Parvenir à faire venir au Maroc plus de 10 millions de touristes pose le problème du transport aérien. Jusqu’à présent, un opérateur avait la main mise, pour ne pas dire le monopole, sur le trafic entre le Maroc et l’Europe : la Royal Air Maroc. Elle opérait aussi bien les vols réguliers que les vols « touristiques » autrement dit "charter.
Il a donc été décidé de provoquer une scission des activités de la compagnie avec la création d’une filiale indépendante, STT qui prendrait en charge ce que l’on pourrait appeler le transport de masse.
Pratiquement la restructuration de la RAM va s’opérer comme suit : dans un premier temps, la compagnie va créer une filiale, la STT (Société de Transport Touristique- le nom commercial est encore à déterminer). Celle-ci va reprendre une partie de la flotte actuelle de la compagnie et son portefeuille clientèle de type charter.
le nouveau pôle charter créera une activité low-cost
Khalim Ghellab, ministre du Transport, nous a confié lors d’un point presse impromptu « En séparant ainsi le trafic régulier et le trafic charter ainsi que les vols à tarif réduit, nous allons transformer un groupe aérien classique en une entreprise moderne et dynamique.
En effet, les cadres de chacune d’entre elles auront des missions plus cohérentes et plus logiques. Ils ne devront plus vendre en même temps des vols où les services haut de gamme et individualité des clients priment et ceux dont c’est l’aspect tarifaire et groupe qui ont la priorité ».
Ce faisant, le ministre souligne la souplesse de gestion qui sera de mise dans le nouveau groupe. « Pour les vols réguliers dont l’aspect conjoncturel de l’économe mondiale est moins sensible, la RAM va assurer un service optimal.
En ce qui concerne les vols charters et low fare, la nouvelle compagnie va pouvoir jouer sur différents aspects qualité, prix, souplesse manageriale ». Au départ, le capital de la STT sera de 100 % RAM. Mais il est prévu qu’il pourra s’ouvrir à des capitaux privés.
Quant au côté opérationnel, il sera très rapide : dès le mois de juin 2003 des vols seront opérés avec la nouvelle compagnie, vols que l’on pourrait considérer comme tests. Fin septembre, l’entièreté des opérations charter aura basculée. Dans la foulée, le nouveau pôle charter s’est vu confié la mission de créer une activité low-cost.
Les low cost complément pour les marchés non exploités par la RAM
La mission de celle-ci étant de relier de manière régulière les principales villes européennes avec les plus importantes destinations touristiques marocaines. Quant au niveau tarifaire de la branche low cost de la nouvelle compagnie, c’est très simple : «Il sera de – 20 % par rapport aux prix pratiqués par le RAM. » et pour ce qui est des destinations aussi bien low cost que charter : « Les marchés prioritaires seront l’Allemagne, l’Italie et la Grande Bretagne »
En tout état de cause, le ministre prévoit que la nouvelle compagnie « transportera 4 millions de passagers dans les 7 à 8 ans à venir. » Pour les vols à bas prix, le ministre des Transports nous a confié qu’il comptait ouvrir le ciel marocain aux compagnies spécialisées. Tout en refusant de reconnaître que le Maroc était en cours de tractation avec des compagnies comme Ryanair ou Easyjet, il a néanmoins reconnu implicitement que des négociations étaient en cours.
« Les low cost sont un complément pour les marchés non exploités par la RAM. Il faut également reconnaître que ces compagnies créent des marché au départ des régions non desservies par les compagnies nationales. Aussi, nous n’excluons pas de soutenir le lancement de l’une ou l’autre ligne à bas tarif, pour autant que notre soutien corresponde à la législation européenne ».
Quant à savoir avec quelle compagnie, mystère et boule de gomme. Tout au plus, Yves Panneels, porte parole de Virgin Express nous a déclaré qu’aucune route vers le Maroc n’étaient à l’étude dans sa compagnie. Mais en regardant la carte des dessertes de la RAM on devrait pouvoir se faire une petite idée...
Il a donc été décidé de provoquer une scission des activités de la compagnie avec la création d’une filiale indépendante, STT qui prendrait en charge ce que l’on pourrait appeler le transport de masse.
Pratiquement la restructuration de la RAM va s’opérer comme suit : dans un premier temps, la compagnie va créer une filiale, la STT (Société de Transport Touristique- le nom commercial est encore à déterminer). Celle-ci va reprendre une partie de la flotte actuelle de la compagnie et son portefeuille clientèle de type charter.
le nouveau pôle charter créera une activité low-cost
Khalim Ghellab, ministre du Transport, nous a confié lors d’un point presse impromptu « En séparant ainsi le trafic régulier et le trafic charter ainsi que les vols à tarif réduit, nous allons transformer un groupe aérien classique en une entreprise moderne et dynamique.
En effet, les cadres de chacune d’entre elles auront des missions plus cohérentes et plus logiques. Ils ne devront plus vendre en même temps des vols où les services haut de gamme et individualité des clients priment et ceux dont c’est l’aspect tarifaire et groupe qui ont la priorité ».
Ce faisant, le ministre souligne la souplesse de gestion qui sera de mise dans le nouveau groupe. « Pour les vols réguliers dont l’aspect conjoncturel de l’économe mondiale est moins sensible, la RAM va assurer un service optimal.
En ce qui concerne les vols charters et low fare, la nouvelle compagnie va pouvoir jouer sur différents aspects qualité, prix, souplesse manageriale ». Au départ, le capital de la STT sera de 100 % RAM. Mais il est prévu qu’il pourra s’ouvrir à des capitaux privés.
Quant au côté opérationnel, il sera très rapide : dès le mois de juin 2003 des vols seront opérés avec la nouvelle compagnie, vols que l’on pourrait considérer comme tests. Fin septembre, l’entièreté des opérations charter aura basculée. Dans la foulée, le nouveau pôle charter s’est vu confié la mission de créer une activité low-cost.
Les low cost complément pour les marchés non exploités par la RAM
La mission de celle-ci étant de relier de manière régulière les principales villes européennes avec les plus importantes destinations touristiques marocaines. Quant au niveau tarifaire de la branche low cost de la nouvelle compagnie, c’est très simple : «Il sera de – 20 % par rapport aux prix pratiqués par le RAM. » et pour ce qui est des destinations aussi bien low cost que charter : « Les marchés prioritaires seront l’Allemagne, l’Italie et la Grande Bretagne »
En tout état de cause, le ministre prévoit que la nouvelle compagnie « transportera 4 millions de passagers dans les 7 à 8 ans à venir. » Pour les vols à bas prix, le ministre des Transports nous a confié qu’il comptait ouvrir le ciel marocain aux compagnies spécialisées. Tout en refusant de reconnaître que le Maroc était en cours de tractation avec des compagnies comme Ryanair ou Easyjet, il a néanmoins reconnu implicitement que des négociations étaient en cours.
« Les low cost sont un complément pour les marchés non exploités par la RAM. Il faut également reconnaître que ces compagnies créent des marché au départ des régions non desservies par les compagnies nationales. Aussi, nous n’excluons pas de soutenir le lancement de l’une ou l’autre ligne à bas tarif, pour autant que notre soutien corresponde à la législation européenne ».
Quant à savoir avec quelle compagnie, mystère et boule de gomme. Tout au plus, Yves Panneels, porte parole de Virgin Express nous a déclaré qu’aucune route vers le Maroc n’étaient à l’étude dans sa compagnie. Mais en regardant la carte des dessertes de la RAM on devrait pouvoir se faire une petite idée...