Co-présidée par Thierry Schidler et Michel Seyt également président de la FNTV, cette Commission Tourisme bénéficie d'une représentativité qui semblait lui manquer.
"Nous souhaitons que le poids que nous représentons et les valeurs qui nous animent soient reconnus pour être parmi les activités économiques les plus dynamiques de ce pays.
Le tourisme en autocar engendre massivement des sources de revenus et contribue à la création de nombreux emplois. Notre profession mérite d'être entendue et soutenue mais sa place dans l'économie n'est pas reconnue." a déclaré Thierry Schidler.
Les futurs textes régissant les droits des passagers (qui s'élaborent à Bruxelles), la "règle des 12 jours" pour les conducteurs, la classification des autocars, une qualification du fichier qui regroupe et le SNET et la FNTV, sont quelques uns des dossiers qui font l'actualité des autocaristes.
"Nous souhaitons que le poids que nous représentons et les valeurs qui nous animent soient reconnus pour être parmi les activités économiques les plus dynamiques de ce pays.
Le tourisme en autocar engendre massivement des sources de revenus et contribue à la création de nombreux emplois. Notre profession mérite d'être entendue et soutenue mais sa place dans l'économie n'est pas reconnue." a déclaré Thierry Schidler.
Les futurs textes régissant les droits des passagers (qui s'élaborent à Bruxelles), la "règle des 12 jours" pour les conducteurs, la classification des autocars, une qualification du fichier qui regroupe et le SNET et la FNTV, sont quelques uns des dossiers qui font l'actualité des autocaristes.
Et pourquoi pas un peu de romanesque ?
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Qu'attend le client d'un voyage en autocar ? Ce fut le thème d'un premier atelier de travail.
animé notallebt par Jean-Didier Urbain. Ce spécialiste en anthropologie sociale et en tourisme a mis à mal quelques idées reçues. Le client, "ce célèbre inconnu" comme il l'appelle, ne partirait pas en vacances pour faire des rencontres ou découvrir de nouveaux horizons.
Il serait plutôt dans une logique de reconnaissance. Il voudrait de l'aventure mais bien balisée car la moindre défaillance serait inacceptable. Il serait partant pour partager une expérience commune en toute sécurité dans un espace de convivialité.
Le touriste des années 2010 est en quête de rassurance. C'est dire que l'autocar dispose de nombreux atouts à ce détail près, toujours selon l'homme de l'art, "il faudrait lui injecter un peu de romanesque".
animé notallebt par Jean-Didier Urbain. Ce spécialiste en anthropologie sociale et en tourisme a mis à mal quelques idées reçues. Le client, "ce célèbre inconnu" comme il l'appelle, ne partirait pas en vacances pour faire des rencontres ou découvrir de nouveaux horizons.
Il serait plutôt dans une logique de reconnaissance. Il voudrait de l'aventure mais bien balisée car la moindre défaillance serait inacceptable. Il serait partant pour partager une expérience commune en toute sécurité dans un espace de convivialité.
Le touriste des années 2010 est en quête de rassurance. C'est dire que l'autocar dispose de nombreux atouts à ce détail près, toujours selon l'homme de l'art, "il faudrait lui injecter un peu de romanesque".
La marché français, un potentiel encore sous exploité
Et les autocaristes, qui sont-ils ? Alors que l'industrie du tourisme, sous toutes ses formes, est touchée par la crise, ils semblent très offensifs. Ceux d'aujourd'hui sont au moins de la deuxième sinon troisième génération, bien implantés dans leurs régions où ils ont développé des services de proximité et des relations de confiance avec la population. "Nous les avons transporté à l'école. Nous les faisons voyager comme seniors. Nous nous connaissons" explique Christian Guillermin.
Ils savent que le marché français représente un potentiel encore mal exploité. Ils se développent, reprennent des points de ventes." Au début nous avions demandé aux agences de voyages de nous revendre. Nous n'avons pas eu d'écoute. Alors nous l'avons fait. Puis nous sommes devenus producteurs, nous avons monté nos propres programmes."
De "mini réseaux" régionaux les voilà qui passent à la vitesse supérieure en développant un maillage national. Ils disent "on a pas le choix". Ainsi une affaire familiale comme les Transports Guillermin originaires de Roanne, autocaristes de la deuxième génération,sont à la tête de 47 agences de voyages implantées bien au-delà de leur région d'origine.
Ils savent que le marché français représente un potentiel encore mal exploité. Ils se développent, reprennent des points de ventes." Au début nous avions demandé aux agences de voyages de nous revendre. Nous n'avons pas eu d'écoute. Alors nous l'avons fait. Puis nous sommes devenus producteurs, nous avons monté nos propres programmes."
