"Je vais écrire... à Jean-Pierre Mas, pour lui dire que la pétition est un bon véhicule..." - Crédit photo : MisterFly
TourMaG.com - Nous avons cru comprendre que vous êtes à la fois en colère et un peu désabusé par rapport à la situation d'Aigle Azur...
Nicolas Brumelot : Oui, je suis en colère par rapport à cette situation qui n'est pas nouvelle et perdure.
Nous agents de voyages, pour la partie émission de billets d'avion, nous sommes soumis par les compagnies aériennes membres de IATA, à des critères financiers, à la publication de nos bilans et des garanties financières, etc.
Nous sommes auscultés sous toutes les coutures. En revanche du côté des compagnies, ce n'est pas le cas.
Lorsque nous émettons les billets, cela déclenche le paiement. Dans le cas d'Aigle Azur, nous étions sur des destinations où les clients rentraient voir leurs familles et donc ils achetaient très tôt leurs billets. Ainsi, les vols étaient réservés à l'avance, nous obligeant à émettre les billets et payer des mois avant le départ. Je vous laisse imaginer les dégâts.
En cas de faillite, ce n'est ni l'argent des transporteurs, ni le nôtre, mais celui des clients qui est en jeu.
TourMaG.com - Que vous dit IATA pour ne pas avancer sur la garantie financière ?
Nicolas Brumelot : Les compagnies nous disent qu'elles ne veulent pas couvrir les mauvaises Compagnies... sauf que ce ne sont pas forcément que les mauvaises qui tombent.
Si vous prenez les exemples de Sabena ou Swiss Air, nous n'avions entendu ni eu aucun signal négatif. Il n'y a donc pas de raison que les consommateurs ne soient pas protégés.
Nous exigeons une simple réciprocité. Alors que nous faisons une marge de seulement quelques euros sur un billet d'avion, en cas de faillite nous devons rachetons un billet à hauteur du prix facial. Les conséquences financières peuvent être dramatiques.
Il faut se rendre compte que les compagnies aériennes peuvent entraîner dans leur sillage des entreprises saines et bien gérées.
Nicolas Brumelot : Oui, je suis en colère par rapport à cette situation qui n'est pas nouvelle et perdure.
Nous agents de voyages, pour la partie émission de billets d'avion, nous sommes soumis par les compagnies aériennes membres de IATA, à des critères financiers, à la publication de nos bilans et des garanties financières, etc.
Nous sommes auscultés sous toutes les coutures. En revanche du côté des compagnies, ce n'est pas le cas.
Lorsque nous émettons les billets, cela déclenche le paiement. Dans le cas d'Aigle Azur, nous étions sur des destinations où les clients rentraient voir leurs familles et donc ils achetaient très tôt leurs billets. Ainsi, les vols étaient réservés à l'avance, nous obligeant à émettre les billets et payer des mois avant le départ. Je vous laisse imaginer les dégâts.
En cas de faillite, ce n'est ni l'argent des transporteurs, ni le nôtre, mais celui des clients qui est en jeu.
TourMaG.com - Que vous dit IATA pour ne pas avancer sur la garantie financière ?
Nicolas Brumelot : Les compagnies nous disent qu'elles ne veulent pas couvrir les mauvaises Compagnies... sauf que ce ne sont pas forcément que les mauvaises qui tombent.
Si vous prenez les exemples de Sabena ou Swiss Air, nous n'avions entendu ni eu aucun signal négatif. Il n'y a donc pas de raison que les consommateurs ne soient pas protégés.
Nous exigeons une simple réciprocité. Alors que nous faisons une marge de seulement quelques euros sur un billet d'avion, en cas de faillite nous devons rachetons un billet à hauteur du prix facial. Les conséquences financières peuvent être dramatiques.
Il faut se rendre compte que les compagnies aériennes peuvent entraîner dans leur sillage des entreprises saines et bien gérées.
Pétition TourMaG.com : "Le week-end dernier le ministère des Transports m'a appelé..."
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TourMaG.com - Pendant ce temps, les compagnies passent de plus en plus en direct...
