la low cost ne résiste pas aux tarifs du ferroviaire !
Selon les responsables d'easyjet, les créneaux horaires insuffisants et les taxes trop élevées, expliqueraient cette décision, la Cie préférant utiliser les créneaux horaires libérés pour des destinations plus rentables au départ d’Orly.
Malgré un coefficient de remplissage moyen de 82 % depuis le début de l’année 2004, "easyJet n’a pu faire face à la politique de pression systématique sur les prix entreprise par la SNCF pour reprendre des parts de marché à l’aérien sur l’axe Marseille-Paris."
Elle déclare par ailleurs rester intéressée par Marseille Provence, notamment avec son projet d’aérogare bas tarif, afin d’y développer des lignes vers des destinations européennes.
"A ce titre, rappelle l'aéroport Marseille-Provence, il convient de rappeler que les compagnies et passagers aériens supportent l’ensemble des charges liées à leur transport (notamment celles relatives à la sûreté), à l’inverse du transport ferroviaire où ces charges reposent intégralement sur le contribuable.
"L’Aéroport dénonce cette distorsion de concurrence
A titre indicatif, sur un billet aller-retour Marseille-Orly vendu un peu plus de 50 euros taxes comprises par easyJet, le poids des taxes perçues par l’Etat (taxe d’aviation civile et taxe de sûreté) représente à lui seul plus de 26 euros.
"L’Aéroport dénonce cette distorsion de concurrence qui a pour conséquence d’amener un opérateur aérien privé à devoir jeter l’éponge face à un opérateur ferroviaire largement subventionné par les pouvoirs publics."
Souhaitant malgré tout garantir le choix du consommateur, "Marseille Provence continuera à s’investir aux côtés d’Air France et de son produit « La Navette » (17 allers-retours quotidiens Marseille-Orly) pour offrir à ses clients des conditions de confort, de facilitation mais aussi de sûreté et de sécurité optimales."
Reste à savoir combien de temps la compagnie tricolore résistera, elle-aussi, à la pression du "fer" et si, à terme, on ne risque pas de basculer entre la métropole phocéenne et la capitale dans une logique de code-share train+avion, processus déjà en cours sur le Bruxelles/Londres ou Paris, où l'aérien est de moins en moins compétitif...
J.daL. - redaction@tourmag.com
Malgré un coefficient de remplissage moyen de 82 % depuis le début de l’année 2004, "easyJet n’a pu faire face à la politique de pression systématique sur les prix entreprise par la SNCF pour reprendre des parts de marché à l’aérien sur l’axe Marseille-Paris."
Elle déclare par ailleurs rester intéressée par Marseille Provence, notamment avec son projet d’aérogare bas tarif, afin d’y développer des lignes vers des destinations européennes.
"A ce titre, rappelle l'aéroport Marseille-Provence, il convient de rappeler que les compagnies et passagers aériens supportent l’ensemble des charges liées à leur transport (notamment celles relatives à la sûreté), à l’inverse du transport ferroviaire où ces charges reposent intégralement sur le contribuable.
"L’Aéroport dénonce cette distorsion de concurrence
A titre indicatif, sur un billet aller-retour Marseille-Orly vendu un peu plus de 50 euros taxes comprises par easyJet, le poids des taxes perçues par l’Etat (taxe d’aviation civile et taxe de sûreté) représente à lui seul plus de 26 euros.
"L’Aéroport dénonce cette distorsion de concurrence qui a pour conséquence d’amener un opérateur aérien privé à devoir jeter l’éponge face à un opérateur ferroviaire largement subventionné par les pouvoirs publics."
Souhaitant malgré tout garantir le choix du consommateur, "Marseille Provence continuera à s’investir aux côtés d’Air France et de son produit « La Navette » (17 allers-retours quotidiens Marseille-Orly) pour offrir à ses clients des conditions de confort, de facilitation mais aussi de sûreté et de sécurité optimales."
Reste à savoir combien de temps la compagnie tricolore résistera, elle-aussi, à la pression du "fer" et si, à terme, on ne risque pas de basculer entre la métropole phocéenne et la capitale dans une logique de code-share train+avion, processus déjà en cours sur le Bruxelles/Londres ou Paris, où l'aérien est de moins en moins compétitif...
J.daL. - redaction@tourmag.com