Comme annoncé par TourMaG.Com en mars 2013, la Société des Aéroports Nice Côte d’Azur s’associe à la CCI du Var, actuel gestionnaire depuis 1967 de l’aéroport de Toulon-Hyères, pour postuler à la nouvelle concession selon l’appel d’offres lancé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).
Le groupement a présenté son projet. Il y a une logique territoriale entre deux sites de taille différente mais parfaitement complémentaires en étant les portes d’entrées aériennes d’une Côte d’Azur où résident plus de deux millions d’habitants et qui reçoit chaque année plus de 11 millions de touristes dont la moitié d’étrangers.
Nice Côte d’azur, grâce à son trafic (11 millions de passagers, 56 compagnies) dispose d’une grande expérience dans la gestion et le développement d’une plate-forme de taille européenne (équivalent au trafic de Genève, Cologne ou Hambourg). Via sa filiale Nama,l’aéroport niçois est intervenu dans le passé sur des études et l’assistance auprès de nombreux aéroports en France et aussi à l’étranger.
Il y a quelques mois cette filiale a signé un contrat de gestion sur 10 ans de l’aéroport d’Albenga-San Remo en Ligurie spécialisé dans l’aviation d’affaires. Ce dernier soulagera les aéroports de Nice et de Cannes d’un trafic d’aviation d’affaires en période de pointe comme pour mai 2013 avec le festival du film ou le Grand Prix de Monaco.
Nama assiste techniquement l’aéroport toulonnais. La Saca est donc un bon tuteur pour le développement de Toulon Hyères dont le trafic atteint 600 000 passagers par an.
Pour Saca et la CCI du Var il s’agit de proposer une gestion complémentaire au service du territoire. Dans sa candidature, le groupement (Saca- CCI du Var) propose de doubler la fréquentation de Toulon-Hyères.
L’aérogare actuelle est dimensionnée pour accueillir 1,5 million de passagers. Le groupement envisage 80 millions d'euros pour aménager l’aéroport varois. Le développement de Toulon peut par ailleurs soulager le trafic niçois car la plate-forme n’est pas extensible et d’autre part l’absence de liaison ferroviaire rapide désenclavant la Côte d’azur aboutit à faire porter sur l’aérien un gros trafic passagers.
Dans cet appel d’offre les groupements privés Vinci-Eurovia (qui gère déjà Nantes, Rennes, Grenoble, Quimper, etc.) et SNC-Lavalin (présent sur dix-sept petits aéroports) sont également de redoutables concurrents pour cette concession qui sera validé au second semestre pour une durée entre 25 et 35 ans selon la volonté d’investissement des groupements.
La décision sera d’autant plus importante que derrière l’attribution de cette concession s’inscrit en arrière plan le débat pour un aéroport entre une gestion privée, avec l’objectif de rentabilité financière, et une gestion publique, pour un outil au service d’un territoire.
Le groupement a présenté son projet. Il y a une logique territoriale entre deux sites de taille différente mais parfaitement complémentaires en étant les portes d’entrées aériennes d’une Côte d’Azur où résident plus de deux millions d’habitants et qui reçoit chaque année plus de 11 millions de touristes dont la moitié d’étrangers.
Nice Côte d’azur, grâce à son trafic (11 millions de passagers, 56 compagnies) dispose d’une grande expérience dans la gestion et le développement d’une plate-forme de taille européenne (équivalent au trafic de Genève, Cologne ou Hambourg). Via sa filiale Nama,l’aéroport niçois est intervenu dans le passé sur des études et l’assistance auprès de nombreux aéroports en France et aussi à l’étranger.
Il y a quelques mois cette filiale a signé un contrat de gestion sur 10 ans de l’aéroport d’Albenga-San Remo en Ligurie spécialisé dans l’aviation d’affaires. Ce dernier soulagera les aéroports de Nice et de Cannes d’un trafic d’aviation d’affaires en période de pointe comme pour mai 2013 avec le festival du film ou le Grand Prix de Monaco.
Nama assiste techniquement l’aéroport toulonnais. La Saca est donc un bon tuteur pour le développement de Toulon Hyères dont le trafic atteint 600 000 passagers par an.
Pour Saca et la CCI du Var il s’agit de proposer une gestion complémentaire au service du territoire. Dans sa candidature, le groupement (Saca- CCI du Var) propose de doubler la fréquentation de Toulon-Hyères.
L’aérogare actuelle est dimensionnée pour accueillir 1,5 million de passagers. Le groupement envisage 80 millions d'euros pour aménager l’aéroport varois. Le développement de Toulon peut par ailleurs soulager le trafic niçois car la plate-forme n’est pas extensible et d’autre part l’absence de liaison ferroviaire rapide désenclavant la Côte d’azur aboutit à faire porter sur l’aérien un gros trafic passagers.
Dans cet appel d’offre les groupements privés Vinci-Eurovia (qui gère déjà Nantes, Rennes, Grenoble, Quimper, etc.) et SNC-Lavalin (présent sur dix-sept petits aéroports) sont également de redoutables concurrents pour cette concession qui sera validé au second semestre pour une durée entre 25 et 35 ans selon la volonté d’investissement des groupements.
La décision sera d’autant plus importante que derrière l’attribution de cette concession s’inscrit en arrière plan le débat pour un aéroport entre une gestion privée, avec l’objectif de rentabilité financière, et une gestion publique, pour un outil au service d’un territoire.
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