croisière MSC Marseille : Patrick Pourbaix, le directeur général pour la France Belgique et Luxembourg de MSC Croisières, indique la cap /crédit dr
La dernière fois que nous avions échangé avec Patrick Pourbaix, ce dernier s'interrogeait sur la nécessité d'ouvrir les géants des mers aux vaccinés ou de trouver un moyen de faire cohabiter tout le monde.
C'était en février dernier, depuis la campagne de vaccination française s'est accélérée et l'été se rapproche, mais les paquebots de MSC Croisières sont toujours à quai.
"Nous travaillons ardemment à cette reprise avec des plans que nous faisons et défaisons. Malgré tout nous avons des choses nouvelles à partager," se félicite en guise d'introduction Patrick Pourbaix, le directeur général pour la France Belgique et Luxembourg de MSC Croisières.
Après une année 2020 historique signifiant l'arrêt des activités durant quelques mois. Depuis la mi-août 2020, les navires de la compagnie ont pu reprendre la mer, pour un total de 30 croisières et 60 000 passagers.
Le tout avec un protocole "robuste" permettant de voyager de façon "sereine".
Si les mesures sont strictes, le taux de satisfaction moyen de ses 60 000 passagers est supérieur à la normale.
"Ils sont surpris et heureux de retrouver les sensations d'être à bord.i[ Je ne dis pas que l'expérience est supérieure, mais ils ont été agréablement surpris. L'envie de voyager et de liberté est exacerbée]i," confie Patrick Pourbaix.
Comme les autres secteurs du voyage, la croisière s'attend à crouler sous les demandes grâce au phénomène des revenge travelers.
C'était en février dernier, depuis la campagne de vaccination française s'est accélérée et l'été se rapproche, mais les paquebots de MSC Croisières sont toujours à quai.
"Nous travaillons ardemment à cette reprise avec des plans que nous faisons et défaisons. Malgré tout nous avons des choses nouvelles à partager," se félicite en guise d'introduction Patrick Pourbaix, le directeur général pour la France Belgique et Luxembourg de MSC Croisières.
Après une année 2020 historique signifiant l'arrêt des activités durant quelques mois. Depuis la mi-août 2020, les navires de la compagnie ont pu reprendre la mer, pour un total de 30 croisières et 60 000 passagers.
Le tout avec un protocole "robuste" permettant de voyager de façon "sereine".
Si les mesures sont strictes, le taux de satisfaction moyen de ses 60 000 passagers est supérieur à la normale.
"Ils sont surpris et heureux de retrouver les sensations d'être à bord.i[ Je ne dis pas que l'expérience est supérieure, mais ils ont été agréablement surpris. L'envie de voyager et de liberté est exacerbée]i," confie Patrick Pourbaix.
Comme les autres secteurs du voyage, la croisière s'attend à crouler sous les demandes grâce au phénomène des revenge travelers.
Croisière Marseille : "Nous ne sommes pas en mesure de réserver les croisières aux seuls vaccinés"
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Cette revanche n'aura pas lieu avec voyageurs hors de l'Union européenne.
Jusqu'à la fin juin, les croisières sont réservées uniquement aux croisiéristes de l'espace Schengen, après "cette période si tout va bien, nous espérons pouvoir accueillir nos amis canadiens et les autres nationalités."
Avant de regarder de l'autre côté de l'Atlantique, à quoi ressembleront les croisières estivales sur les pontons des navires de MSC Croisières ?
"Nous ne sommes pas en mesure de réserver les croisières aux seuls vaccinés. J'ai entendu le sujet au niveau de la Grande-Bretagne, mais pour le reste du continent européen, ce n'est pas un sujet.
Nous garderons le protocole en place, donc les personnes ayant reçu un vaccin doivent se soumettre à un test, d'autant que nous ne savons pas s'ils transmettent le virus ou pas," élude le directeur général pour la France Belgique et Luxembourg de la compagnie.
Avec une vaccination aussi peu dynamique au sein de l'Union européenne, le croisiériste se retrouverait grandement pénalisé, lors de la saison estivale s'il devait ne se limiter qu'aux personnes immunisées.
"Nous ne vendrons jusqu'à l'automne que des croisières sous protocole, et ce n'est pas parce qu'il y a des restrictions que les produits ne sont pas beaux."
