Investir ou se spécialiser sur une niche ?
Or justement, financièrement parlant, tout le monde n’est pas sur la même ligne. "Cela dépend des spécificités des entreprises et des caractéristiques des produits", souligne ainsi Jean-Paul Chantraine.
Du côté des agences, la puissance d’investissement n’est guère brillante. Elles peuvent toutefois développer leur "culture", comme le suggèrent ensemble le Dg de Protourisme et Richard Soubielle, autrement dit, en étoffant sans cesse leur connaissance des produits, des destinations et des services.
Du côté des TO, le Pdg d’Asia n’est pas optimiste pour les assembleurs tandis que Richard Soubielle estime que leur modèle est à bout de souffle. "D’autant plus que les agences ont tous les outils pour les concurrencer de front."
"Les TO doivent se reconstruire, renchérit Stéphane Botz, autant sur leur typologie de produits que sur leurs modes de vente, en améliorant sans cesse les processus, en particulier quand ils font du volume."
C’est dire l’importance du chemin à parcourir pour le tour-opérating.
Selon le Dg tourisme de KPMG, toutefois, certains TO ont la capacité d’investir, mais ils peuvent aussi se rabattre sur des niches ou des produits que le client n’aura pas le temps matériel de bâtir tout seul.
Du côté des agences, la puissance d’investissement n’est guère brillante. Elles peuvent toutefois développer leur "culture", comme le suggèrent ensemble le Dg de Protourisme et Richard Soubielle, autrement dit, en étoffant sans cesse leur connaissance des produits, des destinations et des services.
Du côté des TO, le Pdg d’Asia n’est pas optimiste pour les assembleurs tandis que Richard Soubielle estime que leur modèle est à bout de souffle. "D’autant plus que les agences ont tous les outils pour les concurrencer de front."
"Les TO doivent se reconstruire, renchérit Stéphane Botz, autant sur leur typologie de produits que sur leurs modes de vente, en améliorant sans cesse les processus, en particulier quand ils font du volume."
C’est dire l’importance du chemin à parcourir pour le tour-opérating.
Selon le Dg tourisme de KPMG, toutefois, certains TO ont la capacité d’investir, mais ils peuvent aussi se rabattre sur des niches ou des produits que le client n’aura pas le temps matériel de bâtir tout seul.
Un marché trop petit pour autoriser un amortissement raisonnable
Pour le Pdg d’Asia, ils peuvent également se contenter d’investir dans du référencement, même si cela coûte cher, du moment qu’ils ont un mix distribution performant.
Pour sa part, Olivier Kervéla estime que le multicanal est encore le meilleur moyen de gérer son risque TO et de rentabiliser ses investissements.
Pour Didier Arino, cependant, rares sont les TO qui ont les capacités financières nécessaires aujourd’hui, alors que des montres du genre Google se mettent aussi à vendre.
"Sans compter que la taille du marché français, tout comme celle des entreprises d’ailleurs, est trop petite pour autoriser un délai d’amortissement raisonnable."
"À moins que les TO disposent d’une marque à contenu, comme le Club Med ou Framissima, nuance Richard Soubielle. Et qu’il crée du produit exclusif, comme Marmara."
Pour sa part, Olivier Kervéla estime que le multicanal est encore le meilleur moyen de gérer son risque TO et de rentabiliser ses investissements.
Pour Didier Arino, cependant, rares sont les TO qui ont les capacités financières nécessaires aujourd’hui, alors que des montres du genre Google se mettent aussi à vendre.
"Sans compter que la taille du marché français, tout comme celle des entreprises d’ailleurs, est trop petite pour autoriser un délai d’amortissement raisonnable."
"À moins que les TO disposent d’une marque à contenu, comme le Club Med ou Framissima, nuance Richard Soubielle. Et qu’il crée du produit exclusif, comme Marmara."
"Attention, la sanction tombe vite"
Quoiqu’il en soit, selon le Dg de Protourisme, cette situation ne peut déboucher que sur une nouvelle vague de concentration, par défaillance ou rachat des entreprises, mais aussi tout simplement parce que "le capitaine" est souvent atteint par la limite d’âge…
Dans les agences en ligne, la récente création d’Odigéo, fusion de Go Voyages, Opodo et eDreams, semble assez confirmer cette analyse.
Toutefois, concernant le tour-opérating, ce n’est pas l’avis de Jean-Paul Chantereine, pour qui rien n’indique une telle tendance sur le marché.
Plus circonspect, Richard Soubielle pense plutôt que les métiers du tourisme sont en pleine mutation et que le futur modèle économique qui pourrait s’imposer sur le marché est encore trop flou pour être clairement perçu.
Sans doute a-t-il raison, mais en cas d’erreur de jugement ou de retard à l’allumage, il ajoute aussi : "Attention, la sanction tombe très vite. Regardez Peugeot…."
Dans les agences en ligne, la récente création d’Odigéo, fusion de Go Voyages, Opodo et eDreams, semble assez confirmer cette analyse.
Toutefois, concernant le tour-opérating, ce n’est pas l’avis de Jean-Paul Chantereine, pour qui rien n’indique une telle tendance sur le marché.
Plus circonspect, Richard Soubielle pense plutôt que les métiers du tourisme sont en pleine mutation et que le futur modèle économique qui pourrait s’imposer sur le marché est encore trop flou pour être clairement perçu.
Sans doute a-t-il raison, mais en cas d’erreur de jugement ou de retard à l’allumage, il ajoute aussi : "Attention, la sanction tombe très vite. Regardez Peugeot…."