Vue panoramique de Montréal, qu'on peut aujourd'hui découvrir en hydravion. © Parc Jean-Drapeau, Denis Labine
Montréal n'est pas une ville qui se visite. C'est une ville qui se vit, qui se découvre le nez au vent, au hasard des rues, des quartiers, ou des nombreux espaces verts.
Bien sûr, Montréal n'est pas dépourvue de patrimoine culturel, de musées et de monuments qui font la joie des photographes amateurs.
Mais contrairement à Paris où à d'autres capitales de la vieille Europe, les voyageurs ne peuvent comprendre l'identité de la ville en se contentant d'un rapide tour en bus touristique.
Ici, il faut s'asseoir dans un bar pour goûter une poutine dégoulinante de sauce brune, sillonner en vélo les quais du canal de Lachine, écouter un concert dans le quartier des spectacles, flâner sur les pentes du Mont Royal qui domine la cité.
Montréal est une ville multiple, qui mérite beaucoup plus de temps que celui accordé aujourd'hui par les voyageurs français.
Voici quelques arguments pour convaincre vos clients d'y séjourner plus longtemps.
Bien sûr, Montréal n'est pas dépourvue de patrimoine culturel, de musées et de monuments qui font la joie des photographes amateurs.
Mais contrairement à Paris où à d'autres capitales de la vieille Europe, les voyageurs ne peuvent comprendre l'identité de la ville en se contentant d'un rapide tour en bus touristique.
Ici, il faut s'asseoir dans un bar pour goûter une poutine dégoulinante de sauce brune, sillonner en vélo les quais du canal de Lachine, écouter un concert dans le quartier des spectacles, flâner sur les pentes du Mont Royal qui domine la cité.
Montréal est une ville multiple, qui mérite beaucoup plus de temps que celui accordé aujourd'hui par les voyageurs français.
Voici quelques arguments pour convaincre vos clients d'y séjourner plus longtemps.
S'émouvoir, rire ou danser dans le quartier des spectacles
Les Montréalais ont voulu faire simple. La quasi totalité des festivals, concerts et manifestations culturelles de la ville sont regroupés dans un seul et même lieu : le quartier des spectacles jusqu'à coté de l'université Uqam.
En fonction de ses affinités, on choisira ainsi d'écouter un concert de jazz, de rire aux sketchs des humoristes, de voir un film d'auteur et bien d'autres choses encore.
Seule exception notable à cette règle : le chapiteau du célèbre Cirque du Soleil, se trouve dans le vieux-Montréal, sur le quai Jacques Cartier.
Cette troupe mondialement connue teste tous ses nouveaux spectacles à Montréal.
Sa dernière création, baptisée Kurios, nous plonge dans un univers fantasmagorique qui fait la part belle aux machines imaginaires.
Un monde qui n'est pas sans rappeler celui des machines de L'île à Nantes.
En fonction de ses affinités, on choisira ainsi d'écouter un concert de jazz, de rire aux sketchs des humoristes, de voir un film d'auteur et bien d'autres choses encore.
Seule exception notable à cette règle : le chapiteau du célèbre Cirque du Soleil, se trouve dans le vieux-Montréal, sur le quai Jacques Cartier.
Cette troupe mondialement connue teste tous ses nouveaux spectacles à Montréal.
Sa dernière création, baptisée Kurios, nous plonge dans un univers fantasmagorique qui fait la part belle aux machines imaginaires.
Un monde qui n'est pas sans rappeler celui des machines de L'île à Nantes.
Faire du scooter électrique dans les rues du Plateau
Difficile de passer inaperçu dans la rue lorsqu'on se promène juché sur les mobylettes électriques et colorées de Dyad.
Cette boutique propose tous les jours des visites guidées à la découverte du quartier du plateau, très prisé des expatriés Français, mais aussi du Mile End où se mêlent l'intelligentsia locale, juifs hassidiques et artistes fauchés.
Le tour se termine dans le quartier de la Petite Italie pour déguster des produits locaux au marché Jean Talon, l'un des plus grands d'Amérique du Nord.
Cette boutique propose tous les jours des visites guidées à la découverte du quartier du plateau, très prisé des expatriés Français, mais aussi du Mile End où se mêlent l'intelligentsia locale, juifs hassidiques et artistes fauchés.
Le tour se termine dans le quartier de la Petite Italie pour déguster des produits locaux au marché Jean Talon, l'un des plus grands d'Amérique du Nord.
A vélo le long des canaux
Après avoir visité les quartiers branchés du nord de la ville, direction le sud et le canal de Lachine pour découvrir le patrimoine industriel de Montréal.
Bordé par une piste cyclable, les berges de ce canal historique permettent de longer quelques uns des sites phares de cette époque pas tout à fait révolue, tel que l'impressionnant silo n°5 qui devrait prochainement devenir un lieu d'expression culturelle.
Cette piste, qui fait partie d'un réseau de 500 kilomètres de voies cyclables dans tout Montréal, remonte jusqu'au vieux port, où l'on pourra garer son vélo et embarquer à bord d'un Jetboat et partir naviguer dans les rapides de Lachine.