Et face à ce dynamisme, MSC Croisières a décidé d'être agressif.
"Nous sommes la première compagnie au monde à relancer de façon aussi massive une programmation pour l'été 2021," se félicite Patrick Pourbaix. Alors que seul le Grandiosa accueillait des voyageurs, 9 autres navires sillonneront les mers européennes.
Toutefois la reprise est complexe, puisque de nombreuses restrictions perdurent autour du voyage, notamment les Belges qui ne peuvent pas se rendre en Italie, sous peine de se soumettre à une quarantaine, mais aussi les Français.
"Nous pensons que ça va s'alléger, nous sommes en négociation avec les Etats. Nous avons obtenu gain de cause en Italie, la France est sur le point de signer et avec la Belgique, nous négocions sur la notion de transit."
Jusqu'à la fin juin, les croisières sont réservées uniquement aux croisiéristes de l'espace Schengen, après "cette période si tout va bien, nous espérons pouvoir accueillir nos amis canadiens et les autres nationalités."
Avant de regarder de l'autre côté de l'Atlantique, à quoi ressembleront les croisières estivales sur les pontons des navires de MSC Croisières ?
"Nous ne sommes pas en mesure de réserver les croisières aux seuls vaccinés. J'ai entendu le sujet au niveau de la Grande-Bretagne, mais pour le reste du continent européen, ce n'est pas un sujet.
Nous garderons le protocole en place, donc les personnes ayant reçu un vaccin doivent se soumettre à un test, d'autant que nous ne savons pas s'ils transmettent le virus ou pas," élude le directeur général pour la France Belgique et Luxembourg de la compagnie.
Avec une vaccination aussi peu dynamique au sein de l'Union européenne, le croisiériste se retrouverait grandement pénalisé, lors de la saison estivale s'il devait ne se limiter qu'aux personnes immunisées.
"Nous ne vendrons jusqu'à l'automne que des croisières sous protocole, et ce n'est pas parce qu'il y a des restrictions que les produits ne sont pas beaux."
Et face à ce dynamisme, MSC Croisières a décidé d'être agressif.
"Nous sommes la première compagnie au monde à relancer de façon aussi massive une programmation pour l'été 2021," se félicite Patrick Pourbaix. Alors que seul le Grandiosa accueillait des voyageurs, 9 autres navires sillonneront les mers européennes.
Toutefois la reprise est complexe, puisque de nombreuses restrictions perdurent autour du voyage, notamment les Belges qui ne peuvent pas se rendre en Italie, sous peine de se soumettre à une quarantaine, mais aussi les Français.
"Nous pensons que ça va s'alléger, nous sommes en négociation avec les Etats. Nous avons obtenu gain de cause en Italie, la France est sur le point de signer et avec la Belgique, nous négocions sur la notion de transit."
Croisière Marseille : "Nous attendons un accord politique début mai 2021"
Si la situation est ubuesque outre-Quiévrain, dans le sud de la France les autorités du port de Marseille attendent le feu vert pour relâcher les chevaux des géants des mers.
"A date, b[nous attendons, car début mai nous aurons des nouvelles.
C'est une décision qui est un peu b[liée à la réouverture des restaurants et la reprise des activités culturelles," précise le DG de MSC Croisières dans l'Hexagone.
Malgré des échanges avec les autorités, sans avoir aucun planning ni aval des autorités, MSC Croisières se tient prête à reprendre depuis la capitale provençale.
"i[Nous attendons un accord politique début mai 2021, donc nous espérons une possible reprise de la croisière à Marseille avant le mois de juin]b 2021,]i" croise les doigts Patrick Pourbaix. Contrairement à 2020 une perspective se dégage pour le secteur, mais rien n'est sûr et tout dépendra aussi de la situation sanitaire en France.
Toutefois, si reprise des croisières, il y a depuis Marseille, elle se fera avec le MSC Seaside. Autre pays, autre grand port de la croisière en Europe : Barcelone.
"Les choses bougent en Espagne, un calendrier se dessine. Cela se présente bien. Le Grandiosa fera escale à Barcelone. Il y aura deux itinéraires avec Marseille d'ici la fin mai, puis un autre avec l'Espagne," annonce encore Patrick Pourbaix.
