"Nous avons rentré beaucoup de nouveaux produits. Et je peux vous dire que nous allons frapper fort, très fort," estime Raouf Benslimane PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages - DR
En l'espace d'une semaine, la physionomie de l'été 2021 a quelque peu évolué et plutôt dans le bon sens.
Mi-avril, les Français était confinés et ne pouvaient pas dépasser 10km autour de chez eux. Ils ne voyaient pas vraiment d'alternative à la France pour le bain-de-soleil estival.
"Jusqu'à la semaine dernière, je n'étais pas vraiment optimiste, puis le passeport sanitaire et les récentes bonnes nouvelles, m'ont redonné du baume au cœur" témoigne Raouf Benslimane, le PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages.
Après une année délicate, sans trop d'activité commerciale, les équipes ont été mobilisées pour préparer le futur et la reprise.
"Quand on ne peux pas travailler sur le présent, il faut préparer l'avenir. Nous avons rentré beaucoup de nouveaux produits. Et je peux vous dire que nous allons frapper fort, très fort," s'enthousiasme le responsable.
Pour regarder au loin, la ligne d'horizon étant l'été à venir, le tour-opérateur a envoyé un questionnaire aux agences de voyages françaises pour recueillir leurs avis sur les marques du groupe.
Sur les 2260 agences sélectionnées, plus de 800 ont répondu aussi bien sur les points forts que sur les axes d'améliorations des ÔClub à travers le monde.
"Nous avons appris que nous avions une forte notoriété auprès de la distribution, notamment pour notre rapport qualité/prix quasiment imbattable, mais que nous devions améliorer l'homogénéité des prestations, surtout sur le moyen-courrier."
Mi-avril, les Français était confinés et ne pouvaient pas dépasser 10km autour de chez eux. Ils ne voyaient pas vraiment d'alternative à la France pour le bain-de-soleil estival.
"Jusqu'à la semaine dernière, je n'étais pas vraiment optimiste, puis le passeport sanitaire et les récentes bonnes nouvelles, m'ont redonné du baume au cœur" témoigne Raouf Benslimane, le PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages.
Après une année délicate, sans trop d'activité commerciale, les équipes ont été mobilisées pour préparer le futur et la reprise.
"Quand on ne peux pas travailler sur le présent, il faut préparer l'avenir. Nous avons rentré beaucoup de nouveaux produits. Et je peux vous dire que nous allons frapper fort, très fort," s'enthousiasme le responsable.
Pour regarder au loin, la ligne d'horizon étant l'été à venir, le tour-opérateur a envoyé un questionnaire aux agences de voyages françaises pour recueillir leurs avis sur les marques du groupe.
Sur les 2260 agences sélectionnées, plus de 800 ont répondu aussi bien sur les points forts que sur les axes d'améliorations des ÔClub à travers le monde.
"Nous avons appris que nous avions une forte notoriété auprès de la distribution, notamment pour notre rapport qualité/prix quasiment imbattable, mais que nous devions améliorer l'homogénéité des prestations, surtout sur le moyen-courrier."
Montée en gamme, Maroc et nouveau concept pour ÔClub
Suite à cette enquête, la Direction a pris la décision de faire une refonte intégrale du concept des ÔClub et de la marque, à l'aide d'un cahier des charges repensé.
De la restauration aux équipements, en passant par les installations, tout a été revu.
"Nous opérons une montée en gamme, en prenant ce qu'il y a de meilleur sur le marché, sur le moyen et le long-courrier.
Je ne veux plus faire la course au nombre, cela ne m'intéresse pas d'avoir 150 villages-vacances, mais nous allons développer des partenariats durables," fixe dorénavant comme cap Raouf Benslimane.
En tout, 38 clubs seront proposés dans les prochaines semaines à la clientèle française et en vente dans les agences de voyages, dont 10 anciennement Thomas Cook.
Et pour répondre à cette exigence de la distribution, mais aussi des clients, des villages-vacances ont disparu du catalogue et ont été remplacés par des établissements en provenance de grandes chaînes hôtelières.
Le spécialiste espagnol des resorts, Barcelo, est bien représenté dans la brochure estivale du tour-opérateur, dont le Barcelo Palmeraie de Marrakech.
Le Maroc doit d'ailleurs devenir le fer-de-lance du tour-opérateur, avec 5 adresses.
"Nous étions très forts, il y a 15 ans sur le Maroc. Nous voulons revenir très fort sur la destination.
Pour en revenir sur le Barcelo Palmeraie au départ, la chaîne était réticente, car les grandes marques n'aiment pas trop que nous revisitions leurs concepts, mais nous avons réussi à les convaincre," dévoile le PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages.
En plus de signer des établissements triés sur le volet, la segmentation a été revue pour répondre aux attentes de toutes les typologies de clientèle.
