
Les luzzu, ces bateaux colorés ornés d'un oeil d'Osiris réputé protéger des dangers de la mer, sont l'un des symboles de Malte. Ici, dans le petit port de pêche de Marsaxlokk - DepositPhotos.com, s4visuals/
En ce début de printemps, un bon gros soleil inonde déjà les îles de Malte, faisant miroiter la promesse de plaisirs balnéaires.
Il serait dommage, cependant, d'y venir seulement pour le soleil, la mer et le sable.
Cet archipel membre de l'Union européenne depuis 2004 et de la zone euro depuis 2008, a bien d'autres choses à offrir, une hospitalité généreuse, une géographique orgueilleuse, une architecture complexe et, bien sûr, depuis l'Antiquité, une histoire rocambolesque à la croisée de tous les mondes.
La position stratégique de Malte au cœur de la Méditerranée, à 90 kilomètres seulement de la Sicile et à 330 km des côtes libyennes, explique bien des choses.
Mais, tout de même, où trouver ailleurs un pareil entrelacs de civilisations, de langues, de patrimoine, de religion ?
Il serait dommage, cependant, d'y venir seulement pour le soleil, la mer et le sable.
Cet archipel membre de l'Union européenne depuis 2004 et de la zone euro depuis 2008, a bien d'autres choses à offrir, une hospitalité généreuse, une géographique orgueilleuse, une architecture complexe et, bien sûr, depuis l'Antiquité, une histoire rocambolesque à la croisée de tous les mondes.
La position stratégique de Malte au cœur de la Méditerranée, à 90 kilomètres seulement de la Sicile et à 330 km des côtes libyennes, explique bien des choses.
Mais, tout de même, où trouver ailleurs un pareil entrelacs de civilisations, de langues, de patrimoine, de religion ?
Raffinement à l'Iniala Harbour House
Pour réussir son séjour, il faut commencer par bien s'installer.
A l'heure où l'Office de Tourisme de Malte met davantage en avant son offre luxe, on n’a que l’embarras du choix.
A La Valette même, l'actuelle capitale, Iniala Harbour House and Residences offre une combinaison réussie de patrimoine maltais traditionnel et de design contemporain.
Perché au sommet du spectaculaire bastion Sainte-Barbara, labellisé Preferred Hotels & Resorts, cet établissement partenaire des réseaux Virtuoso et Serandipians, répartit sur quatre maisons de ville historiques - chacune avec son caractère et sa fonction propres - 23 élégantes chambres et suites.
Elles sont de bonne taille, comme les salles de bains. Leur décoration est très soignée.
Difficile aussi de ne pas être subjugué par les nombreux objets disséminés un peu partout et par les ambiances clair-obscur bien ajustées dans les couloirs.
Le Spa et la piscine extérieure sont un plus, tout comme la rue pentue en escalier - joliment éclairée la nuit - sur laquelle donne l'arrière de l'établissement.
A l'heure où l'Office de Tourisme de Malte met davantage en avant son offre luxe, on n’a que l’embarras du choix.
A La Valette même, l'actuelle capitale, Iniala Harbour House and Residences offre une combinaison réussie de patrimoine maltais traditionnel et de design contemporain.
Perché au sommet du spectaculaire bastion Sainte-Barbara, labellisé Preferred Hotels & Resorts, cet établissement partenaire des réseaux Virtuoso et Serandipians, répartit sur quatre maisons de ville historiques - chacune avec son caractère et sa fonction propres - 23 élégantes chambres et suites.
Elles sont de bonne taille, comme les salles de bains. Leur décoration est très soignée.
Difficile aussi de ne pas être subjugué par les nombreux objets disséminés un peu partout et par les ambiances clair-obscur bien ajustées dans les couloirs.
Le Spa et la piscine extérieure sont un plus, tout comme la rue pentue en escalier - joliment éclairée la nuit - sur laquelle donne l'arrière de l'établissement.
Le charme du Corinthia Palace
Moins sophistiquée mais tout de même très charmante est l'ambiance du Corinthia Palace.
Cet élégant cinq étoiles loge à Attard, près de la résidence officielle du Président de la République maltaise - le Palais San Anton - et des magnifiques jardins publics qui l'entourent.
Lui-même entouré de jolis jardins au naturel, c'est un hôtel de charme avec piscine extérieure, centre de bien-être, salle de sports, conciergerie et restaurant de qualité.
Il propose de très belles suites mais aussi des chambres avec balcon, lumineuses, récemment rafraîchies, décorées assez simplement mais plutôt grandes (on n'en dira pas autant de toutes les salles de bains).
Propriété de la famille Pisani, hôtelier dans d'autres capitales européennes (Londres, Prague ou Lisbonne), le Corinthia Palace, partenaire du réseau Serandipians, a le luxe discret et des prix souvent attrayants, séduisants pour les familles en quête d'évasion, les propriétaires d'animaux (l'hôtel est pet friendly) et les Maltais aisés en week-end.