A Venise, deux navires seront positionnés toujours en 2021, malgré l'éviction des compagnies dans les eaux de la Sérénissime, dans l'attente de la fin des travaux des nouvelles infrastructures à Marghera.
"A partir de 2022, tous les départs se feront à partir de Trieste et Marghera, pour prendre en compte les décisions prises à l'encontre des croisiéristes à Venise.
Cela nous est totalement égal de partir depuis Marghera bien au contraire," lâche le directeur général de MSC Croisières.
Au total 15 ports sont programmés, c'est une véritable reprise pour MSC .
"Le MSC Seaside va utiliser un nouvel itinéraire, en souhaitant répondre aux besoins des passagers. Le nouvel itinéraire va inclure une escale à Syracus et Tarente, dans les Pouilles.
En accord avec les autorités, il sera possible à Tarente d'aller à la plage, grâce à des partenariats avec 3 plages privées," confie le directeur général.
"A date, b[nous attendons, car début mai nous aurons des nouvelles.
C'est une décision qui est un peu b[liée à la réouverture des restaurants et la reprise des activités culturelles," précise le DG de MSC Croisières dans l'Hexagone.
Malgré des échanges avec les autorités, sans avoir aucun planning ni aval des autorités, MSC Croisières se tient prête à reprendre depuis la capitale provençale.
"i[Nous attendons un accord politique début mai 2021, donc nous espérons une possible reprise de la croisière à Marseille avant le mois de juin]b 2021,]i" croise les doigts Patrick Pourbaix. Contrairement à 2020 une perspective se dégage pour le secteur, mais rien n'est sûr et tout dépendra aussi de la situation sanitaire en France.
Toutefois, si reprise des croisières, il y a depuis Marseille, elle se fera avec le MSC Seaside. Autre pays, autre grand port de la croisière en Europe : Barcelone.
"Les choses bougent en Espagne, un calendrier se dessine. Cela se présente bien. Le Grandiosa fera escale à Barcelone. Il y aura deux itinéraires avec Marseille d'ici la fin mai, puis un autre avec l'Espagne," annonce encore Patrick Pourbaix.
A Venise, deux navires seront positionnés toujours en 2021, malgré l'éviction des compagnies dans les eaux de la Sérénissime, dans l'attente de la fin des travaux des nouvelles infrastructures à Marghera.
"A partir de 2022, tous les départs se feront à partir de Trieste et Marghera, pour prendre en compte les décisions prises à l'encontre des croisiéristes à Venise.
Cela nous est totalement égal de partir depuis Marghera bien au contraire," lâche le directeur général de MSC Croisières.
Au total 15 ports sont programmés, c'est une véritable reprise pour MSC .
"Le MSC Seaside va utiliser un nouvel itinéraire, en souhaitant répondre aux besoins des passagers. Le nouvel itinéraire va inclure une escale à Syracus et Tarente, dans les Pouilles.
En accord avec les autorités, il sera possible à Tarente d'aller à la plage, grâce à des partenariats avec 3 plages privées," confie le directeur général.
MSC croisières : Les excursions à mi-chemin entre l'expérience "VIP et la sortie scolaire"
Le retour à un semblant de normalité est vraiment ce que souhaite procurer MSC Croisières à ses passagers.
D'ailleurs, ce sera le message de la campagne de communication de la compagne qui débutera prochainement afin de soutenir la reprise et sa programmation soutenue.
Malgré tout l'été 2021 ne ressemblera pas exactement aux précédents.
Avec le Virtuosa et le Seashore, la flotte au pavillon bleu comportera 19 bateaux et seulement 10 reprendront du service, le tout avec un taux de remplissage ne dépassant pas les 70%, puisque le protocole prévoit une jauge pour respecter les gestes barrières.
"L'été si tout va bien nous permettra d'atteindre 40 ou 50% d'une activité normale.
Nous avons un très bon espoir pour la suite avec un hiver bien plus rempli, et un retour à la normale courant 2022, sans savoir plus exactement quand,"
En attendant cela, les croisiéristes vont pouvoir s'accouder aux bars d'un des 10 navires qui seront en activité ou déguster un plat dans un restaurant, flâner dans les boutiques et aussi de danser.
"L'ambiance dans nos bateaux procure un sentiment de liberté. Les Français et les Belges se montrent réticents à l'idée de réserver et partir en voyage, car ils ont l'idée d'un produit dégradé du fait des protocoles," soulève le responsable de la compagnie.