Une attraction très populaire, baptisée saute-moutons, où l'on ressort trempé de la tête aux pieds !
Bordé par une piste cyclable, les berges de ce canal historique permettent de longer quelques uns des sites phares de cette époque pas tout à fait révolue, tel que l'impressionnant silo n°5 qui devrait prochainement devenir un lieu d'expression culturelle.
Cette piste, qui fait partie d'un réseau de 500 kilomètres de voies cyclables dans tout Montréal, remonte jusqu'au vieux port, où l'on pourra garer son vélo et embarquer à bord d'un Jetboat et partir naviguer dans les rapides de Lachine.
Une attraction très populaire, baptisée saute-moutons, où l'on ressort trempé de la tête aux pieds !
Survoler la ville en hydravion
Il s'appelle "Beaver" et il se pose sur l'eau. Cet hydravion des années 60, utilisé aujourd'hui pour divertir les touristes, servait autrefois au transport de marchandises entre les différentes régions de la province.
D'ailleurs ses pilotes sont toujours appelés "pilotes de brousse" en souvenir de leur travail d'antan.
Depuis cet été, on peut donc embarquer à bord d'un Beaver pour survoler Montréal, admirer le Mont Royal, filer le long du vieux port avant de frôler le pont Jacques Cartier et d'amerrir en douceur sur le Saint Laurent.
Rendez-vous à l'hydro-Aéroport situé sur l’Ile Sainte-Hélène, derrière le parc Jean Drapeau, pour un impressionnant voyage à moins de 1200 pieds.
D'ailleurs ses pilotes sont toujours appelés "pilotes de brousse" en souvenir de leur travail d'antan.
Depuis cet été, on peut donc embarquer à bord d'un Beaver pour survoler Montréal, admirer le Mont Royal, filer le long du vieux port avant de frôler le pont Jacques Cartier et d'amerrir en douceur sur le Saint Laurent.
Rendez-vous à l'hydro-Aéroport situé sur l’Ile Sainte-Hélène, derrière le parc Jean Drapeau, pour un impressionnant voyage à moins de 1200 pieds.
Déguster du sirop d'érable dans une cabane à sucre
Au mois de mars (voire parfois en avril) lorsque les timides rayons de soleil annoncent la venue du printemps, les Montréalais ont coutume de se rendre en famille dans les cabanes à sucre, lieu de production du fameux sirop d'érable en plein cœur de la forêt.
Celle de la Sucrerie de la Montagne est l'une des rares ouvertes toute l'année. Pierre Faucher, le fondateur et son fils Stefan perpétuent la tradition depuis 1981.
Ici on peut bien sûr goûter au sirop d'érable sous toutes ses formes : liquide, en beurre, en tarte, en liqueur, dans le jambon et même dans le café.
La sucrerie accueille également les visiteurs pour la nuit dans l'un des 4 chalets en bois perdu dans la forêt. Idéal pour se plonger, l'espace d'une soirée, aux temps des premiers trappeurs.
Celle de la Sucrerie de la Montagne est l'une des rares ouvertes toute l'année. Pierre Faucher, le fondateur et son fils Stefan perpétuent la tradition depuis 1981.
Ici on peut bien sûr goûter au sirop d'érable sous toutes ses formes : liquide, en beurre, en tarte, en liqueur, dans le jambon et même dans le café.
La sucrerie accueille également les visiteurs pour la nuit dans l'un des 4 chalets en bois perdu dans la forêt. Idéal pour se plonger, l'espace d'une soirée, aux temps des premiers trappeurs.
"Nous aimerions que les Français restent plus longtemps à Montréal"
Patrizia Dri est la directrice médias de l'office du tourisme de Montréal. Elle nous dévoile les projets de la ville sur le marché français dans les mois à venir.
"La France est un marché crucial pour nous avec 250 614 voyageurs en 2012. Mais nous aimerions qu'ils restent plus longtemps, que notre ville serve de point de départ pour découvrir la région.
Je pense que trois jours sur place c'est l'idéal car ils ont ainsi le temps de se connecter avec les habitants.
Pour les convaincre, nous allons lancer une grande campagne promotionnelle en France à partir de mars 2015.
Nous préparons un événement où nous pourrions réunir tous les acteurs qui comptent à Montréal : les gens des festivals, les artistes, des professionnels du tourisme.
Le tout pourrait être l'occasion d'une semaine de Montréal à Paris."
"La France est un marché crucial pour nous avec 250 614 voyageurs en 2012. Mais nous aimerions qu'ils restent plus longtemps, que notre ville serve de point de départ pour découvrir la région.
Je pense que trois jours sur place c'est l'idéal car ils ont ainsi le temps de se connecter avec les habitants.
Pour les convaincre, nous allons lancer une grande campagne promotionnelle en France à partir de mars 2015.
Nous préparons un événement où nous pourrions réunir tous les acteurs qui comptent à Montréal : les gens des festivals, les artistes, des professionnels du tourisme.
Le tout pourrait être l'occasion d'une semaine de Montréal à Paris."