Cet élégant cinq étoiles loge à Attard, près de la résidence officielle du Président de la République maltaise - le Palais San Anton - et des magnifiques jardins publics qui l'entourent.
Lui-même entouré de jolis jardins au naturel, c'est un hôtel de charme avec piscine extérieure, centre de bien-être, salle de sports, conciergerie et restaurant de qualité.
Il propose de très belles suites mais aussi des chambres avec balcon, lumineuses, récemment rafraîchies, décorées assez simplement mais plutôt grandes (on n'en dira pas autant de toutes les salles de bains).
Propriété de la famille Pisani, hôtelier dans d'autres capitales européennes (Londres, Prague ou Lisbonne), le Corinthia Palace, partenaire du réseau Serandipians, a le luxe discret et des prix souvent attrayants, séduisants pour les familles en quête d'évasion, les propriétaires d'animaux (l'hôtel est pet friendly) et les Maltais aisés en week-end.
Ambiance château au Xara Palace
Encore différente est l'ambiance du Xara Palace. Ce Relais & Châteaux niché sur les hauteurs de Mdina, l'ancienne capitale, est adossé à ses anciennes fortifications.
Aménagé dans un palais du XVIIe rénové avec goût, cet hôtel également partenaire du réseau Serandipians, offre des vues panoramiques fantastiques sur la campagne en contrebas et, au loin, sur la côte maltaise.
Un dédale d'escaliers distribue salons, salles de bains, suites et chambres (19 au total) décorées avec goût (mais chacune de manière différente) avec force peintures originales, tapisseries, textiles anciens.
Ce style résolument palatial promet des séjours romantiques et raffinés, ponctués de belles découvertes gastronomiques.
Aménagé dans un palais du XVIIe rénové avec goût, cet hôtel également partenaire du réseau Serandipians, offre des vues panoramiques fantastiques sur la campagne en contrebas et, au loin, sur la côte maltaise.
Un dédale d'escaliers distribue salons, salles de bains, suites et chambres (19 au total) décorées avec goût (mais chacune de manière différente) avec force peintures originales, tapisseries, textiles anciens.
Ce style résolument palatial promet des séjours romantiques et raffinés, ponctués de belles découvertes gastronomiques.
Approcher au mieux l’âme de Malte
Quel que soit son choix, ces trois établissements sont, parmi d’autres, une base idéale pour partir à la découverte de Malte ou plutôt des îles de Malte car il s'agit bel et bien d'un archipel.
Sur ses (seulement) 316 km2 vivent - tout de même - 550 000 habitants.
L'île principale, la plus habitée, s'appelle Malte, l’île secondaire, Gozo. Entre les deux se dresse la minuscule Comino et ses quelques habitants. Les autres îles et ilots sont déserts.
Au vrai, mieux vaut préparer soigneusement son voyage car pour modeste qu'il soit en taille, cet archipel a beaucoup à offrir : il faut donc faire des choix et ce n'est pas facile.
Toutefois, s’agissant d’un séjour haut de gamme, sur-mesure, l’agence Exclusively Malta a - autant que nous ayons pu en juger - les connexions nécessaires pour faciliter en sus toutes les visites privées que l’on peut désirer : pousser la porte d’un palais familial ancestral, faire vivre des expériences exclusives qui, chacune à sa manière, reflètent la tradition, l’originalité et la créativité de Malte.
Si, en sus, ce séjour so chic est accompagné par un guide qui combine gentillesse et culture comme Pierre Mercieca, on est assuré d’approcher au mieux l’âme complexe de Malte.
« A Malte, il faut étudier deux ans pour devenir guide », insiste ce citoyen franco-maltais qui, né en Tunisie puis élevé en France, a roulé sa bosse dans les meilleurs spots de plongée sous-marine du monde avant de poser sa valise dans le pays de ses ancêtres.
Deux ans, vraiment ? Mais, pourrait-il en être autrement alors qu’il convient de maîtriser le millefeuille de civilisations qui ont façonné Malte depuis le Néolithique ?
Sur ses (seulement) 316 km2 vivent - tout de même - 550 000 habitants.
L'île principale, la plus habitée, s'appelle Malte, l’île secondaire, Gozo. Entre les deux se dresse la minuscule Comino et ses quelques habitants. Les autres îles et ilots sont déserts.
Au vrai, mieux vaut préparer soigneusement son voyage car pour modeste qu'il soit en taille, cet archipel a beaucoup à offrir : il faut donc faire des choix et ce n'est pas facile.
Toutefois, s’agissant d’un séjour haut de gamme, sur-mesure, l’agence Exclusively Malta a - autant que nous ayons pu en juger - les connexions nécessaires pour faciliter en sus toutes les visites privées que l’on peut désirer : pousser la porte d’un palais familial ancestral, faire vivre des expériences exclusives qui, chacune à sa manière, reflètent la tradition, l’originalité et la créativité de Malte.
Si, en sus, ce séjour so chic est accompagné par un guide qui combine gentillesse et culture comme Pierre Mercieca, on est assuré d’approcher au mieux l’âme complexe de Malte.
