Le recul des taux d’occupation mensuels porte sur tous les segments à l’exception du 3* qui progresse de 0,5 point. Les différentes catégories continuent de miser sur des stratégies distinctes d’un segment à l’autre.
Ainsi, le créneau économique parvient à compenser la baisse de fréquentation par une hausse des prix moyens, alors que l’hôtellerie haut de gamme doit consentir à de nets efforts tarifaires pour stimuler la fréquentation.
La détérioration du prix moyen 4* en juillet conduit à un RevPAR en recul de 5,4% sur ce segment. Le 3* est également confronté à une baisse du prix moyen (-2,3%) qui entraîne un repli du RevPAR de 1,6%. Juillet 2004 est donc un mois décevant pour l’hôtellerie française, surtout si on se rappelle que ces performances font référence à juillet 2003, déjà marqué par une baisse significative du RevPAR (-5,5%) par rapport à l’année précédente.
Pourtant la croissance économique est au rendez-vous. Après une année 2003 particulièrement mauvaise pour l’économie française (+0,5% de hausse du PIB), la pire depuis 1993, le trend de croissance est de nouveau positif avec un taux de croissance de l’économie nationale de 0,8% sur le second trimestre 2004. L’explication de ces résultats moroses réside ailleurs.
Nouveaux comportements des consommateurs nationaux
De nombreux professionnels constatent que les RTT ont entraîné un fractionnement des congés sur l’année. Les français partent plus souvent en voyage mais pour des séjours de plus courte durée. La période estivale, et en particulier le mois de juillet, accueille moins de touristes et ceux-ci restent moins longtemps qu’auparavant.
Un autre facteur d’explication réside dans les conditions climatiques qui n’ont pas été excellentes. Les consommateurs, qui de plus en plus réservent en dernière minute, par internet par exemple, ont ainsi pu privilégier des destinations étrangères dans l’espoir d’y trouver un temps réellement estival.
Pour autant, le recul n’est pas homogène. Des régions comme le Languedoc Roussillon, et dans une moindre mesure la zone méditerranéenne, ont subi une franche baisse de fréquentation. En revanche, la côte Atlantique tire son épingle du jeu avec une mention spéciale pour la Bretagne.
Juillet s’est également révélé satisfaisant pour Paris et sa région, qui ont vu le retour des clients américains et japonais après une catastrophique année 2003. L’augmentation sensible du taux d’occupation sur le segment 4* le confirme (+2,0 points en résultats cumulés).
Taux d'occupation : baisse globale de 1,2 point en Ile de France
Plus largement, l’hôtellerie de chaînes en Ile de France enregistre une hausse globale de 1,2 point de taux d’occupation mensuel par rapport à l’année dernière.
Certes le mois de juillet entame la tendance à moyen terme mais, sur 12 mois glissants, le revenu par chambre disponible de l’hôtellerie de chaînes française est toujours à l’équilibre (+0,1% par rapport à l’année dernière). Les prix moyens continuent à croître selon un rythme relativement constant (+1,2%) malgré des taux d’occupation en léger recul (–0,7 point).
"La dernière ligne droite qui s’amorce, s’annonce décisive pour l’hôtellerie française. Malgré l’accident du mois de juillet, on peut raisonnablement penser que la fin du troisième trimestre et surtout, le quatrième trimestre seront en progression par rapport à 2003, qui restera probablement comme le point bas de l’hôtellerie française de la dernière décennie. " souligne un communiqué de MKG Consulting.
Ainsi, le créneau économique parvient à compenser la baisse de fréquentation par une hausse des prix moyens, alors que l’hôtellerie haut de gamme doit consentir à de nets efforts tarifaires pour stimuler la fréquentation.
La détérioration du prix moyen 4* en juillet conduit à un RevPAR en recul de 5,4% sur ce segment. Le 3* est également confronté à une baisse du prix moyen (-2,3%) qui entraîne un repli du RevPAR de 1,6%. Juillet 2004 est donc un mois décevant pour l’hôtellerie française, surtout si on se rappelle que ces performances font référence à juillet 2003, déjà marqué par une baisse significative du RevPAR (-5,5%) par rapport à l’année précédente.
Pourtant la croissance économique est au rendez-vous. Après une année 2003 particulièrement mauvaise pour l’économie française (+0,5% de hausse du PIB), la pire depuis 1993, le trend de croissance est de nouveau positif avec un taux de croissance de l’économie nationale de 0,8% sur le second trimestre 2004. L’explication de ces résultats moroses réside ailleurs.
Nouveaux comportements des consommateurs nationaux
De nombreux professionnels constatent que les RTT ont entraîné un fractionnement des congés sur l’année. Les français partent plus souvent en voyage mais pour des séjours de plus courte durée. La période estivale, et en particulier le mois de juillet, accueille moins de touristes et ceux-ci restent moins longtemps qu’auparavant.
Un autre facteur d’explication réside dans les conditions climatiques qui n’ont pas été excellentes. Les consommateurs, qui de plus en plus réservent en dernière minute, par internet par exemple, ont ainsi pu privilégier des destinations étrangères dans l’espoir d’y trouver un temps réellement estival.
Pour autant, le recul n’est pas homogène. Des régions comme le Languedoc Roussillon, et dans une moindre mesure la zone méditerranéenne, ont subi une franche baisse de fréquentation. En revanche, la côte Atlantique tire son épingle du jeu avec une mention spéciale pour la Bretagne.
Juillet s’est également révélé satisfaisant pour Paris et sa région, qui ont vu le retour des clients américains et japonais après une catastrophique année 2003. L’augmentation sensible du taux d’occupation sur le segment 4* le confirme (+2,0 points en résultats cumulés).
Taux d'occupation : baisse globale de 1,2 point en Ile de France
Plus largement, l’hôtellerie de chaînes en Ile de France enregistre une hausse globale de 1,2 point de taux d’occupation mensuel par rapport à l’année dernière.
Certes le mois de juillet entame la tendance à moyen terme mais, sur 12 mois glissants, le revenu par chambre disponible de l’hôtellerie de chaînes française est toujours à l’équilibre (+0,1% par rapport à l’année dernière). Les prix moyens continuent à croître selon un rythme relativement constant (+1,2%) malgré des taux d’occupation en léger recul (–0,7 point).
"La dernière ligne droite qui s’amorce, s’annonce décisive pour l’hôtellerie française. Malgré l’accident du mois de juillet, on peut raisonnablement penser que la fin du troisième trimestre et surtout, le quatrième trimestre seront en progression par rapport à 2003, qui restera probablement comme le point bas de l’hôtellerie française de la dernière décennie. " souligne un communiqué de MKG Consulting.