Marco Vasco réfléchit à l'ouverture d'une agence de voyages

Intégré au pôle voyage du groupe Figaro en novembre 2017, aux côtés des Maisons du Voyage, Marco Vasco signe sa meilleure année en 2018.

Son chiffre d’affaires flirte avec les 70 millions d’euros, soit une augmentation de 8% de son CA par rapport à 2017 et un excédent brut d'exploitation de 3%.

Positionné sur le segment du voyage sur-mesure haut de gamme, le pôle voyage du Figaro pèse désormais 120 millions d'euros de chiffre d’affaires et compte 400 collaborateurs au total.

« Nous devenons un acteur qui compte et consolidons notre place de numéro 2, derrière Voyageurs du Monde, sur un segment très convoité du sur-mesure », affirme Alexandre Vercoutre, fraîchement nommé directeur général de Marco Vasco.

Maisons du Voyage et Marco Vasco ce sont « deux marques très complémentaires », selon le DG de Marco Vasco, mais à l’image différente : « traditionnelle et orientée vers la culture pour Les Maisons du Voyage. Marco Vasco vient du web et a une image forte lifestyle. »

L’intégration de cette dernière au groupe de presse lui a permis de profiter d’une notoriété. « Nous avons pu réaliser des actions d’autopromotion dans les colonnes du magazine que nous n’aurions pas pu nous offrir », précise le DG.

Ensemble, les deux marques partagent les « best practices » et quelques outils, notamment en matière de RH. Ainsi que de l'expérience de l'une ou l'autre. Ce qui pousse Marco Vasco à s'interroger sur l'ouverture d'une agence de voyages.

La constitution d'un pôle voyage puissant s'inscrit dans la stratégie de diversification, hors média, du Figaro. « En 2018, d’autres cibles ont été analysées, au regard du marché en pleine consolidation », précise Alexandre Vercoutre.

Actuellement, Marco Vasco cherche à recruter 35 collaborateurs, essentiellement des conseillers de voyages. 20 postes ont été créés pour accompagner la croissance.

« Nous avons un fort taux de turn over, constate Rémi Campet, DRH de Marco Vasco. Il est lié à la fonction commerciale et à la conjoncture. Cela s’explique également par le profil, très mobile, de nos collaborateurs. »

Pour remédier à ce problème, l’entreprise a mis en place plusieurs actions pour fidéliser ses salariés. En interne, son école des ventes forme aux outils et process et accompagne les nouvelles recrues.

Ensuite, la rémunération est basée sur un fixe et une part variable qui favorise la performance. Les salariés de la marque ont, par ailleurs, bénéficié de la prime Macron.

En amont du processus de recrutement, Marco Vasco s’est doté d’un bot sur Facebook. « Cela nous permet de nous faire connaître de manière différente et de générer des candidatures. »

En décembre 2018, Marco Vasco a ouvert un bureau à Rennes.

« Cela nous a permis d’embaucher des profils expérimentés, que l’on ne trouvait plus en Île-de-France. C’est aussi une demande de nos salariés de quitter Paris », explique Rémi Campet.

L’entreprise réfléchit à une prochaine ouverture de bureau au cours de l’année 2019.