Nicolas Brumelot : Ainsi les consommateurs sont exposés à une non-exécution d'une prestation et les instances s'en contrefichent. Sauf qu'Aigle Azur n'est pas la seule en difficulté : les récents articles traitant de l'actualité de Norwegian nous inquiètent aussi.
Je me demande pourquoi nous laissons cette Compagnie vendre à des clients finaux sans être sûr qu'elle puisse honorer ses prestations.
TourMaG.com - Surtout que la 2e compagnie française est tombée pour une dette de 40 millions d'euros, alors que Norwegian enregistre un trou supérieur à 2 milliards ?
Nicolas Brumelot : Exactement, rien ne nous dit que les actionnaires vont mettre au pot indéfiniment.
L'exemple d'Uber montre que cela peut durer très longtemps, mais dans le cas d'Uber le client paye après avoir consommé, alors que les compagnies nous imposent de payer de plus en plus tôt.
Nous avons l'impression que la situation peut durer ad vitam æternam mais non ce n'est pas la réalité et cela me met en colère. C'est un sujet (la garantie aérienne,ndlr) que nous évoquons tout le temps, mais qui est toujours balayé d'un revers de la main. Cette fois le Ministère nous a contactés.
TourMaG.com - Pouvez-vous développer ?
Nicolas Brumelot : Le week-end dernier le ministère des Transports m'a appelé, pour chercher à comprendre la situation.
Il y a une volonté des équipes de faire remonter au Secrétaire d'Etat la problématique. Je ne dis pas que le Ministère aura envie de résoudre le problème, notamment une fois que les lobbies des compagnies vont s'activer.
Comme toujours, le gouvernement se réveille lorsque l'opinion publique est sensible. Une pétition tourne actuellement sur internet, elle ne laisse pas indifférente car elle ne rassemble pas seulement les professionnels.
Lorsqu'une pétition est signée par le grand public, cela met en alerte rouge les ministères et c'est le cas actuellement.
Nicolas Brumelot : Ainsi les consommateurs sont exposés à une non-exécution d'une prestation et les instances s'en contrefichent. Sauf qu'Aigle Azur n'est pas la seule en difficulté : les récents articles traitant de l'actualité de Norwegian nous inquiètent aussi.
Je me demande pourquoi nous laissons cette Compagnie vendre à des clients finaux sans être sûr qu'elle puisse honorer ses prestations.
TourMaG.com - Surtout que la 2e compagnie française est tombée pour une dette de 40 millions d'euros, alors que Norwegian enregistre un trou supérieur à 2 milliards ?
Nicolas Brumelot : Exactement, rien ne nous dit que les actionnaires vont mettre au pot indéfiniment.
L'exemple d'Uber montre que cela peut durer très longtemps, mais dans le cas d'Uber le client paye après avoir consommé, alors que les compagnies nous imposent de payer de plus en plus tôt.
Nous avons l'impression que la situation peut durer ad vitam æternam mais non ce n'est pas la réalité et cela me met en colère. C'est un sujet (la garantie aérienne,ndlr) que nous évoquons tout le temps, mais qui est toujours balayé d'un revers de la main. Cette fois le Ministère nous a contactés.
TourMaG.com - Pouvez-vous développer ?
Nicolas Brumelot : Le week-end dernier le ministère des Transports m'a appelé, pour chercher à comprendre la situation.
Il y a une volonté des équipes de faire remonter au Secrétaire d'Etat la problématique. Je ne dis pas que le Ministère aura envie de résoudre le problème, notamment une fois que les lobbies des compagnies vont s'activer.
Comme toujours, le gouvernement se réveille lorsque l'opinion publique est sensible. Une pétition tourne actuellement sur internet, elle ne laisse pas indifférente car elle ne rassemble pas seulement les professionnels.
Lorsqu'une pétition est signée par le grand public, cela met en alerte rouge les ministères et c'est le cas actuellement.
"Je vais écrire... à Jean-Pierre Mas, pour lui dire que la pétition est un bon véhicule..."