Autre nouveauté : terminé le classement par le confort. Dorénavant, celui-ci se base sur l'expérience, avec Ôclub Expérience, Ôclub Adults Only, Ôclub Expérience Select (ex-premium) et le petit dernier, Ôclub Expérience Zen.
De la restauration aux équipements, en passant par les installations, tout a été revu.
"Nous opérons une montée en gamme, en prenant ce qu'il y a de meilleur sur le marché, sur le moyen et le long-courrier.
Je ne veux plus faire la course au nombre, cela ne m'intéresse pas d'avoir 150 villages-vacances, mais nous allons développer des partenariats durables," fixe dorénavant comme cap Raouf Benslimane.
En tout, 38 clubs seront proposés dans les prochaines semaines à la clientèle française et en vente dans les agences de voyages, dont 10 anciennement Thomas Cook.
Et pour répondre à cette exigence de la distribution, mais aussi des clients, des villages-vacances ont disparu du catalogue et ont été remplacés par des établissements en provenance de grandes chaînes hôtelières.
Le spécialiste espagnol des resorts, Barcelo, est bien représenté dans la brochure estivale du tour-opérateur, dont le Barcelo Palmeraie de Marrakech.
Le Maroc doit d'ailleurs devenir le fer-de-lance du tour-opérateur, avec 5 adresses.
"Nous étions très forts, il y a 15 ans sur le Maroc. Nous voulons revenir très fort sur la destination.
Pour en revenir sur le Barcelo Palmeraie au départ, la chaîne était réticente, car les grandes marques n'aiment pas trop que nous revisitions leurs concepts, mais nous avons réussi à les convaincre," dévoile le PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages.
En plus de signer des établissements triés sur le volet, la segmentation a été revue pour répondre aux attentes de toutes les typologies de clientèle.
Autre nouveauté : terminé le classement par le confort. Dorénavant, celui-ci se base sur l'expérience, avec Ôclub Expérience, Ôclub Adults Only, Ôclub Expérience Select (ex-premium) et le petit dernier, Ôclub Expérience Zen.
Expérience Happy'therapie "pour se ressourcer et retrouver la bonne humeur"
Thalasso N°1 a été créé au lendemain du 11 septembre 2001, après les attentats perpétrés sur le sol américain qui ouvraient alors une époque de stress et d'insécurité, selon le fondateur du TO.
C'est sur cette idée de bulle bien-être que le tour-opérateur est né. Presque vingt après ce funeste évènement et une pandémie plus tard, les équipes de Thalassso N°1 ont creusé leurs méninges
"Nous voulions apporter une véritable innovation, et ce d'autant que nous entrons dans une époque de mal-être. Nous sommes tombés d'accord sur le concept Happy'therapie, que nous avons déposé. "
Cette idée, déployée au sein des Ôclub Zen, se rêve en antidote à la morosité ambiante et a pour objectif d'apporter joie et bonheur à la clientèle.
Si la déclaration peut prêter à sourire, il ne fait pas de doute que les Français auront besoin de se ressourcer et de soigner quelques maux, après 14 mois d'enfermement et de blessures.
Il a fallu définir le concept, tout en gardant l'essence même du club.
"Nous avons créé tout un programme pour se ressourcer et retrouver la bonne humeur, en renouant avec soi-même et à travers des expériences de partage, santé et bien-être.
Le programme sportif et les animations seront un peu allégés," confie Raouf Benslimane.
Au programme : cours de coaching en ligne avant le départ. Sur place le réveil se fait par du yoga ou de la méditation suivi par une balade détox , puis tout au long de la journée des moments fit et bien-être (stretching, aquarando, danse libre, art du massage...) ou encore "feel-good" (l’aromathérapie, découvertes des plantes endémiques, peinture, observation des étoiles…)
Les établissements destinés à devenir ÔClub Zen, ont été sélectionnés pour offrir une expérience luxueuse, avec une définition propre.
"Le luxe ne tient pas au niveau ostentatoire des infrastructures, mais se définit aussi par les espaces, le cadre exceptionnel et le fait que ce soont des établissements les pieds dans l'eau ou ayant un promontoire," affirme le chef d'entreprise.
Cet été 4 établissements seront dans le segment Zen à savoir l'Ôclub Zen Barcelo Santiago à Ténérife, Ôclub Zen Killindini à Zanzibar, Ôclub Zen Pearl à Zanzibar et le Ôclub Zen Jacaranda au Kenya.
C'est sur cette idée de bulle bien-être que le tour-opérateur est né. Presque vingt après ce funeste évènement et une pandémie plus tard, les équipes de Thalassso N°1 ont creusé leurs méninges
"Nous voulions apporter une véritable innovation, et ce d'autant que nous entrons dans une époque de mal-être. Nous sommes tombés d'accord sur le concept Happy'therapie, que nous avons déposé. "
Cette idée, déployée au sein des Ôclub Zen, se rêve en antidote à la morosité ambiante et a pour objectif d'apporter joie et bonheur à la clientèle.
