Bruno Gallois, DG de Marsans Transtours
TourMaG.com - Quel est le "panier moyen" de Marsans Transtours et comment évolue-t-il ?
Bruno Gallois :"Il est aux alentours de 1000 euros. Il a baissé d'environ 3 à 4% du fait de la chute du dollar et de la diminution du coûts des voyages en général..."
T.M.com - Comment évaluez-vous l'année écoulée ?
B.G.: "C'est une année bizarre. Elle avait très bien débuté ce qui nous a fait mettre la barre à 20% de progression, ce que nous avions réussi jusqu'à fin mai puis ensuite on a assisté à un effritement continu et on va finir à plus 10%."
T.M.com - Pourquoi un tel décalage ?
B.G.: "Je ne sais pas vraiment, en dehors des phénomènes objectifs tels l'énorme impact des cyclones cette année en République Dominicaine puis à Cuba..."
T.M.com - Précisément, comment voyez-vous l'évolution de la Rep Dom, compte tenu de l'offre importante mise sur le marché ?
B.G.: "Je pense qu'il va y avoir une auto régulation. C'est inévitable. En ce qui nous concerne, cela reste une destination majeure puisque nous détenons avec 55 000 passagers, environ 20% du marché français.
Nous restons leaders et on pense encore creuser l'écart avec la mise en place de départs des régions (Marseille, Lyon, Nantes, Toulouse, Mulhouse et Paris, avec un toucher pour Marseille et Toulouse..."
T.M.com - Plus globalement, quelles sont les pays qui ont bien marché et ceux qui s'avèrent plus problématiques ?
B.G.: "L'hiver dernier la République Dominicaine avait très bien marché, de même que le Mexique et le Brésil où, pour la première année, nous avons réalisé 6 000 pax. Nous avons très bien travaillé en Croatie également avec 8 000 passagers et également à Prague que nous avons démarré cet été.
La Russie et Cuba restent, avec 25 000 et 13 000 pax respectivement, nos 2e et 3e meilleures destinations ex aequo avec le Mexique pour la dernière.
Bref. Globalement, on peut dire que toutes les destinations ont bien marché, excepté l'Espagne et le Portugal qui ont chuté de 20%. En revanche, nous ne comprenons pas pourquoi, le Brésil ne décolle pas cette année..."
T.M.com - D'un point de vue stratégique, quelles sont les orientations pays pour cette année ?
B.G.: "Nous allons consolider le Mexique qu'on prévoit d'élever au même niveau que la Rep Dom. Par ailleurs, je crois que Cuba se stabilisera et j'espère qu'on arrivera à développer le Brésil.
Sur le Vieux continent, outre la Finlande (Laponie) que nous venons de lancer, nous allons développer l'Europe centrale avec le démarrage de la Bulgarie où nous mettrons en place une centaine de sièges. De manière plus générale nous aimerions couvrir ces nouveaux marchés tels la Slovénie et le Monténégro..."
T.M.com - Par combien d'agences êtes-vous distribué ?
B.G.: "Aujourd'hui nous sommes référencés dans tous les réseaux et vendus par 3 à 3 500 agences."
T.M.com - Quid de votre présence et de votre stratégie produit sur Internet ?
B.G.: "Je crois qu'il faut que nous investissions davantage dans cette technologie et puissions accroître le stock disponible. Nous allons particulièrement revoir complètement notre site B2B ( www.marsans.to qui aujourd'hui ne représente que 5% de nos ventes.
La prochaine version sera plus complète, plus performantes et comprendra davantage de fonctionnalités. Notre objectif est d'arriver à 50% de vente avec cet outil en 2006."
Propos recueillis par Jean da LUZ - redaction@tourmag.com
Bruno Gallois :"Il est aux alentours de 1000 euros. Il a baissé d'environ 3 à 4% du fait de la chute du dollar et de la diminution du coûts des voyages en général..."
T.M.com - Comment évaluez-vous l'année écoulée ?
B.G.: "C'est une année bizarre. Elle avait très bien débuté ce qui nous a fait mettre la barre à 20% de progression, ce que nous avions réussi jusqu'à fin mai puis ensuite on a assisté à un effritement continu et on va finir à plus 10%."
T.M.com - Pourquoi un tel décalage ?
B.G.: "Je ne sais pas vraiment, en dehors des phénomènes objectifs tels l'énorme impact des cyclones cette année en République Dominicaine puis à Cuba..."
T.M.com - Précisément, comment voyez-vous l'évolution de la Rep Dom, compte tenu de l'offre importante mise sur le marché ?
B.G.: "Je pense qu'il va y avoir une auto régulation. C'est inévitable. En ce qui nous concerne, cela reste une destination majeure puisque nous détenons avec 55 000 passagers, environ 20% du marché français.
Nous restons leaders et on pense encore creuser l'écart avec la mise en place de départs des régions (Marseille, Lyon, Nantes, Toulouse, Mulhouse et Paris, avec un toucher pour Marseille et Toulouse..."
T.M.com - Plus globalement, quelles sont les pays qui ont bien marché et ceux qui s'avèrent plus problématiques ?
B.G.: "L'hiver dernier la République Dominicaine avait très bien marché, de même que le Mexique et le Brésil où, pour la première année, nous avons réalisé 6 000 pax. Nous avons très bien travaillé en Croatie également avec 8 000 passagers et également à Prague que nous avons démarré cet été.
La Russie et Cuba restent, avec 25 000 et 13 000 pax respectivement, nos 2e et 3e meilleures destinations ex aequo avec le Mexique pour la dernière.
Bref. Globalement, on peut dire que toutes les destinations ont bien marché, excepté l'Espagne et le Portugal qui ont chuté de 20%. En revanche, nous ne comprenons pas pourquoi, le Brésil ne décolle pas cette année..."
T.M.com - D'un point de vue stratégique, quelles sont les orientations pays pour cette année ?
B.G.: "Nous allons consolider le Mexique qu'on prévoit d'élever au même niveau que la Rep Dom. Par ailleurs, je crois que Cuba se stabilisera et j'espère qu'on arrivera à développer le Brésil.
Sur le Vieux continent, outre la Finlande (Laponie) que nous venons de lancer, nous allons développer l'Europe centrale avec le démarrage de la Bulgarie où nous mettrons en place une centaine de sièges. De manière plus générale nous aimerions couvrir ces nouveaux marchés tels la Slovénie et le Monténégro..."
T.M.com - Par combien d'agences êtes-vous distribué ?
B.G.: "Aujourd'hui nous sommes référencés dans tous les réseaux et vendus par 3 à 3 500 agences."
T.M.com - Quid de votre présence et de votre stratégie produit sur Internet ?
B.G.: "Je crois qu'il faut que nous investissions davantage dans cette technologie et puissions accroître le stock disponible. Nous allons particulièrement revoir complètement notre site B2B ( www.marsans.to qui aujourd'hui ne représente que 5% de nos ventes.
La prochaine version sera plus complète, plus performantes et comprendra davantage de fonctionnalités. Notre objectif est d'arriver à 50% de vente avec cet outil en 2006."
Propos recueillis par Jean da LUZ - redaction@tourmag.com