TourMaG.com - Vous parlez de la pétition de TourMaG.com ?
Nicolas Brumelot : En effet, c'est la seule dont j'ai entendu parler et que j'ai relayée sur les réseaux sociaux. La personne du ministère m'a dit que M. Djebbari l'a vu et a demandé à ses équipes de lui faire une note détaillée sur la situation.
L'initiative de TourMaG.com est très bonne et je vous remercie pour ça.
TourMaG.com - La personne du cabinet vous a semblé réceptive ?
Nicolas Brumelot : Oui, elle m'a paru réceptive, mais je ne pourrais pas juger de ce qu'en pense le Secrétaire d'Etat. L'ensemble des parties seront auditionnées, et les compagnies aériennes vont faire valoir leurs propres arguments.
Je suis curieux de savoir qu'elle sera l'analyse finale.
TourMaG.com - Pour revenir à la pétition, il est dommageable que d'autres acteurs et les syndicats du secteur ne l'aient pas soutenue. Cela donne l'impression que le monde du voyage ne tire pas dans le même sens.
Nicolas Brumelot : Je suis absolument d'accord avec votre affirmation. Je l'ai immédiatement signée et relayée.
Pour tout vous dire, je vais écrire aujourd'hui (mardi 10 septembre 2019) à Jean-Pierre Mas, pour lui dire que la pétition est un bon véhicule pour nous aider dans notre combat.
C'est une excellente chose. Elle nous permet d'embarquer le consommateur. Si les professionnels du voyage y vont tous seuls cela ne va pas suffire, nous devons agréger le plus grand nombre.
Si nous n'y arrivons pas à fédérer, ce sera une occasion manquée.
Nicolas Brumelot : En effet, c'est la seule dont j'ai entendu parler et que j'ai relayée sur les réseaux sociaux. La personne du ministère m'a dit que M. Djebbari l'a vu et a demandé à ses équipes de lui faire une note détaillée sur la situation.
L'initiative de TourMaG.com est très bonne et je vous remercie pour ça.
TourMaG.com - La personne du cabinet vous a semblé réceptive ?
Nicolas Brumelot : Oui, elle m'a paru réceptive, mais je ne pourrais pas juger de ce qu'en pense le Secrétaire d'Etat. L'ensemble des parties seront auditionnées, et les compagnies aériennes vont faire valoir leurs propres arguments.
Je suis curieux de savoir qu'elle sera l'analyse finale.
TourMaG.com - Pour revenir à la pétition, il est dommageable que d'autres acteurs et les syndicats du secteur ne l'aient pas soutenue. Cela donne l'impression que le monde du voyage ne tire pas dans le même sens.
Nicolas Brumelot : Je suis absolument d'accord avec votre affirmation. Je l'ai immédiatement signée et relayée.
Pour tout vous dire, je vais écrire aujourd'hui (mardi 10 septembre 2019) à Jean-Pierre Mas, pour lui dire que la pétition est un bon véhicule pour nous aider dans notre combat.
C'est une excellente chose. Elle nous permet d'embarquer le consommateur. Si les professionnels du voyage y vont tous seuls cela ne va pas suffire, nous devons agréger le plus grand nombre.
Si nous n'y arrivons pas à fédérer, ce sera une occasion manquée.
"Il ne faut pas vouloir faire différemment, la pétition marche, appuyons-la..."
TourMaG.com - Que demandez-vous ?
Nicolas Brumelot : Je milite pour relayer la pétition, elle est le meilleur des leviers pour sensibiliser le pouvoir politique.
Personne ne tire la couverture à soi dans ce combat, personne ne devrait se poser le début d'une question avant de la signer. Nous la réclamons depuis longtemps, je vais demander à Jean-Pierre Mas de s'appuyer sur votre pétition pour soutenir notre combat.
Il ne faut pas vouloir faire différemment. La pétition marche, appuyons-la. Nous sommes tous dans la même galère et nous avons le même combat, donc il ne faut pas réfléchir une seule seconde.
