Forte de 5 brochures pour un poids estimé de 3 kilo, la nouvelle production printemps/été du TO/distributeur mise sur le prix. Avec cette stratégie, il espère attirer toute une clientèle qui n’utilise ou n’ose pas utiliser Internet pour trouver le meilleur prix. Comparée à l’été dernier, les prix ont fondu de plus de 32 %.
Selon une étude GFK citée par Nouvelles Frontières, la baisse du pouvoir d’achat combinée à une hausse des prix maquillée par l’euro a eu une incidence directe sur la consommation de voyages plus ou moins lointains. Ainsi, plus du tiers des français interrogé par l’étude reconnaîtrait ne pas partir en vacances à l’étranger.
Des vacances à l’étranger jugée d’ailleurs « chères » par 63 % de nos compatriotes. Mais la donne a changé avec l’apparition d'Internet, des compagnies low cost et agences de voyages virtuelles. Néanmoins, toujours selon l’étude GFK, moins du quart des français seraient des cyber-acheteurs et seulement 14 % des français achèteraient des voyages sur Internet.
Des conditions contraignantes
Pour appâter les 96 % qui voudraient bien profiter des prix les plus bas proposés sur la toile mais qui n’osent pas ou n’y arrivent pas, Nouvelle Frontières propose un même produit, une même qualité mais à pas à mêmes conditions.
Si le client paie comptant à la réservation, il pourra prétendre au « plus bas des petits prix ». A titre d’exemple, le séjour d’une semaine en ½ pension à Mombasa au Kenya ne lui sera facturé que 599 €, soit 200 € de moins qu’aux conditions classiques.
Mais à ce prix là, il ne pourra plus non plus échanger, modifier où se faire rembourser son voyage. Trois closes étonnantes quand on sait qu’elles sont prévues dans les décrets d’application de la loi de 92. Dernier avantage de cette formule des petits prix, elle est valable toute l’année sous places contingentées. Nouvelles Frontières en mettra 6000 sur le marché.
Baisse de 57 % sur la Tunisie
Cet été, le vacancier non virtuel aura donc la possibilité de se rendre en Tunisie pour seulement 169 € le séjour pension complète ou encore en Rép. Dom. Pour une semaine en « tout compris » à 399 €. Comparée à la brochure été de l’an dernier, les prix d’appel ont littéralement fondus cet été.
La Tunisie démarre à 169 €, soit – 57 % sur 2004, la Turquie est à – 56 % avec 149 €, la Grèce et l’Egypte à – 46 % à 299 €…Les baisses les moins importantes proviennent des destinations longs courriers comme le Kenya et les Maldives qui ferment la marche avec respectivement – 17 et 13 % (599 et 799 €). En 2004, le montant moyen du « petit prix » était de 629 €.
Il sera 32 % moins cher cet été avec seulement 424 €. Le client prendra-t-il le risque de se plier à ces conditions pour obtenir le « plus bas des petits prix » ? Réponse à la fin de l’été.
b[Hervé DUCRUET] - [herve.ducruet@tourmag.com]mail:redaction@tourmag.com
Selon une étude GFK citée par Nouvelles Frontières, la baisse du pouvoir d’achat combinée à une hausse des prix maquillée par l’euro a eu une incidence directe sur la consommation de voyages plus ou moins lointains. Ainsi, plus du tiers des français interrogé par l’étude reconnaîtrait ne pas partir en vacances à l’étranger.
Des vacances à l’étranger jugée d’ailleurs « chères » par 63 % de nos compatriotes. Mais la donne a changé avec l’apparition d'Internet, des compagnies low cost et agences de voyages virtuelles. Néanmoins, toujours selon l’étude GFK, moins du quart des français seraient des cyber-acheteurs et seulement 14 % des français achèteraient des voyages sur Internet.
Des conditions contraignantes
Pour appâter les 96 % qui voudraient bien profiter des prix les plus bas proposés sur la toile mais qui n’osent pas ou n’y arrivent pas, Nouvelle Frontières propose un même produit, une même qualité mais à pas à mêmes conditions.
Si le client paie comptant à la réservation, il pourra prétendre au « plus bas des petits prix ». A titre d’exemple, le séjour d’une semaine en ½ pension à Mombasa au Kenya ne lui sera facturé que 599 €, soit 200 € de moins qu’aux conditions classiques.
Mais à ce prix là, il ne pourra plus non plus échanger, modifier où se faire rembourser son voyage. Trois closes étonnantes quand on sait qu’elles sont prévues dans les décrets d’application de la loi de 92. Dernier avantage de cette formule des petits prix, elle est valable toute l’année sous places contingentées. Nouvelles Frontières en mettra 6000 sur le marché.
Baisse de 57 % sur la Tunisie
Cet été, le vacancier non virtuel aura donc la possibilité de se rendre en Tunisie pour seulement 169 € le séjour pension complète ou encore en Rép. Dom. Pour une semaine en « tout compris » à 399 €. Comparée à la brochure été de l’an dernier, les prix d’appel ont littéralement fondus cet été.
La Tunisie démarre à 169 €, soit – 57 % sur 2004, la Turquie est à – 56 % avec 149 €, la Grèce et l’Egypte à – 46 % à 299 €…Les baisses les moins importantes proviennent des destinations longs courriers comme le Kenya et les Maldives qui ferment la marche avec respectivement – 17 et 13 % (599 et 799 €). En 2004, le montant moyen du « petit prix » était de 629 €.
Il sera 32 % moins cher cet été avec seulement 424 €. Le client prendra-t-il le risque de se plier à ces conditions pour obtenir le « plus bas des petits prix » ? Réponse à la fin de l’été.
b[Hervé DUCRUET] - [herve.ducruet@tourmag.com]mail:redaction@tourmag.com