous le signe du changement
Yannick Faucon avait placé cette convention sous le signe du changement. « Pour grandir, nous devons changer ».
Le changement ça connait les professionnels du voyage. Depuis des lustres, ils vivent avec.
Changement de réglementations, de lois, de communication, d'outils technologiques, de méthodes de ventes et d'achat. La mobilité est sur tous les fronts.
Les destinations changent aussi. Les marchés émetteurs, la France en tête se détournent des best sellers d'hier. Pas envie de les citer. Alors il faut trouver de nouveaux moyen-courriers, long-courriers...
Nous voici à Antananarivo, capitale de Madagascar, en ce lundi 23 janvier. Arrivée à 4h30 du matin à l'hôtel Carlton , "le" 5 étoiles de la capitale, après 11 heures de vol à bord de l’un des deux A340-300 de la compagnie Air Madagascar. Rendez-vous est donné à 11h30 pour une première prise de contact. Faut pas traîner.
La convention, ouverte aux « pros » du tourisme de Madagascar, aura un programme assez dense.
Lundi après-midi et mardi matin, les partenaires, fournisseurs, prestataires vont se succéder à la tribune sur un rythme soutenu. Le mardi après-midi sera en partie consacré à un workshop réunissant prestataires français et malgaches.
Le changement ça connait les professionnels du voyage. Depuis des lustres, ils vivent avec.
Changement de réglementations, de lois, de communication, d'outils technologiques, de méthodes de ventes et d'achat. La mobilité est sur tous les fronts.
Les destinations changent aussi. Les marchés émetteurs, la France en tête se détournent des best sellers d'hier. Pas envie de les citer. Alors il faut trouver de nouveaux moyen-courriers, long-courriers...
Nous voici à Antananarivo, capitale de Madagascar, en ce lundi 23 janvier. Arrivée à 4h30 du matin à l'hôtel Carlton , "le" 5 étoiles de la capitale, après 11 heures de vol à bord de l’un des deux A340-300 de la compagnie Air Madagascar. Rendez-vous est donné à 11h30 pour une première prise de contact. Faut pas traîner.
La convention, ouverte aux « pros » du tourisme de Madagascar, aura un programme assez dense.
Lundi après-midi et mardi matin, les partenaires, fournisseurs, prestataires vont se succéder à la tribune sur un rythme soutenu. Le mardi après-midi sera en partie consacré à un workshop réunissant prestataires français et malgaches.
IATA : les 3 propositions d’accréditation
A l'aéroport de Tamatave, Christine Baal, présidente des Distributeurs de LEV national et représentante d’ECTAA chez IATA et Michel de Blust, Secrétaire Général de l'ECTAA - DR : L.D.
Quelques-uns des grands sujets qui touchent les entreprises du voyage seront abordés. A commencer par IATA, aux critères financiers de plus en plus stricts.
L'Association du transport aérien international fonctionne avec un programme conçu à la fin des années 1970, alors que 100% de la billetterie est électronique. Elle perdrait 5% par an d'agences de voyages accréditées.
Michel de Blust, président de l’ECTAA (Fédération européenne des agents de voyages et des tour-opérateurs), explique : « la nouvelle résolution propose trois types d’accréditation :
- Easy Pay, une accréditation light avec une nouvelle forme de paiement. Pas de critères financiers, pas de dépôt de comptes annuels. Elle est ouverte à toute agence légalement établie dans son pays. En revanche, elle ne donne pas de crédit BSP. Le pré-paiement des ventes via dépôt bancaire ou autres moyens de pré-paiement restent à définir.
- l’Accréditation standard qui, semblable à l’actuelle, comportera une probable limite de crédit. Possibilité de hausse des fees en 2017.
- l’Accréditation « multi country » qui donne la possibilité d’avoir une seule accréditation valable pour plusieurs pays/BSP. Ses critères financiers ne sont pas encore définis ».