TourMaG.com - Au-delà, il n'y a pas un problème de représentation des acteurs du tourisme face à la toute puissante IATA ?
Nicolas Brumelot : Je ne pense pas mais plutôt de réglementation. IATA est un organisme international, tout y est extrêmement organisé et là-dedans, nous n'avons pas notre mot à dire.
Quand IATA opère des changements, des commissions paritaires sont réunies et sollicitées. Sauf que lors des votes, les compagnies aériennes passent outre notre avis.
Nous avons juste le droit de discuter.
TourMaG.com - Surtout que nous voyons bien que IATA n'a pas les réponses à tous les problèmes des compagnies. Avec plus de 30 faillites en 2 ans, il serait bien de revoir la gouvernance du ciel, qu'en pensez-vous ?
Nicolas Brumelot : Je suis d'accord. Le monde de l'aérien aurait bien besoin d'être contrôlé différemment.
Pour l'histoire des garanties, il est très facile de régler le problème car le transport aérien génère 900 milliards d'euros de chiffres d'affaires dans le monde. Il suffit de prélever juste quelques centimes sur un billet.
La caisse peut être faite très rapidement à partir d'une solution indolore pour tout le monde.
Nicolas Brumelot : Je milite pour relayer la pétition, elle est le meilleur des leviers pour sensibiliser le pouvoir politique.
Personne ne tire la couverture à soi dans ce combat, personne ne devrait se poser le début d'une question avant de la signer. Nous la réclamons depuis longtemps, je vais demander à Jean-Pierre Mas de s'appuyer sur votre pétition pour soutenir notre combat.
Il ne faut pas vouloir faire différemment. La pétition marche, appuyons-la. Nous sommes tous dans la même galère et nous avons le même combat, donc il ne faut pas réfléchir une seule seconde.
TourMaG.com - Au-delà, il n'y a pas un problème de représentation des acteurs du tourisme face à la toute puissante IATA ?
Nicolas Brumelot : Je ne pense pas mais plutôt de réglementation. IATA est un organisme international, tout y est extrêmement organisé et là-dedans, nous n'avons pas notre mot à dire.
Quand IATA opère des changements, des commissions paritaires sont réunies et sollicitées. Sauf que lors des votes, les compagnies aériennes passent outre notre avis.
Nous avons juste le droit de discuter.
TourMaG.com - Surtout que nous voyons bien que IATA n'a pas les réponses à tous les problèmes des compagnies. Avec plus de 30 faillites en 2 ans, il serait bien de revoir la gouvernance du ciel, qu'en pensez-vous ?
Nicolas Brumelot : Je suis d'accord. Le monde de l'aérien aurait bien besoin d'être contrôlé différemment.
Pour l'histoire des garanties, il est très facile de régler le problème car le transport aérien génère 900 milliards d'euros de chiffres d'affaires dans le monde. Il suffit de prélever juste quelques centimes sur un billet.
La caisse peut être faite très rapidement à partir d'une solution indolore pour tout le monde.
TourMaG.com - Pour en revenir au week-end dernier. Comment les équipes de MisterFly ont vécu l'arrêt des vols d'Aigle Azur ?
Nicolas Brumelot : Nous avons beaucoup, pour le coup, été en relation avec les compagnies aériennes pour trouver des solutions de rapatriement.
Heureusement, nous avions un nombre raisonnable de passagers affectés ce qui nous a permis d'absorber, mais je ne dis pas que tous les clients ont eu la solution souhaitée.
En fait, nous avions mis en surveillance très active depuis déjà pas mal de temps Aigle Azur sur la base d'informations internes. Donc nous avons moins été affectés que d'autres.
Malgré tout, ce n'est pas un long fleuve tranquille. Dans le cas présent nous sommes abandonnés dans la nature. Par contre quand IATA nous communique la suspension de la compagnie au BSP, l'association se prémunit surtout contre les remboursements que nous aurions pu passer.
Une seule chose compte pour IATA : l'argent, le reste les compagnies s'en moquent royalement.