Il faut dire qu'avec le coronavirus, la croisière a été sérieusement pointée du doigt et pour se racheter une virginité, les protocoles sanitaires ont été plus que renforcés.
De plus des obligations demeurent, comme celle d'assurer les excursions à terre.
"Elles sont obligatoires, tout en préservant les bulles de voyage à terre. Ainsi, cela est à mi-chemin entre l'excursion VIP et la sortie scolaire, en petit nombre. Avec interdiction de sortir de sa bulle."
Les passagers se rendent dans les villes d'escale en petit groupe et que ce soit pour faire du shopping ou prendre un café, il n'est pas possible de s'égarer des autres. Un peu comme les mousquetaires, c'est un pour tous et tous pour un.
Si à terre, les sorties sont contraintes, le sentiment de liberté se vit vraiment à bord, où les 4 000 passagers qui se retrouvent à vivre l'animation d'une ville flottante.
Alors que l'épidémie n'est pas encore derrière nous, les navires ne représentent pas un risque de plus de propager ou relancer les contaminations. Pour le patron de la compagnie, les exemples néfastes de 2020 doivent permettre de tirer les leçons et faire évoluer les choses.
"La règle mettre en quarantaine un navire lorsqu'il y a un malade à bord doit évoluer. C'est une loi séculaire. Nous ne pouvons pas aujourd'hui sacrifier des vies humaines, en créant des clusters.
Aujourd'hui nous sommes capables et nous savons créer une véritable bulle sanitaire " martèle le responsable de la compagnie.
D'ailleurs, ce sera le message de la campagne de communication de la compagne qui débutera prochainement afin de soutenir la reprise et sa programmation soutenue.
Malgré tout l'été 2021 ne ressemblera pas exactement aux précédents.
Avec le Virtuosa et le Seashore, la flotte au pavillon bleu comportera 19 bateaux et seulement 10 reprendront du service, le tout avec un taux de remplissage ne dépassant pas les 70%, puisque le protocole prévoit une jauge pour respecter les gestes barrières.
"L'été si tout va bien nous permettra d'atteindre 40 ou 50% d'une activité normale.
Nous avons un très bon espoir pour la suite avec un hiver bien plus rempli, et un retour à la normale courant 2022, sans savoir plus exactement quand,"
En attendant cela, les croisiéristes vont pouvoir s'accouder aux bars d'un des 10 navires qui seront en activité ou déguster un plat dans un restaurant, flâner dans les boutiques et aussi de danser.
"L'ambiance dans nos bateaux procure un sentiment de liberté. Les Français et les Belges se montrent réticents à l'idée de réserver et partir en voyage, car ils ont l'idée d'un produit dégradé du fait des protocoles," soulève le responsable de la compagnie.
Il faut dire qu'avec le coronavirus, la croisière a été sérieusement pointée du doigt et pour se racheter une virginité, les protocoles sanitaires ont été plus que renforcés.
De plus des obligations demeurent, comme celle d'assurer les excursions à terre.
"Elles sont obligatoires, tout en préservant les bulles de voyage à terre. Ainsi, cela est à mi-chemin entre l'excursion VIP et la sortie scolaire, en petit nombre. Avec interdiction de sortir de sa bulle."
Les passagers se rendent dans les villes d'escale en petit groupe et que ce soit pour faire du shopping ou prendre un café, il n'est pas possible de s'égarer des autres. Un peu comme les mousquetaires, c'est un pour tous et tous pour un.
Si à terre, les sorties sont contraintes, le sentiment de liberté se vit vraiment à bord, où les 4 000 passagers qui se retrouvent à vivre l'animation d'une ville flottante.
Alors que l'épidémie n'est pas encore derrière nous, les navires ne représentent pas un risque de plus de propager ou relancer les contaminations. Pour le patron de la compagnie, les exemples néfastes de 2020 doivent permettre de tirer les leçons et faire évoluer les choses.
"La règle mettre en quarantaine un navire lorsqu'il y a un malade à bord doit évoluer. C'est une loi séculaire. Nous ne pouvons pas aujourd'hui sacrifier des vies humaines, en créant des clusters.
Aujourd'hui nous sommes capables et nous savons créer une véritable bulle sanitaire " martèle le responsable de la compagnie.