Christine Baal, présidente des distributeurs à LEV national et représentante de l’ECTAA chez IATA, intervient à son tour : « attention, Easy Pay ne garantit pas l'obtention automatique de la billetterie par les compagnies ».
Tous les deux, bien rodés dans leur présentation, travaillent sur IATA depuis plus de 10 ans.
Pour une nouvelle gouvernance du programme des agences, l’ECTAA propose, entre autres, la protection contre le risque de faillite des compagnies aériennes, l’ouverture des BSP à tous les nouveaux moyens de paiement. La Fédération œuvre aussi afin d’associer étroitement la distribution à la gouvernance du programme agences.
Face aux règlements BSP qui accélèrent leurs rythmes - bi-mensuels à partir de la première quinzaine d'avril 2017 - les avis sont partagés.
Certains le vivent plus facilement que d'autres. Michel de Blust rappelle que dans une majorité de pays européens les règlements sont même hebdomadaires.
L'Association du transport aérien international fonctionne avec un programme conçu à la fin des années 1970, alors que 100% de la billetterie est électronique. Elle perdrait 5% par an d'agences de voyages accréditées.
Michel de Blust, président de l’ECTAA (Fédération européenne des agents de voyages et des tour-opérateurs), explique : « la nouvelle résolution propose trois types d’accréditation :
- Easy Pay, une accréditation light avec une nouvelle forme de paiement. Pas de critères financiers, pas de dépôt de comptes annuels. Elle est ouverte à toute agence légalement établie dans son pays. En revanche, elle ne donne pas de crédit BSP. Le pré-paiement des ventes via dépôt bancaire ou autres moyens de pré-paiement restent à définir.
- l’Accréditation standard qui, semblable à l’actuelle, comportera une probable limite de crédit. Possibilité de hausse des fees en 2017.
- l’Accréditation « multi country » qui donne la possibilité d’avoir une seule accréditation valable pour plusieurs pays/BSP. Ses critères financiers ne sont pas encore définis ».
Christine Baal, présidente des distributeurs à LEV national et représentante de l’ECTAA chez IATA, intervient à son tour : « attention, Easy Pay ne garantit pas l'obtention automatique de la billetterie par les compagnies ».
Tous les deux, bien rodés dans leur présentation, travaillent sur IATA depuis plus de 10 ans.
Pour une nouvelle gouvernance du programme des agences, l’ECTAA propose, entre autres, la protection contre le risque de faillite des compagnies aériennes, l’ouverture des BSP à tous les nouveaux moyens de paiement. La Fédération œuvre aussi afin d’associer étroitement la distribution à la gouvernance du programme agences.
Face aux règlements BSP qui accélèrent leurs rythmes - bi-mensuels à partir de la première quinzaine d'avril 2017 - les avis sont partagés.
Certains le vivent plus facilement que d'autres. Michel de Blust rappelle que dans une majorité de pays européens les règlements sont même hebdomadaires.
Commerce illégal : Les Entreprises du Voyage attaquent et gagnent. Une première !
Jacques Judéaux ne ménage pas sa peine. Co-président d’Australie Tours, élu au conseil d'administration de l’APST, il en est le trésorier depuis les dernières élections.
A l’APST, ça va et nous en saurons plus à l’occasion de la conférence de presse qu’organise cette semaine la présidente Alix Philipon.
Chez Les Entreprises du Voyage, Jacques Judéaux anime la délégation du Commerce Illégal, lancée avec Jean-Pierre Mas. Les travaux portent leurs fruits.
En 2016, 88 dossiers ont été ouverts et traités au sein de cette délégation. Ils proviennent pour la plupart d’agences adhérentes.
51 dossiers ont été réglés grâce à l’intervention du LEV et 6 ont été classés pour manque de preuve permettant d’étayer le dossier et de constater le commerce illégal.
« Les agences européennes et non-européennes non immatriculées qui vendent des prestations touristiques à destination des consommateurs français représentent un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur », précise Jacques Judéaux.