TourMaG.com - Il y a vraiment un problème dans notre ciel français. Cela pose la question de la vision de l'aérien en France ?
Nicolas Brumelot : En effet, il y a un problème de contrôle. Un transporteur aérien est sans doute l'entité juridique la plus contrôlée sur le plan technique, mais sur le plan financier, on laisse faire des choses qui seraient impossibles ailleurs.
Je trouve cela choquant. J'ai aussi demandé au ministère qui a été lésé en dehors des clients ? Car grâce à eux, Aigle Azur a pu continuer à vivre.
A-t-on pris l'argent des passagers pour payer les pétroliers et les aéroports ? Je n'ai pas la réponse, mais j'aimerais savoir.
Nicolas Brumelot : Nous avons beaucoup, pour le coup, été en relation avec les compagnies aériennes pour trouver des solutions de rapatriement.
Heureusement, nous avions un nombre raisonnable de passagers affectés ce qui nous a permis d'absorber, mais je ne dis pas que tous les clients ont eu la solution souhaitée.
En fait, nous avions mis en surveillance très active depuis déjà pas mal de temps Aigle Azur sur la base d'informations internes. Donc nous avons moins été affectés que d'autres.
Malgré tout, ce n'est pas un long fleuve tranquille. Dans le cas présent nous sommes abandonnés dans la nature. Par contre quand IATA nous communique la suspension de la compagnie au BSP, l'association se prémunit surtout contre les remboursements que nous aurions pu passer.
Une seule chose compte pour IATA : l'argent, le reste les compagnies s'en moquent royalement.
TourMaG.com - Il y a vraiment un problème dans notre ciel français. Cela pose la question de la vision de l'aérien en France ?
Nicolas Brumelot : En effet, il y a un problème de contrôle. Un transporteur aérien est sans doute l'entité juridique la plus contrôlée sur le plan technique, mais sur le plan financier, on laisse faire des choses qui seraient impossibles ailleurs.
Je trouve cela choquant. J'ai aussi demandé au ministère qui a été lésé en dehors des clients ? Car grâce à eux, Aigle Azur a pu continuer à vivre.
A-t-on pris l'argent des passagers pour payer les pétroliers et les aéroports ? Je n'ai pas la réponse, mais j'aimerais savoir.
TourMaG.com - Il est étrange de voir l'actionnaire chinois d'Aigle Azur disparaître alors que la compagnie est en difficulté. Nous avons un problème, au-delà des compagnies, qui concerne la revente de notre patrimoine industriel, souvent vendu au premier venu.
Nicolas Brumelot : Le sujet est large. Les autorités doivent prendre le problème à bras-le-corps, car d'autres compagnies sont fragiles.
Dans le même temps, XL a des problèmes d'actionnariat, on a vu avec Aigle Azur quand il y a des besoins de financement l'actionnaire doit jouer son rôle sous peine de voir la compagnie disparaître.
Nicolas Brumelot : Le sujet est large. Les autorités doivent prendre le problème à bras-le-corps, car d'autres compagnies sont fragiles.
Dans le même temps, XL a des problèmes d'actionnariat, on a vu avec Aigle Azur quand il y a des besoins de financement l'actionnaire doit jouer son rôle sous peine de voir la compagnie disparaître.
Pétition de TourMaG pour l'insturation d'une assurance qui garantit les passagers :
TourMaG.com a pris l’initiative, ce vendredi 6 septembre 2019, de lancer une pétition pour interpeller les pouvoirs publics en général, et Jean-Baptiste Djebbari, Secrétaire d’Etat aux Transports et J.-B. Lemoyne, Secrétaire d'Etat au Tourisme, en particulier, afin d’en finir avec les passagers injustement pénalisés par les faillites des compagnies aériennes.
Vous pouvez signer et relayer cette initiative en cliquant ici : Faillites Compagnies aériennes : pour la création d'une assurance qui garantit les passagers !
Vous pouvez signer et relayer cette initiative en cliquant ici : Faillites Compagnies aériennes : pour la création d'une assurance qui garantit les passagers !