Janie Bousquet-Jacquemin (Grand large Voyages)
"On va perdre 10 % de volume d’affaires
«C’est une catastrophe pour la Région niçoise, on n’a plus de vols directs vers Venise ou Florence où il alors faut passer par Rome ni vers Lille, Nantes ou Strasbourg. Air Littoral nous fournissait 10 % du volume d’affaires et reporter la clientèle sur d’autres compagnies cela va être difficile et cela coûtera plus cher. Il n’y a plus de concurrence nationale et cela constitue un bel handicap.
Mais il est vrai qu’Air Littoral était mal gérée. Et l’ouverture de 5 lignes vers l’Algérie était suicidaire. On espère qu’Air France reprendra certaines lignes mais la clientèle niçoise, et notamment celle d’affaires qui a besoin d’aller retour journée, sera la plus pénalisée. »
Françis Perugini, Président de la CCI de Nice
"La rentabilité de liaisons transversales a été démontrée"
«Toutes les études que nous avons réalisé dans le passé, et qui avait conduit Air Littoral à créer le hub de Nice, montrent qu’il existe au départ de la plate-forme niçoise un trafic pouvant convenir à une compagnie régionale qu peut également bénéficier d’un réseau international très dense assuré par d’autres compagnies.
La perte d’une offre aérienne sur les transversales notamment vers Toulouse, Bordeaux, Nante, Lille, Strasbourg représente une situation très grave pour l’économie des Alpes-Maritimes.
Compte tenu de notre "enclavement" , il y a un marché au départ de Nice, et la rentabilité économique de liaisons transversales a été démontrée. Une nouvelle compagnie peut reprendre le flambeau d’Air littoral mais à partir de la seule plate-forme niçoise, précise lors de l’assemble générale du 16 févier Françis Perugini, Président de la CCI de Nice. Pour un projet de ce type il faut de véritables professionnels, des moyens financiers suffisants et une flotte adaptée à ce type de trafic.
Les CRJ apparaissent moins favorables pour ce hub niçois que des Fokker 100 ou les bons vieux ATR. Les collectivités territoriales des Alpes-Maritimes et la C.C.I Nice Côte d’Azur, travaillent actuellement à la recherche d’une solution spécifique au départ de Nice répondant aux besoins de l’économie de la Côte d’Azur, et permettant d’offrir des allers-retours journée vers les principales destinations françaises et méditerranéennes.
Cette solution devra être portée par des capitaux financiers privés essentiels dans ce type d’activité des professionnels du secteur (direction, avions, équipages), et des appareils adaptés (avions).
Jacques Sabourin, délégué général de L’UCCEGA
"90 % du trafic est désormais entre les mains d’Air France
« Les aéroports français en dehors de Paris ont été pénalisés entre 2000 et 2003 par la disparition des compagnies c’est le cas de Bâle Mulhouse avec Swissair et Swiss. La disparition d’Air Littoral aujourd’hui après Aeris et Air Lib font que 90 % du trafic est désormais dans les mains d’Air France et ses compagnies associées.
C’est le retour d’un marché monopolistique sans vrai compétiteur low cost français. Or comme l’illustre Nice aujourd’hui où ce type de compagnies a déjà près de 25 % du marché, il ne fait pas de doute que le trafic low cost au global va passer de 8 à 25 % sur les autres aéroports.
Il faut donc de nouveaux opérateurs tant low cost ou régional, et à ce titre on peut avancer des solutions de type PPP (partenariat privé public) qui se développent aujourd’hui pour les équipements publics. Après tout, une compagnie régionale joue un rôle d’aménagement du territoire qui peut très bien trouver sa place dans une ou plusieurs régions.
b[Ndlr - Un optimisme que ne confirment pas des faits récents tels le redressement judiciaire d'Air Atlantique, rachtée par le Conseil général dans une logique de remplacement de la compagnie nationale, opération qui s'est avérée un véritable fiasco.]i
"On va perdre 10 % de volume d’affaires
«C’est une catastrophe pour la Région niçoise, on n’a plus de vols directs vers Venise ou Florence où il alors faut passer par Rome ni vers Lille, Nantes ou Strasbourg. Air Littoral nous fournissait 10 % du volume d’affaires et reporter la clientèle sur d’autres compagnies cela va être difficile et cela coûtera plus cher. Il n’y a plus de concurrence nationale et cela constitue un bel handicap.