Il demande aux adhérents qui constatent l’exercice illégal de la profession de constituer un dossier solide avec noms, forme juridique, capture d’écran, documents publicitaires, bulletins d’inscriptions, etc.
A la demande de LEV, la DGCCRF procédera ensuite à des enquêtes administratives. La condamnation pénale entraînera des amendes et un risque de paraître sur le casier judiciaire.
Pour la 1ère fois depuis la nouvelle loi, un jugement favorable a été rendu en première instance et confirmé en appel. Il condamne une entreprise non immatriculée au registre d’Atout France. CTM Evasion, qui réalisait de la billetterie affinitaire, a été condamnée à 4 500 euros d’amende.
Pour une autre société organisant des voyages « plongée » sur la Mer Rouge, Les Entreprises du Voyage ont eu un jugement favorable devant le TGI de Paris. Il y a eu appel. La procédure se poursuit, mais la société s’est immatriculée entre temps, ce qui constitue aussi une victoire.
Les Entreprises du Voyage se sont constituées partie civile à la plainte déjà en cours déposée par la famille d’une victime décédée lors d’un voyage. L’organisme faisait voyager sans immatriculation des personnes en situation de handicap !
Enfin, deux agences réceptives indiennes ont été citées à comparaître. Elles développent des sites en français en s’adressant clairement et directement à la clientèle française.
Parmi les interventions, une synthèse de la « loi travail » vue sous l’angle des TPE et PME a suscité l’intérêt des participants. Nous y reviendrons.
A l’APST, ça va et nous en saurons plus à l’occasion de la conférence de presse qu’organise cette semaine la présidente Alix Philipon.
Chez Les Entreprises du Voyage, Jacques Judéaux anime la délégation du Commerce Illégal, lancée avec Jean-Pierre Mas. Les travaux portent leurs fruits.
En 2016, 88 dossiers ont été ouverts et traités au sein de cette délégation. Ils proviennent pour la plupart d’agences adhérentes.
51 dossiers ont été réglés grâce à l’intervention du LEV et 6 ont été classés pour manque de preuve permettant d’étayer le dossier et de constater le commerce illégal.
« Les agences européennes et non-européennes non immatriculées qui vendent des prestations touristiques à destination des consommateurs français représentent un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur », précise Jacques Judéaux.
Il demande aux adhérents qui constatent l’exercice illégal de la profession de constituer un dossier solide avec noms, forme juridique, capture d’écran, documents publicitaires, bulletins d’inscriptions, etc.
A la demande de LEV, la DGCCRF procédera ensuite à des enquêtes administratives. La condamnation pénale entraînera des amendes et un risque de paraître sur le casier judiciaire.
Pour la 1ère fois depuis la nouvelle loi, un jugement favorable a été rendu en première instance et confirmé en appel. Il condamne une entreprise non immatriculée au registre d’Atout France. CTM Evasion, qui réalisait de la billetterie affinitaire, a été condamnée à 4 500 euros d’amende.
Pour une autre société organisant des voyages « plongée » sur la Mer Rouge, Les Entreprises du Voyage ont eu un jugement favorable devant le TGI de Paris. Il y a eu appel. La procédure se poursuit, mais la société s’est immatriculée entre temps, ce qui constitue aussi une victoire.
Les Entreprises du Voyage se sont constituées partie civile à la plainte déjà en cours déposée par la famille d’une victime décédée lors d’un voyage. L’organisme faisait voyager sans immatriculation des personnes en situation de handicap !
Enfin, deux agences réceptives indiennes ont été citées à comparaître. Elles développent des sites en français en s’adressant clairement et directement à la clientèle française.
Parmi les interventions, une synthèse de la « loi travail » vue sous l’angle des TPE et PME a suscité l’intérêt des participants. Nous y reviendrons.
Madagascar, une destination touristique en devenir ?
C'est une même fratrie. A côté de leur père, ils dansent sans musique, sans public, juste pour se faire plaisir - Photo : M.S.