« A Malte, il faut étudier deux ans pour devenir guide », insiste ce citoyen franco-maltais qui, né en Tunisie puis élevé en France, a roulé sa bosse dans les meilleurs spots de plongée sous-marine du monde avant de poser sa valise dans le pays de ses ancêtres.
Deux ans, vraiment ? Mais, pourrait-il en être autrement alors qu’il convient de maîtriser le millefeuille de civilisations qui ont façonné Malte depuis le Néolithique ?
6 000 ans et toujours mystérieuse
En écoutant Pierre Mercieca, on apprend en effet que des hommes - venus de la Sicile toute proche - ont habité « de manière permanente », à Malte, « dès 6 000 ans avant Jésus-Christ ». Autrement dit depuis le Néolithique.
De la civilisation qu’ils ont développée pendant onze siècles témoignent entre autres sept temples mégalithiques - classés par l’Unesco - et une foule d’objets en pierre (fins outils, superbes statuettes féminines aux formes généreuses) conservés au Musée National d’Archéologie de La Valette.
L’histoire connue de Malte s’est poursuivie avec les Phéniciens (700 av. JC), les Grecs, les Romains avant que l’archipel ne tombe dans le giron de l’empire byzantin, puis soit occupé (au IXe siècle) par les Arabes.
Malte a ensuite vu arriver les Normands, les Angevins, les Aragonais et autres conquérants qui ont régné sur la Sicile toute proche.
A partir du XVIe siècle, Malte a été façonnée par les Chevaliers-Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (encore appelés Chevaliers de Malte).
Chassés de Rhodes par les Ottomans, ils prirent possession de l’archipel avec l’aval de Charles Quint. L’Empereur du Saint empire romain germanique avait bien compris l'utilité de s’appuyer sur cet ordre pour faire pièce aux avancées en Méditerranée des Ottomans, lesquels assiégèrent - en vain - Malte à deux reprises.
De la civilisation qu’ils ont développée pendant onze siècles témoignent entre autres sept temples mégalithiques - classés par l’Unesco - et une foule d’objets en pierre (fins outils, superbes statuettes féminines aux formes généreuses) conservés au Musée National d’Archéologie de La Valette.
L’histoire connue de Malte s’est poursuivie avec les Phéniciens (700 av. JC), les Grecs, les Romains avant que l’archipel ne tombe dans le giron de l’empire byzantin, puis soit occupé (au IXe siècle) par les Arabes.
Malte a ensuite vu arriver les Normands, les Angevins, les Aragonais et autres conquérants qui ont régné sur la Sicile toute proche.
A partir du XVIe siècle, Malte a été façonnée par les Chevaliers-Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (encore appelés Chevaliers de Malte).
Chassés de Rhodes par les Ottomans, ils prirent possession de l’archipel avec l’aval de Charles Quint. L’Empereur du Saint empire romain germanique avait bien compris l'utilité de s’appuyer sur cet ordre pour faire pièce aux avancées en Méditerranée des Ottomans, lesquels assiégèrent - en vain - Malte à deux reprises.
Des confrontations chrétiens - musulmans mais pas que...

Quarante-huitième Grand Maître de l'Ordre de Malte, Jean de Valette a dirigé les Maltais contre les Ottomans lors du "Grand siège" de 1565. Il repose dans la crypte de la co-cathédrale Saint-Jean à La Valette (© PB)
Si l’histoire de Malte bruit de multiples confrontations entre chrétiens et musulmans - Arabes puis Ottomans -, mieux vaut ne pas avoir une vision trop manichéenne de tous ces épisodes.
Si les Arabes ne furent pas tendres et s’illustrèrent dans d’innombrables actes de pirateries en Méditerranée (arraisonnement de bateaux, enlèvement de populations et ventes d’esclaves), tout comme les Ottomans, les chevaliers pratiquèrent également la « course », autrement dit des actes de brigandage maritime assez similaires...
Enfin, après avoir vu passer - brièvement - Bonaparte et ses troupes à la fin de la Révolution française, Malte est devenue colonie britannique en 1800 et l’est restée jusqu’à son indépendance en 1964.
Ces influences à la croisée de tant de mondes expliquent qu’outre l’anglais - ce qui facilite la communication -, l’archipel parle une langue qui n’est qu’à lui, le maltais, mâtinée d’italien, de français et d’anglais mais surtout très largement dérivée de l’arabe.
Autre paradoxe, cet archipel qui, christianisé très tôt par l’apôtre Saint-Paul (il y avait fait naufrage), conserve toujours une grande ferveur catholique, utilise le mot arabe « alla » (sans h, s’il vous plaît) pour dire « Dieu ».
Si les Arabes ne furent pas tendres et s’illustrèrent dans d’innombrables actes de pirateries en Méditerranée (arraisonnement de bateaux, enlèvement de populations et ventes d’esclaves), tout comme les Ottomans, les chevaliers pratiquèrent également la « course », autrement dit des actes de brigandage maritime assez similaires...
