Un appareil Qatar Airways se posant à Nice le 4 juillet, pour la ré-ouverture de la ligne vers Doha © DR Qatar Airways
Depuis plus d'un mois, la crise du Golfe s'enlise.
Lundi 5 juin 2017, Qatar Airways avait suspendu tous ses vols vers l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le royaume du Bahreïn et l'Egypte, et ce "jusqu'à nouvel ordre", précisait la compagnie dans un communiqué.
LIRE : Crise diplomatique au Moyen-Orient : Qatar Airways pourrait-elle rester clouée au sol ?
Depuis, c'est le statu quo, chaque partie campant sur ses positions.
D'un côté, les "frères ennemis" du Qatar continuent de boycotter le pays, l'accusant notamment de soutenir des groupes intégristes islamistes et de se rapprocher de l'Iran, le grand rival de l'Arabie Saoudite.
De l'autre, le petit émirat "attend toujours un motif valable justifiant l'embargo qui lui est imposé", d'après les récentes déclarations d'un ambassadeur qatari dans La Tribune de Genève.
Lundi 5 juin 2017, Qatar Airways avait suspendu tous ses vols vers l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le royaume du Bahreïn et l'Egypte, et ce "jusqu'à nouvel ordre", précisait la compagnie dans un communiqué.
LIRE : Crise diplomatique au Moyen-Orient : Qatar Airways pourrait-elle rester clouée au sol ?
Depuis, c'est le statu quo, chaque partie campant sur ses positions.
D'un côté, les "frères ennemis" du Qatar continuent de boycotter le pays, l'accusant notamment de soutenir des groupes intégristes islamistes et de se rapprocher de l'Iran, le grand rival de l'Arabie Saoudite.
De l'autre, le petit émirat "attend toujours un motif valable justifiant l'embargo qui lui est imposé", d'après les récentes déclarations d'un ambassadeur qatari dans La Tribune de Genève.
L'expansion se poursuit
Autres articles
Ce qui n'empêche pas la compagnie aérienne de continuer à se développer et de poursuivre son plan d'expansion géographique et stratégique.
Car après Nice, Dublin, puis Skopje (Macédoine), Qatar Airways annonce le lancement d'une nouvelle liaison entre Doha et Kiev, effective à partir du 28 août 2017, suivant de peu l'ouverture de Prague le 21 août 2017.
Et le programme de nouveautés long-courrier ne cesse de s'allonger : Canberra, Chiang Mai, Rio de Janeiro, San Francisco ou encore Santiago du Chili, pour un total de 25 nouvelles destinations prévues d'ici la fin 2018.
Dans le même temps, American Airlines a annoncé la fin à son partenariat avec Qatar pour des raisons de querelles autour des subventions publiques toujours supposément perçues par la compagnie.
Cette décision intervient quelques semaines après que Qatar Airways ait annoncé vouloir acquérir 10% du capital de la compagnie américaine.
Car après Nice, Dublin, puis Skopje (Macédoine), Qatar Airways annonce le lancement d'une nouvelle liaison entre Doha et Kiev, effective à partir du 28 août 2017, suivant de peu l'ouverture de Prague le 21 août 2017.
Et le programme de nouveautés long-courrier ne cesse de s'allonger : Canberra, Chiang Mai, Rio de Janeiro, San Francisco ou encore Santiago du Chili, pour un total de 25 nouvelles destinations prévues d'ici la fin 2018.
Dans le même temps, American Airlines a annoncé la fin à son partenariat avec Qatar pour des raisons de querelles autour des subventions publiques toujours supposément perçues par la compagnie.
Cette décision intervient quelques semaines après que Qatar Airways ait annoncé vouloir acquérir 10% du capital de la compagnie américaine.
Un impact économique incertain
Contactée, la direction indique par ailleurs ne pas faire de nouvelles déclarations sur une situation géopolitique dont elle est victime. "A ce stade, nous ne sommes pas concernés", fait savoir le service de presse français de la compagnie.
Il y a une dizaine de jours pourtant, le patron de Qatar Airways, Akbar Al-Baker a dénoncé une stratégie d'"intimidation"" de la part des Etats voisins.
"Nous voulons que nos voisins sachent que ce genre d'intimidation ne fonctionne pas car le peuple du Qatar est très fort. C'est une perte de temps pour eux, pas pour nous", a-t-il lancé lors d'une cérémonie organisée à Doha pour témoigner du soutien de Qatar Airways à l'émir pendant cette crise diplomatique.
S'il a refusé d'avancer des premières estimations chiffrées de l'impact de la crise du Golfe sur les activités de sa compagnie, il a toutefois reconnu que le bilan annuel de Qatar Airways serait affecté.
"Parce que nous avons des coûts supplémentaires pour opérer à l'intérieur et à l'extérieur du pays", Qatar Airways devrait voir ses prochains bénéfices touchés.
En attendant, la compagnie qatari a révélé un bénéfice de 540 millions de dollars sur son dernier exercice annuel qui s'est terminé fin mars 2017. Une hausse de 22% par rapport à l'exercice précédent.
Il y a une dizaine de jours pourtant, le patron de Qatar Airways, Akbar Al-Baker a dénoncé une stratégie d'"intimidation"" de la part des Etats voisins.
"Nous voulons que nos voisins sachent que ce genre d'intimidation ne fonctionne pas car le peuple du Qatar est très fort. C'est une perte de temps pour eux, pas pour nous", a-t-il lancé lors d'une cérémonie organisée à Doha pour témoigner du soutien de Qatar Airways à l'émir pendant cette crise diplomatique.
S'il a refusé d'avancer des premières estimations chiffrées de l'impact de la crise du Golfe sur les activités de sa compagnie, il a toutefois reconnu que le bilan annuel de Qatar Airways serait affecté.
"Parce que nous avons des coûts supplémentaires pour opérer à l'intérieur et à l'extérieur du pays", Qatar Airways devrait voir ses prochains bénéfices touchés.
En attendant, la compagnie qatari a révélé un bénéfice de 540 millions de dollars sur son dernier exercice annuel qui s'est terminé fin mars 2017. Une hausse de 22% par rapport à l'exercice précédent.