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Marseille-Orly : Easyjet... l'éponge en mars !

créneaux horaires jugés insuffisants et taxes trop élevées


Le jour même où la SNCF annonce le lancement de l’IDTGV entre Paris et Marseille, easyJet a fait savoir dans un communiqué qu'elle arrêtait à compter du 29 mars 2005, sa liaison Orly – Marseille lancée le 15 juillet 2002. La Cie poursuivra toutefois son quotidien Londres Gatwick et serait toujours intéressée par le projet d'aérogare low cost.


Rédigé par le Lundi 6 Décembre 2004

la low cost ne résiste pas aux tarifs du ferroviaire !
la low cost ne résiste pas aux tarifs du ferroviaire !
Selon les responsables d'easyjet, les créneaux horaires insuffisants et les taxes trop élevées, expliqueraient cette décision, la Cie préférant utiliser les créneaux horaires libérés pour des destinations plus rentables au départ d’Orly.

Malgré un coefficient de remplissage moyen de 82 % depuis le début de l’année 2004, "easyJet n’a pu faire face à la politique de pression systématique sur les prix entreprise par la SNCF pour reprendre des parts de marché à l’aérien sur l’axe Marseille-Paris."

Elle déclare par ailleurs rester intéressée par Marseille Provence, notamment avec son projet d’aérogare bas tarif, afin d’y développer des lignes vers des destinations européennes.

"A ce titre, rappelle l'aéroport Marseille-Provence, il convient de rappeler que les compagnies et passagers aériens supportent l’ensemble des charges liées à leur transport (notamment celles relatives à la sûreté), à l’inverse du transport ferroviaire où ces charges reposent intégralement sur le contribuable.

"L’Aéroport dénonce cette distorsion de concurrence

A titre indicatif, sur un billet aller-retour Marseille-Orly vendu un peu plus de 50 euros taxes comprises par easyJet, le poids des taxes perçues par l’Etat (taxe d’aviation civile et taxe de sûreté) représente à lui seul plus de 26 euros.

"L’Aéroport dénonce cette distorsion de concurrence qui a pour conséquence d’amener un opérateur aérien privé à devoir jeter l’éponge face à un opérateur ferroviaire largement subventionné par les pouvoirs publics."

Souhaitant malgré tout garantir le choix du consommateur, "Marseille Provence continuera à s’investir aux côtés d’Air France et de son produit « La Navette » (17 allers-retours quotidiens Marseille-Orly) pour offrir à ses clients des conditions de confort, de facilitation mais aussi de sûreté et de sécurité optimales."

Reste à savoir combien de temps la compagnie tricolore résistera, elle-aussi, à la pression du "fer" et si, à terme, on ne risque pas de basculer entre la métropole phocéenne et la capitale dans une logique de code-share train+avion, processus déjà en cours sur le Bruxelles/Londres ou Paris, où l'aérien est de moins en moins compétitif...


J.daL. - redaction@tourmag.com

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Commentaires

1.Posté par saramite le 06/12/2004 15:58 | Alerter
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Quel dommage de voir EASYJET se retirer de Paris/Marseille.Ce transporteur permet à nombre de passagers de voyager pas cher par la voie des airs et de relier rapidement les banlieues parisiennes et marseillaises sans transiter par les gares centrales de ces deux villes.Gilles.

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