Enfin, après avoir vu passer - brièvement - Bonaparte et ses troupes à la fin de la Révolution française, Malte est devenue colonie britannique en 1800 et l’est restée jusqu’à son indépendance en 1964.
Ces influences à la croisée de tant de mondes expliquent qu’outre l’anglais - ce qui facilite la communication -, l’archipel parle une langue qui n’est qu’à lui, le maltais, mâtinée d’italien, de français et d’anglais mais surtout très largement dérivée de l’arabe.
Autre paradoxe, cet archipel qui, christianisé très tôt par l’apôtre Saint-Paul (il y avait fait naufrage), conserve toujours une grande ferveur catholique, utilise le mot arabe « alla » (sans h, s’il vous plaît) pour dire « Dieu ».
Mdina, l'ancienne capitale toujours fortifiée

Dans les rues de Mdina, comme ailleurs, partout des balcons fermés à l'espagnole et des statues de la Vierge (© PB)
Ce puzzle complexe prend vie au fil des visites. Commençons par celle de Mdina (encore un mot arabe qui veut dire « vieille ville ») !
Fondée par les Phéniciens, cette ville qui n’abrite plus guère que 3 000 habitants, a été capitale de Malte jusqu’en 1530.
Conquise par les Arabes au IXe siècle, sa population fut déportée. Deux siècles plus tard, elle fut repeuplée avec des populations emmenées du Maghreb.
Perchée sur une colline éloignée de la mer, c’est encore l’une des villes fortifiées les mieux conservées d’Europe, bien qu’elle ait été en partie détruite d’abord par le séisme de 1693, ensuite par les bombardements alliés de la Seconde guerre mondiale.
Les épais remparts médiévaux enserrent toujours en silence le labyrinthe de placettes et de ruelles sinueuses pavées du même calcaire beige doré dont sont faits maisons et somptueux palais nobiliaires. Et aussi la très baroque cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul construite par les Chevaliers de Malte.
Fondée par les Phéniciens, cette ville qui n’abrite plus guère que 3 000 habitants, a été capitale de Malte jusqu’en 1530.
Conquise par les Arabes au IXe siècle, sa population fut déportée. Deux siècles plus tard, elle fut repeuplée avec des populations emmenées du Maghreb.
Perchée sur une colline éloignée de la mer, c’est encore l’une des villes fortifiées les mieux conservées d’Europe, bien qu’elle ait été en partie détruite d’abord par le séisme de 1693, ensuite par les bombardements alliés de la Seconde guerre mondiale.
Les épais remparts médiévaux enserrent toujours en silence le labyrinthe de placettes et de ruelles sinueuses pavées du même calcaire beige doré dont sont faits maisons et somptueux palais nobiliaires. Et aussi la très baroque cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul construite par les Chevaliers de Malte.
La Valette, un musée à ciel ouvert
Après Mdina, la découverte de La Valette (Valletta en maltais) exige du temps.
C’est l’actuelle capitale. Elle a été construite autour du plus grand port naturel de la Méditerranée, à partir de 1566, à l'initiative de Jean Parisot de Valette, grand maître de l’Ordre de Malte.
A midi, puis de nouveau à 16 heures, en écho à l’histoire guerrière désormais apaisée de l’archipel, on tire le canon (à blanc, bien sûr !) depuis la Saluting Battery, une plate-forme cérémoniale située près des délicieux jardins d’Upper Barraca.
Dans le cadre d’une visite privée, on peut s’approcher des pièces d’artillerie (arrachées aux Français en 1803 !) et des officiants en uniforme des gardes britanniques prompts à vous détailler les arrière-plans historiques de cette tradition...
Depuis la Saluting Battery, la vue est splendide sur le port et sur Birgu, Senglea et Bormla, les trois villes fortifiées qui font face à La Valette.
Ensuite, il fait bon se perdre les rues de La Valette, ponctuées de cabines téléphoniques rouges (souvenir des Britanniques) et bordées de belles maisons aux balcons en bois colorés, fermés par des vitres, à la manière espagnole.
Chemin faisant, on passe devant le bâtiment moderne du nouveau Parlement, fait lui aussi de calcaire blond : il a été dessiné il y a quelque vingt ans par l’architecte italien Renzo Piano dans le cadre du réaménagement des portes de la ville.
On reste surtout stupéfait devant l’abondance de bâtiments historiques, baroques, pour la plupart, presque tous construits par et pour les Chevaliers de Malte. Devant le nombre d’églises, aussi.
Ne dit-on pas que Malte en compte autant que de jours de l’année ?
Le joyau, c’est bien entendu l’imposante co-cathédrale Saint-Jean bâtie dans les années 1570 par l'architecte Gerolamo Cassar pour les Chevaliers de Saint-Jean. Elle compte une nef centrale et huit chapelles latérales, autant que de langues parlées par les Chevaliers de l’Ordre !