Mais il est vrai qu’Air Littoral était mal gérée. Et l’ouverture de 5 lignes vers l’Algérie était suicidaire. On espère qu’Air France reprendra certaines lignes mais la clientèle niçoise, et notamment celle d’affaires qui a besoin d’aller retour journée, sera la plus pénalisée. »
Françis Perugini, Président de la CCI de Nice
"La rentabilité de liaisons transversales a été démontrée"
«Toutes les études que nous avons réalisé dans le passé, et qui avait conduit Air Littoral à créer le hub de Nice, montrent qu’il existe au départ de la plate-forme niçoise un trafic pouvant convenir à une compagnie régionale qu peut également bénéficier d’un réseau international très dense assuré par d’autres compagnies.
La perte d’une offre aérienne sur les transversales notamment vers Toulouse, Bordeaux, Nante, Lille, Strasbourg représente une situation très grave pour l’économie des Alpes-Maritimes.
Compte tenu de notre "enclavement" , il y a un marché au départ de Nice, et la rentabilité économique de liaisons transversales a été démontrée. Une nouvelle compagnie peut reprendre le flambeau d’Air littoral mais à partir de la seule plate-forme niçoise, précise lors de l’assemble générale du 16 févier Françis Perugini, Président de la CCI de Nice. Pour un projet de ce type il faut de véritables professionnels, des moyens financiers suffisants et une flotte adaptée à ce type de trafic.
Les CRJ apparaissent moins favorables pour ce hub niçois que des Fokker 100 ou les bons vieux ATR. Les collectivités territoriales des Alpes-Maritimes et la C.C.I Nice Côte d’Azur, travaillent actuellement à la recherche d’une solution spécifique au départ de Nice répondant aux besoins de l’économie de la Côte d’Azur, et permettant d’offrir des allers-retours journée vers les principales destinations françaises et méditerranéennes.
Cette solution devra être portée par des capitaux financiers privés essentiels dans ce type d’activité des professionnels du secteur (direction, avions, équipages), et des appareils adaptés (avions).
Jacques Sabourin, délégué général de L’UCCEGA
"90 % du trafic est désormais entre les mains d’Air France
« Les aéroports français en dehors de Paris ont été pénalisés entre 2000 et 2003 par la disparition des compagnies c’est le cas de Bâle Mulhouse avec Swissair et Swiss. La disparition d’Air Littoral aujourd’hui après Aeris et Air Lib font que 90 % du trafic est désormais dans les mains d’Air France et ses compagnies associées.
C’est le retour d’un marché monopolistique sans vrai compétiteur low cost français. Or comme l’illustre Nice aujourd’hui où ce type de compagnies a déjà près de 25 % du marché, il ne fait pas de doute que le trafic low cost au global va passer de 8 à 25 % sur les autres aéroports.
Il faut donc de nouveaux opérateurs tant low cost ou régional, et à ce titre on peut avancer des solutions de type PPP (partenariat privé public) qui se développent aujourd’hui pour les équipements publics. Après tout, une compagnie régionale joue un rôle d’aménagement du territoire qui peut très bien trouver sa place dans une ou plusieurs régions.
b[Ndlr - Un optimisme que ne confirment pas des faits récents tels le redressement judiciaire d'Air Atlantique, rachtée par le Conseil général dans une logique de remplacement de la compagnie nationale, opération qui s'est avérée un véritable fiasco.]i