Partagée entre les mondes africain et asiatique, Madagascar possède toutes les cartes de la séduction.
Impossible ici d'éviter le superlatif. Elle est un paradis pour les amoureux de belle nature et de botanique.
Au-delà de ses fameux baobabs - on dénombre 7 variétés - et de ses lémuriens facétieux qui vivent en famille dans ses forêts humides, de ses papillons rares et de ses caméléons géants, sa faune, sa flore sont à nulle autre pareille. Madagascar peut répondre aux attentes des amateurs de plongée sous-marine, de pêche au gros, de randonnée...
Et que dire du peuple malgache sinon qu'il est authentiquement hospitalier, attaché à ses traditions, francophone même dans les villages les plus reculés.
Des lémuriens et des caméléons géants, nous en avons vus à proximité d'Andasibe, notre première étape, située aux portes de l'une des plus grandes forêts primaires du pays.
Cette petite ville est sur la route qui relie Antananarivo à Tamatave. Route étroite et sinueuse à grande circulation, dangereuse (un grave accident de car a eu lieu quelques heures avant le passage d'une partie des participants).
Elle va des hauts plateaux à l'Océan Indien, elle traverse des paysages de toute beauté : rizières en terrasses, forêts de ravenalas (arbres du voyageur), plantations de canne à sucre, forêts humides. On voit aussi des troupes de zébus, des parcelles brûlées...
La déforestation reste l'un des problèmes de Madagascar. Le charbon de bois est essentiel. On brûle pour se nourrir, pour cultiver. Il y a trois siècles, les forêts recouvraient 70% de la superficie de l'île. Un chiffre tombé à 12% aujourd'hui : c'est le chiffre donné par notre guide.
Et puis, il y a tous ces villages d'un autre temps que l’on traverse. Oui, la très grande pauvreté est là. Les besoins sont immenses et cette année, la sécheresse asphyxie les paysans.
Nous sommes en janvier et la saison des pluies tarde, tarde trop. Du jamais vu dit-on !
Impossible ici d'éviter le superlatif. Elle est un paradis pour les amoureux de belle nature et de botanique.
Au-delà de ses fameux baobabs - on dénombre 7 variétés - et de ses lémuriens facétieux qui vivent en famille dans ses forêts humides, de ses papillons rares et de ses caméléons géants, sa faune, sa flore sont à nulle autre pareille. Madagascar peut répondre aux attentes des amateurs de plongée sous-marine, de pêche au gros, de randonnée...
Et que dire du peuple malgache sinon qu'il est authentiquement hospitalier, attaché à ses traditions, francophone même dans les villages les plus reculés.
Des lémuriens et des caméléons géants, nous en avons vus à proximité d'Andasibe, notre première étape, située aux portes de l'une des plus grandes forêts primaires du pays.
Cette petite ville est sur la route qui relie Antananarivo à Tamatave. Route étroite et sinueuse à grande circulation, dangereuse (un grave accident de car a eu lieu quelques heures avant le passage d'une partie des participants).
Elle va des hauts plateaux à l'Océan Indien, elle traverse des paysages de toute beauté : rizières en terrasses, forêts de ravenalas (arbres du voyageur), plantations de canne à sucre, forêts humides. On voit aussi des troupes de zébus, des parcelles brûlées...
La déforestation reste l'un des problèmes de Madagascar. Le charbon de bois est essentiel. On brûle pour se nourrir, pour cultiver. Il y a trois siècles, les forêts recouvraient 70% de la superficie de l'île. Un chiffre tombé à 12% aujourd'hui : c'est le chiffre donné par notre guide.
Et puis, il y a tous ces villages d'un autre temps que l’on traverse. Oui, la très grande pauvreté est là. Les besoins sont immenses et cette année, la sécheresse asphyxie les paysans.
Nous sommes en janvier et la saison des pluies tarde, tarde trop. Du jamais vu dit-on !