Si l’aspect extérieur est austère, sa décoration intérieure, baroquissime, éblouissante d’or, de marbre, de sculptures, de fresques, laisse bouche bée. Tout comme le sol couvert par les 405 plaques commémoratives en marbre polychrome qui rendent hommage aux omniprésents chevaliers de Saint-Jean. Les grands-maîtres de l’Ordre, eux, reposent dans la crypte...
L’autre trésor de cette cathédrale, c’est bien sûr « La Décollation de Saint-Jean Baptiste » (entendez par là, la décapitation), l’une des cinq œuvres peintes par Le Caravage à Malte où il s’était réfugié quelque temps après avoir été condamné à mort à Rome.
C’est l’actuelle capitale. Elle a été construite autour du plus grand port naturel de la Méditerranée, à partir de 1566, à l'initiative de Jean Parisot de Valette, grand maître de l’Ordre de Malte.
A midi, puis de nouveau à 16 heures, en écho à l’histoire guerrière désormais apaisée de l’archipel, on tire le canon (à blanc, bien sûr !) depuis la Saluting Battery, une plate-forme cérémoniale située près des délicieux jardins d’Upper Barraca.
Dans le cadre d’une visite privée, on peut s’approcher des pièces d’artillerie (arrachées aux Français en 1803 !) et des officiants en uniforme des gardes britanniques prompts à vous détailler les arrière-plans historiques de cette tradition...
Depuis la Saluting Battery, la vue est splendide sur le port et sur Birgu, Senglea et Bormla, les trois villes fortifiées qui font face à La Valette.
Ensuite, il fait bon se perdre les rues de La Valette, ponctuées de cabines téléphoniques rouges (souvenir des Britanniques) et bordées de belles maisons aux balcons en bois colorés, fermés par des vitres, à la manière espagnole.
Chemin faisant, on passe devant le bâtiment moderne du nouveau Parlement, fait lui aussi de calcaire blond : il a été dessiné il y a quelque vingt ans par l’architecte italien Renzo Piano dans le cadre du réaménagement des portes de la ville.
On reste surtout stupéfait devant l’abondance de bâtiments historiques, baroques, pour la plupart, presque tous construits par et pour les Chevaliers de Malte. Devant le nombre d’églises, aussi.
Ne dit-on pas que Malte en compte autant que de jours de l’année ?
Le joyau, c’est bien entendu l’imposante co-cathédrale Saint-Jean bâtie dans les années 1570 par l'architecte Gerolamo Cassar pour les Chevaliers de Saint-Jean. Elle compte une nef centrale et huit chapelles latérales, autant que de langues parlées par les Chevaliers de l’Ordre !
Si l’aspect extérieur est austère, sa décoration intérieure, baroquissime, éblouissante d’or, de marbre, de sculptures, de fresques, laisse bouche bée. Tout comme le sol couvert par les 405 plaques commémoratives en marbre polychrome qui rendent hommage aux omniprésents chevaliers de Saint-Jean. Les grands-maîtres de l’Ordre, eux, reposent dans la crypte...
L’autre trésor de cette cathédrale, c’est bien sûr « La Décollation de Saint-Jean Baptiste » (entendez par là, la décapitation), l’une des cinq œuvres peintes par Le Caravage à Malte où il s’était réfugié quelque temps après avoir été condamné à mort à Rome.
Gozo, brillante île secondaire
Pour approfondir sa découverte de Malte, il faut ensuite filer à Gozo, l’île « secondaire ».
Des ferries y conduisent à heures fixes mais dans le cadre d’un voyage haut de gamme, mieux vaut louer un speed boat, au départ de la Marina de La Valette.
La traversée (45 minutes) permet de profiter de la beauté sauvage des côtes déchiquetées et d’apercevoir quelques-unes des grottes creusées par la mer qui se sont prêtées à bien des récits légendaires.
Par exemple, celui selon lequel Ulysse, au retour de la guerre de Troie, se serait laissé séduire par la nymphe Calypso dont il serait resté prisonnier sept longues années.
L’exploration de Gozo se fait ensuite en jeep ou voiturettes électriques, ce qui permet de filer, à sa guise, sur les routes sinueuses (mais, hélas, pas forcément d’éviter les embouteillages qui sont une des plaies de Malte !), d’admirer des vallées pittoresques, des falaises abruptes aperçues un peu plus tôt depuis la mer, de découvrir les salines taillées dans les rochers sur la côte nord, de faire trois pas sur des sentiers côtiers et de se prélasser un moment sur la plage avant de découvrir Victoria.
Victoria, c'est la capitale insulaire. Les petites rues qui débordent de boutiques de souvenirs, vêtements et gourmandises locales, conduisent à la place Saint Georges où se dresse la basilique du même nom.
En voilà une qui n’a pas volé son surnom « d'église dorée » ! Elle en met en effet plein la vue avec ses fresques, ses marbres et ses stucs dorés, mais comme le temps file vite, on ne s’y attarde pas trop pour profiter de la citadelle de Victoria, de ses petites rues et surtout de ses remparts qui offrent une vue panoramique sur toute l’île !