De "mini réseaux" régionaux les voilà qui passent à la vitesse supérieure en développant un maillage national. Ils disent "on a pas le choix". Ainsi une affaire familiale comme les Transports Guillermin originaires de Roanne, autocaristes de la deuxième génération,sont à la tête de 47 agences de voyages implantées bien au-delà de leur région d'origine.
Les agences de voyages, premier vecteur
Et que dire de Michel Salaün. Son nom a beaucoup circulé ces derniers temps pour Wasteels puis pour les Voyages Pauli. Pour la maison Pauli, on le sait ce fut signé la semaine dernière. A ce jour Michel Salaün est à la tête de 80 agences de voyages (la dizaine d'agences Pauli inluses) en France et 19 en Belgique.
Devenu TO multi régional généraliste il fait voyager quelque 70 000 clients par an sous plusieurs marques. En 2008 il a réalisé un CA de 175 M €. Il emploie 730 personnes, gère 8 sociétés de transports qui totalisent 361 véhicules (dont 35 prestigieux "Royal Class") auxquels s'ajoutent maintenant la trentaine d'autocars de l'entreprise Pauli.
Et comme les clients ont évolué et qu'ils ne partent plus en car mais en avion, il commence à mettre ses propres cars à destination. Il envisage même de le faire aux Etats-Unis où les autocars de grand tourisme se distinguent par leur manque de confort et de visibilité. Il est bien parti pour faire traverser l'Atlantique par l'un de ses cars "Prestige".
A partir de 10 000 questionnaires retournés pas ses clients, Stéphane Le Pennec directeur général du groupe Salaün a tracé le portrait de ses clients. Ils habitent en zones rurales attractives. 68 % sont des seniors dynamiques de plus de 60 ans. 62 % voyagent en couple, 13 % seuls et 19 % entre amis.
Ils voyagent "Salaün" en raison du prix (31 %), de la qualité des services (25 %), des prestations complètes (38 %), de la prise en charge à domicile (44 %) qui reste la valeur ajoutée la plus appréciée. Quant au mode de communication, il s'avère que ce sont les agences de voyages qui arrivent en premier (46,3 %), suivies par les opérations "boîtes aux lettres" (30,6 %), et le bouche à oreille (13,2 %). Il reste peu de marge pour les retours sur investissements faits dans les journaux, les affichage, les salons, campagnes TV etc.
Devenu TO multi régional généraliste il fait voyager quelque 70 000 clients par an sous plusieurs marques. En 2008 il a réalisé un CA de 175 M €. Il emploie 730 personnes, gère 8 sociétés de transports qui totalisent 361 véhicules (dont 35 prestigieux "Royal Class") auxquels s'ajoutent maintenant la trentaine d'autocars de l'entreprise Pauli.
Et comme les clients ont évolué et qu'ils ne partent plus en car mais en avion, il commence à mettre ses propres cars à destination. Il envisage même de le faire aux Etats-Unis où les autocars de grand tourisme se distinguent par leur manque de confort et de visibilité. Il est bien parti pour faire traverser l'Atlantique par l'un de ses cars "Prestige".
A partir de 10 000 questionnaires retournés pas ses clients, Stéphane Le Pennec directeur général du groupe Salaün a tracé le portrait de ses clients. Ils habitent en zones rurales attractives. 68 % sont des seniors dynamiques de plus de 60 ans. 62 % voyagent en couple, 13 % seuls et 19 % entre amis.
Ils voyagent "Salaün" en raison du prix (31 %), de la qualité des services (25 %), des prestations complètes (38 %), de la prise en charge à domicile (44 %) qui reste la valeur ajoutée la plus appréciée. Quant au mode de communication, il s'avère que ce sont les agences de voyages qui arrivent en premier (46,3 %), suivies par les opérations "boîtes aux lettres" (30,6 %), et le bouche à oreille (13,2 %). Il reste peu de marge pour les retours sur investissements faits dans les journaux, les affichage, les salons, campagnes TV etc.
Savoir : les ventes générées par Internet ne représentent que 1,9 %.
On le voit, le premier vecteur de clientèle pour les marques commercialisées par l'entreprise Salaün sont bien les agences de voyages. De là à dire que Michel Salaün n'a pas dit son dernier mot et qu'il reste attentif aux fluctuations du marché il n'y a qu'un petit pas à franchir.
On le voit, le premier vecteur de clientèle pour les marques commercialisées par l'entreprise Salaün sont bien les agences de voyages. De là à dire que Michel Salaün n'a pas dit son dernier mot et qu'il reste attentif aux fluctuations du marché il n'y a qu'un petit pas à franchir.