
Bruno Galloir, président du dernier Congrès du SNAV à Mérida (Mexique)
Marsans-Transtours détonne. Alors que la plupart des TO ont enregistré une année 2003 plutôt moyenne, voire en baisse par rapport à 2002, son chiffre d’affaires a de quoi faire pâlir d’envie les concurrents. Il s’envole pour l'année écoulée de 56%, à 137 millions d’euros, contre 90 millions d’euros l’an dernier, pour un résultat net qui devrait être positif.
Le nombre de client est évidemment lui aussi nettement en hausse, atteignant plus de 110000 PAX de novembre 2002 à octobre 2003, contre plus de 80 000 sur la période précédente. A noter que la hausse en terme de clients atteint 48% pour Marsans et 22% sur les destinations de Transtours.
Les raisons du succès sont toutes trouvées : Marsans est d’abord positionné sur des axes épargnés par les épisodes du Sars et de la guerre en Irak. Le TO enregistre ainsi une progression sur toutes ces destinations, à l’exception des Baléares, en baisse de 5%.
Pour le reste, c’est carton plein : la République Dominicaine, première destination de Marsans, enregistre même la meilleure progression, en passant de moins de 30000 PAX en 2002 à près de 45000 PAX l’an dernier.
Passer la barre des 170 millions d’euros en 2004
« Nous représentons désormais un quart du marché TO sur la destination », se réjouit Bruno Gallois. Le directeur général de Marsans France ne s’arrête toutefois pas à ces éléments conjoncturels : « nous nous sommes engagés sur des destinations en y mettant les moyens et nous avons aussi pris des risques », insiste-t-il.
Pour 2004, Marsans Transtours reste sur l’offensive en tablant sur une hausse de 25% du chiffre d’affaires. L’objectif est clair : passer la barre des 170 millions d’euros.
Pour ce faire, le TO a augmenté le nombre de sièges à risques, avec 130 000 cette année au lieu de près de 100 000 sièges l’an dernier. Parmi les destinations qui ont fait l’objet de ce renforcement, Marsans maintient la pression sur la République Dominicaine avec 56 000 sièges. Transtours intensifie de son côté sa présence en République Tchèque en affrétant un vol hebdomadaire de 100 places.
Le TO poursuit aussi son développement sur la Croatie, qui se voit assigner un objectif de 9 000 PAX en 2004. Autre priorité chez Marsans : le Brésil. Depuis le 19 décembre et jusqu’au 30 avril, Marsans s’est engagé sur 8000 sièges à risque sur Salvador.
Ce charter pourrait être prolongé mais pas question de le poursuivre sur l’été. « Nous ne voulons pas non plus prendre des risques pour le plaisir de prendre des risques », sourit Bruno Gallois, « pour l’heure, cela nous semble encore trop tôt pour un charter à l’année ».
Dernier axe du développement du TO en 2004 : les croisières. Le TO propose notamment une nouvelle croisière de 14 jours sur la Volga, d’Astrakhan à Moscou, et un nouveau programme de 8 jours sur le Douro, au Portugal.
Enfin, une croisière aux Caraïbes entièrement francophone est en préparation au départ de Saint-Domingue. Bruno Gallois a donc préparé ses armes : « le tout c’est de toujours avoir un coup d’avance et une idée en plus ».
Le nombre de client est évidemment lui aussi nettement en hausse, atteignant plus de 110000 PAX de novembre 2002 à octobre 2003, contre plus de 80 000 sur la période précédente. A noter que la hausse en terme de clients atteint 48% pour Marsans et 22% sur les destinations de Transtours.
Les raisons du succès sont toutes trouvées : Marsans est d’abord positionné sur des axes épargnés par les épisodes du Sars et de la guerre en Irak. Le TO enregistre ainsi une progression sur toutes ces destinations, à l’exception des Baléares, en baisse de 5%.
Pour le reste, c’est carton plein : la République Dominicaine, première destination de Marsans, enregistre même la meilleure progression, en passant de moins de 30000 PAX en 2002 à près de 45000 PAX l’an dernier.
Passer la barre des 170 millions d’euros en 2004
« Nous représentons désormais un quart du marché TO sur la destination », se réjouit Bruno Gallois. Le directeur général de Marsans France ne s’arrête toutefois pas à ces éléments conjoncturels : « nous nous sommes engagés sur des destinations en y mettant les moyens et nous avons aussi pris des risques », insiste-t-il.
Pour 2004, Marsans Transtours reste sur l’offensive en tablant sur une hausse de 25% du chiffre d’affaires. L’objectif est clair : passer la barre des 170 millions d’euros.
Pour ce faire, le TO a augmenté le nombre de sièges à risques, avec 130 000 cette année au lieu de près de 100 000 sièges l’an dernier. Parmi les destinations qui ont fait l’objet de ce renforcement, Marsans maintient la pression sur la République Dominicaine avec 56 000 sièges. Transtours intensifie de son côté sa présence en République Tchèque en affrétant un vol hebdomadaire de 100 places.
Le TO poursuit aussi son développement sur la Croatie, qui se voit assigner un objectif de 9 000 PAX en 2004. Autre priorité chez Marsans : le Brésil. Depuis le 19 décembre et jusqu’au 30 avril, Marsans s’est engagé sur 8000 sièges à risque sur Salvador.
Ce charter pourrait être prolongé mais pas question de le poursuivre sur l’été. « Nous ne voulons pas non plus prendre des risques pour le plaisir de prendre des risques », sourit Bruno Gallois, « pour l’heure, cela nous semble encore trop tôt pour un charter à l’année ».
Dernier axe du développement du TO en 2004 : les croisières. Le TO propose notamment une nouvelle croisière de 14 jours sur la Volga, d’Astrakhan à Moscou, et un nouveau programme de 8 jours sur le Douro, au Portugal.
Enfin, une croisière aux Caraïbes entièrement francophone est en préparation au départ de Saint-Domingue. Bruno Gallois a donc préparé ses armes : « le tout c’est de toujours avoir un coup d’avance et une idée en plus ».