A Gozo, le plus stupéfiant, ce sont cependant, près de la ville de Xagħra, les deux temples de Ġgantija. Entourés d'un mur d'enceinte, ils datent de 3600 av. JC et seraient plus anciens que les pyramides d'Égypte !
Leurs énormes blocs de calcaire disposés en motifs complexes sont loin d’avoir livré tous leurs secrets. Il semble cependant acquis que l’on y venait de loin pour y vénérer une encore mystérieuse déesse de la fertilité.
Le retour en speedboat donne la liberté de faire un dernier tour le long des côtes de Gozo et d’admirer Inland Sea, la petite mer intérieure formée il y a milliers d’années par l’effondrement de deux grottes calcaires.
L’approche de La Valette laisse ensuite stupéfait : grands immeubles et hôtels poussent en rangs serrés sur le front de mer et ce n’est pas fini, si l’on en juge par le nombre de grues à l’ouvrage !
Des ferries y conduisent à heures fixes mais dans le cadre d’un voyage haut de gamme, mieux vaut louer un speed boat, au départ de la Marina de La Valette.
La traversée (45 minutes) permet de profiter de la beauté sauvage des côtes déchiquetées et d’apercevoir quelques-unes des grottes creusées par la mer qui se sont prêtées à bien des récits légendaires.
Par exemple, celui selon lequel Ulysse, au retour de la guerre de Troie, se serait laissé séduire par la nymphe Calypso dont il serait resté prisonnier sept longues années.
L’exploration de Gozo se fait ensuite en jeep ou voiturettes électriques, ce qui permet de filer, à sa guise, sur les routes sinueuses (mais, hélas, pas forcément d’éviter les embouteillages qui sont une des plaies de Malte !), d’admirer des vallées pittoresques, des falaises abruptes aperçues un peu plus tôt depuis la mer, de découvrir les salines taillées dans les rochers sur la côte nord, de faire trois pas sur des sentiers côtiers et de se prélasser un moment sur la plage avant de découvrir Victoria.
Victoria, c'est la capitale insulaire. Les petites rues qui débordent de boutiques de souvenirs, vêtements et gourmandises locales, conduisent à la place Saint Georges où se dresse la basilique du même nom.
En voilà une qui n’a pas volé son surnom « d'église dorée » ! Elle en met en effet plein la vue avec ses fresques, ses marbres et ses stucs dorés, mais comme le temps file vite, on ne s’y attarde pas trop pour profiter de la citadelle de Victoria, de ses petites rues et surtout de ses remparts qui offrent une vue panoramique sur toute l’île !
A Gozo, le plus stupéfiant, ce sont cependant, près de la ville de Xagħra, les deux temples de Ġgantija. Entourés d'un mur d'enceinte, ils datent de 3600 av. JC et seraient plus anciens que les pyramides d'Égypte !
Leurs énormes blocs de calcaire disposés en motifs complexes sont loin d’avoir livré tous leurs secrets. Il semble cependant acquis que l’on y venait de loin pour y vénérer une encore mystérieuse déesse de la fertilité.
Le retour en speedboat donne la liberté de faire un dernier tour le long des côtes de Gozo et d’admirer Inland Sea, la petite mer intérieure formée il y a milliers d’années par l’effondrement de deux grottes calcaires.
L’approche de La Valette laisse ensuite stupéfait : grands immeubles et hôtels poussent en rangs serrés sur le front de mer et ce n’est pas fini, si l’on en juge par le nombre de grues à l’ouvrage !
Expériences
Cette découverte de Malte n’aurait pas la même saveur si elle n’était pas ponctuée de rencontres avec des habitants disposés à la confidence.
Par exemple, Michael Lanfranco qui, à Mdina, fait visiter le palais ancestral de sa famille, ou, à Mdina toujours, Francesco Sotana qui confie les secrets de fabrication d’instruments de musique locaux, d’abord une simple flûte toute simple taillée dans une mince tige de roseau, puis une cornemuse équipée d’un sac en peau de chèvre.
Ou encore, à la sortie d’un déjeuner champêtre, un artisan passé maître dans l’art du tissage sur un métier traditionnel... Et aussi, à la veille d'un dîner, une virée dans la campagne en voitures de collection.
Malte se complairait-elle seulement dans ses traditions ? Que nenni !
Un autre jour, la visite de l’atelier du styliste Luke Azzopardi confirme la vitalité de la créativité contemporaine. Chez Luke Azzopardi, la mode rencontre volontiers l’art.
L’homme manie avec délicatesse les plus belles matières pour créer sa collection de prêt-à-porter mais aussi, sur commande, réaliser des pièces uniques faites de tissus chatoyants, de broderies, de drapés, d’énormes manches ballon.
Pas étonnant qu'il soit à la tête de l’une des maisons de mode les plus prestigieuses de l’archipel !
Par exemple, Michael Lanfranco qui, à Mdina, fait visiter le palais ancestral de sa famille, ou, à Mdina toujours, Francesco Sotana qui confie les secrets de fabrication d’instruments de musique locaux, d’abord une simple flûte toute simple taillée dans une mince tige de roseau, puis une cornemuse équipée d’un sac en peau de chèvre.
