Vue du nouvel aéroport d'Istanbul - Crédit photo : IGA Istanbul New Airport
Le 3e aéroport d'Istanbul encore en construction et qui doit devenir l'un des plus grands du monde connaît une contre publicité, dont l'Etat turc se sera bien passé.
En effet, samedi dernier plus de 500 ouvriers, qui manifestaient sur le chantier, ont été arrêtés, l'information est rapportée par nos collègues d'Econostrum. Les manifestants dénonçaient les conditions de travail, et le nombre de décès sous-estimés par le ministère turc des Transports.
Le dernier accident mortel enregistré a eu lieu vendredi 14 septembre 2018, où une navette chargée du transport des ouvriers est sortie de la route occasionnant dix-sept morts. Et le ministère d'établir un bilan total, depuis le début des travaux, à vingt-sept ouvriers dont treize dans des accidents du travail, ce que contestent fortement les syndicats.
En effet, samedi dernier plus de 500 ouvriers, qui manifestaient sur le chantier, ont été arrêtés, l'information est rapportée par nos collègues d'Econostrum. Les manifestants dénonçaient les conditions de travail, et le nombre de décès sous-estimés par le ministère turc des Transports.
Le dernier accident mortel enregistré a eu lieu vendredi 14 septembre 2018, où une navette chargée du transport des ouvriers est sortie de la route occasionnant dix-sept morts. Et le ministère d'établir un bilan total, depuis le début des travaux, à vingt-sept ouvriers dont treize dans des accidents du travail, ce que contestent fortement les syndicats.
Pour rappel, l'ouverture de l'aéroport est prévu pour 29 octobre 2018, où plus de 35 000 ouvriers travaillent pour sortir de terre une installation qui pourra accueillir 90 millions de passagers avec trois pistes dans un premier temps, et 150 millions avec l'ouverture des autres pistes.
Si 170 détenus ont été relâchés, les manifestations devraient se poursuivre, sous protection particulière, puisque des blindés surveillent désormais l'entrée de la zone de vie des ouvriers.
Si 170 détenus ont été relâchés, les manifestations devraient se poursuivre, sous protection particulière, puisque des blindés surveillent désormais l'entrée de la zone de vie des ouvriers.