Ou encore, à la sortie d’un déjeuner champêtre, un artisan passé maître dans l’art du tissage sur un métier traditionnel... Et aussi, à la veille d'un dîner, une virée dans la campagne en voitures de collection.
Malte se complairait-elle seulement dans ses traditions ? Que nenni !
Un autre jour, la visite de l’atelier du styliste Luke Azzopardi confirme la vitalité de la créativité contemporaine. Chez Luke Azzopardi, la mode rencontre volontiers l’art.
L’homme manie avec délicatesse les plus belles matières pour créer sa collection de prêt-à-porter mais aussi, sur commande, réaliser des pièces uniques faites de tissus chatoyants, de broderies, de drapés, d’énormes manches ballon.
Pas étonnant qu'il soit à la tête de l’une des maisons de mode les plus prestigieuses de l’archipel !
Plaisirs de la table

Deux fois par jour, un tir au canon - à blanc - a lieu depuis la Saluting Battery de La Valette (© PB)
Les plaisirs de la table sont aussi l'un des agréments d’un voyage à Malte.
La gastronomie locale est un joyeux mélange de saveurs méditerranéennes rehaussées de touches arabes et britanniques, dans laquelle excellent désormais une grosse poignée de tables étoilées.
Tout en offrant une vue époustouflante sur le port de La Valette, ION Harbour, le restaurant sur le toit de l’Iniala Harbour House and Residences propose, sous la houlette du chef Simon Rogan (deux étoiles Michelin), un inventif voyage gastronomique de haut vol, avec de jolies assiettes accompagnées d’une sélection de vins internationaux parfaitement ajustée à chaque plat.
Moins flamboyante mais néanmoins excellente est la table du The de Mondion (une étoile Michelin), le restaurant du The Xara Palace Relais & Châteaux, blotti sur une charmante placette au coin de la rue. Faite d’associations judicieuses, sa cuisine excelle notamment dans les spécialités locales comme les escargots, le filet de bœuf Scottona ou le lapin mijoté en sauce.
Quant à la cuisine italienne du restaurant Corinthia Palace où l’on a dîné, un soir, d’une burrata, d’un filet de daurade et d’un granité de grenade, elle combine joliment, par petite touches, modernité et tradition.
La gastronomie locale est un joyeux mélange de saveurs méditerranéennes rehaussées de touches arabes et britanniques, dans laquelle excellent désormais une grosse poignée de tables étoilées.
Tout en offrant une vue époustouflante sur le port de La Valette, ION Harbour, le restaurant sur le toit de l’Iniala Harbour House and Residences propose, sous la houlette du chef Simon Rogan (deux étoiles Michelin), un inventif voyage gastronomique de haut vol, avec de jolies assiettes accompagnées d’une sélection de vins internationaux parfaitement ajustée à chaque plat.
Moins flamboyante mais néanmoins excellente est la table du The de Mondion (une étoile Michelin), le restaurant du The Xara Palace Relais & Châteaux, blotti sur une charmante placette au coin de la rue. Faite d’associations judicieuses, sa cuisine excelle notamment dans les spécialités locales comme les escargots, le filet de bœuf Scottona ou le lapin mijoté en sauce.
Quant à la cuisine italienne du restaurant Corinthia Palace où l’on a dîné, un soir, d’une burrata, d’un filet de daurade et d’un granité de grenade, elle combine joliment, par petite touches, modernité et tradition.
Cuisine du quotidien

Les pastizzi sont des chaussons de pâte feuilletée fourrée de ricotta ou de purée de pois - Photo PB
Pour être tissée de simplicité, la cuisine du quotidien n’en est pas moins savoureuse. En témoigne le pique-nique dégusté sous un parasol, sur une plage de Gozo.
Pour l’occasion, Ana, une Ukrainienne installée à Malte depuis 2017, avait préparé des plats du quotidien, tels que salade de tomates ou de pommes de terre, purée de fèves, caponata, ġbejniet (petits fromages de brebis) et fruits frais. Le moment passé ensemble n’en a pas moins été délicieux.
La partie de campagne au milieu des oliveraies de la propriété de Charly et Bella au nom (Nxxi ta’ naxxiegha) imprononçable par un Européen, a fourni l’occasion d’une seconde cure de simplicité au charme tout aussi incontestable.
Pour arriver chez Charly et Bella, il faut, depuis La Valette, rouler un bon moment dans une verte campagne peuplée d'oliviers et de vignes, puis, marquer une pause à la chapelle de Bingemma Gap.
Perchée sur une hauteur, celle-ci offre une vue époustouflante jusqu’à la mer et sur un pan de la Victoria Line (« Lignes de Victoria ») qui est rien moins que... la « Grande muraille » locale !
Construite par l'armée britannique à la fin du XIXe siècle pour se prémunir contre toute tentative de débarquement, doublée par un sentier qui permet de la suivre à pied, la Victoria Line s'étire sur 12 kilomètres d’est en ouest de l’île de Malte.
Un peu loin, il n’y a qu’à bifurquer à droite dans un chemin de terre pour trouver Charly faisant griller des saucisses dans un four, Bella en train de mettre le couvert sur une nappe à carreaux et Rodrigue finissant de préparer la pâte des pastizzi.
Les pastizzi, ce sont des chaussons de pâte feuilletée fourrée de ricotta ou de purée de pois.
Malgré les conseils avisés de Rodrigue, chacun mesure bientôt combien est délicat le tour de main pour fermer l’aumônière en pâte...
Un fois ces délicieux en-cas cuits par Charly, il n’y a plus qu’à les déguster accompagné d’un verre de Girgentina (cépage blanc local) ou de Ġellewża (rouge local)...
Pour l’occasion, Ana, une Ukrainienne installée à Malte depuis 2017, avait préparé des plats du quotidien, tels que salade de tomates ou de pommes de terre, purée de fèves, caponata, ġbejniet (petits fromages de brebis) et fruits frais. Le moment passé ensemble n’en a pas moins été délicieux.
La partie de campagne au milieu des oliveraies de la propriété de Charly et Bella au nom (Nxxi ta’ naxxiegha) imprononçable par un Européen, a fourni l’occasion d’une seconde cure de simplicité au charme tout aussi incontestable.
Pour arriver chez Charly et Bella, il faut, depuis La Valette, rouler un bon moment dans une verte campagne peuplée d'oliviers et de vignes, puis, marquer une pause à la chapelle de Bingemma Gap.
Perchée sur une hauteur, celle-ci offre une vue époustouflante jusqu’à la mer et sur un pan de la Victoria Line (« Lignes de Victoria ») qui est rien moins que... la « Grande muraille » locale !
Construite par l'armée britannique à la fin du XIXe siècle pour se prémunir contre toute tentative de débarquement, doublée par un sentier qui permet de la suivre à pied, la Victoria Line s'étire sur 12 kilomètres d’est en ouest de l’île de Malte.
Un peu loin, il n’y a qu’à bifurquer à droite dans un chemin de terre pour trouver Charly faisant griller des saucisses dans un four, Bella en train de mettre le couvert sur une nappe à carreaux et Rodrigue finissant de préparer la pâte des pastizzi.
Les pastizzi, ce sont des chaussons de pâte feuilletée fourrée de ricotta ou de purée de pois.
Malgré les conseils avisés de Rodrigue, chacun mesure bientôt combien est délicat le tour de main pour fermer l’aumônière en pâte...
Un fois ces délicieux en-cas cuits par Charly, il n’y a plus qu’à les déguster accompagné d’un verre de Girgentina (cépage blanc local) ou de Ġellewża (rouge local)...
Vins élaborés

Mark Borg explique comment les petits vignobles locaux, vendangés à la main, arrivent à exprimer toutes les saveurs du « terroir » maltais - Photo PB
Ces cépages locaux, nous les avons retrouvés, composant des vins bien plus élaborés, le dernier soir de notre périple à Malte.
Cette soirée-là, était organisé un dîner privé à la cave Markus Divinus, dans les hautes plaines de Dingli.
Un chef avait préparé pas moins de neuf assiettes, toutes très sophistiquées. Chacune a été servie, accompagnée d’un nectar soigneusement choisi par Mark Borg, propriétaire du lieu et vigneron.
A chaque fois, Mark Borg a expliqué, toujours avec passion et sans ménager son temps, comment les petits vignobles locaux - à faible rendement - vendangés à la main arrivent à exprimer toutes les saveurs du « terroir » maltais.
On l’écoute évidemment, ébahi, parler en orfèvre des savants assemblages réalisés entre cépages indigènes et cépages internationaux. Ses vins, complexes, aux arômes élégants, justifient d'ailleurs, pour la plupart, leur prix : de 58 à 220€ la bouteille...
Après cela, il a bien fallu, à regret, dire bye bye à Malte... Mais, c'est sûr, on y reviendra !
Lire aussi : Malte intensifie sa visibilité en France
Cette soirée-là, était organisé un dîner privé à la cave Markus Divinus, dans les hautes plaines de Dingli.
Un chef avait préparé pas moins de neuf assiettes, toutes très sophistiquées. Chacune a été servie, accompagnée d’un nectar soigneusement choisi par Mark Borg, propriétaire du lieu et vigneron.
A chaque fois, Mark Borg a expliqué, toujours avec passion et sans ménager son temps, comment les petits vignobles locaux - à faible rendement - vendangés à la main arrivent à exprimer toutes les saveurs du « terroir » maltais.
On l’écoute évidemment, ébahi, parler en orfèvre des savants assemblages réalisés entre cépages indigènes et cépages internationaux. Ses vins, complexes, aux arômes élégants, justifient d'ailleurs, pour la plupart, leur prix : de 58 à 220€ la bouteille...
Après cela, il a bien fallu, à regret, dire bye bye à Malte... Mais, c'est sûr, on y reviendra !
Lire aussi : Malte intensifie sa visibilité en France