Si la déclaration peut prêter à sourire, il ne fait pas de doute que les Français auront besoin de se ressourcer et de soigner quelques maux, après 14 mois d'enfermement et de blessures.
Il a fallu définir le concept, tout en gardant l'essence même du club.
"Nous avons créé tout un programme pour se ressourcer et retrouver la bonne humeur, en renouant avec soi-même et à travers des expériences de partage, santé et bien-être.
Le programme sportif et les animations seront un peu allégés," confie Raouf Benslimane.
Au programme : cours de coaching en ligne avant le départ. Sur place le réveil se fait par du yoga ou de la méditation suivi par une balade détox , puis tout au long de la journée des moments fit et bien-être (stretching, aquarando, danse libre, art du massage...) ou encore "feel-good" (l’aromathérapie, découvertes des plantes endémiques, peinture, observation des étoiles…)
Les établissements destinés à devenir ÔClub Zen, ont été sélectionnés pour offrir une expérience luxueuse, avec une définition propre.
"Le luxe ne tient pas au niveau ostentatoire des infrastructures, mais se définit aussi par les espaces, le cadre exceptionnel et le fait que ce soont des établissements les pieds dans l'eau ou ayant un promontoire," affirme le chef d'entreprise.
Cet été 4 établissements seront dans le segment Zen à savoir l'Ôclub Zen Barcelo Santiago à Ténérife, Ôclub Zen Killindini à Zanzibar, Ôclub Zen Pearl à Zanzibar et le Ôclub Zen Jacaranda au Kenya.
Site BtoB, charters, formatours et recapitalisation !
De plus, les partenariats avec des personnalités du monde sportif, dont des champions du monde seront reconduits, mais pas nécessairement avec les mêmes noms.
Camille Lacourt devrait être du casting, ainsi qu'un sportif dans le secteur de la danse, mais aussi... du rire.
"Il y aura des personnes de renommée internationale, dont des comiques et des personnes du spectacle pour animer les soirées. Il y aura aussi des semaines thématisées foot, natation et boxe, ce sont des activités populaires," prédit Raouf Benslimane.
Ce n'est pas la seule innovation sur laquelle le tour-opérateur a travaillé depuis maintenant 14 mois. Le site internet BtoB a été refondu et la nouvelle version est mise en ligne ce lundi 26 avril 2021.
Et pour aiguiller les voyageurs, les acteurs de la distribution seront invités lors de deux Formatours en septembre et octobre 2021 que ce soit sur des destinations moyen et long-courriers.
"Il est nécessaire d'apporter une bouffée d'oxygène aux agents de voyages en les faisant renouer véritablement avec le voyage," explique PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages.
Pour aider la distribution, ÔClub entend se positionner comme un véritable tour-opérateur et "non un assembleur de voyages". Ainsi, des charters seront proposés à chaque ouverture des frontières, à commencer par les Canaries et la Grèce.
"Tout le monde parle de package dynamique, mais l'enjeu de demain sera de proposer des sièges bon marché aux clients, alors que les prix vont bondir puisque les compagnies n'auront pas les dispositions nécessaires.
Demain, il y aura une bataille autour de l'aérien," croit savoir Raouf Benslimane, avec un enthousiasme et un dynamisme qui contrastent fortement avec l'ambiance générale. Malgré tout, l'heure n'est pas encore au triomphalisme.
"Nous avons eu des pertes en 2020 et nous aurons aussi en 2021, il faut être clair net et précis. Malgré tout, il n'y a pas de PSE en vue et nous limiterons la casse, grâce aux aides de l'Etat."
Pour se donner aussi une bouffée d'oxygène afin de regarder l'avenir avec appétit, Thallaso N°1 envisage de renforcer ses fonds propres, grâces aux dispositifs disponibles.
Rien de plus ne sera annoncé, mais le retour à la normale est estimé pour 2022.
"Le 15 mars 2020 nous étions sur une croissance de 50% et nous partions pour faire un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros. Nous nous fixons pour objectif d'atteindre cet objectif en 2023," conclue le PDG du tour-opérateur.
En attendant de voir si loin, espérons que l'été sera beau et chaud pour les voyagistes français.
Camille Lacourt devrait être du casting, ainsi qu'un sportif dans le secteur de la danse, mais aussi... du rire.
"Il y aura des personnes de renommée internationale, dont des comiques et des personnes du spectacle pour animer les soirées. Il y aura aussi des semaines thématisées foot, natation et boxe, ce sont des activités populaires," prédit Raouf Benslimane.
Ce n'est pas la seule innovation sur laquelle le tour-opérateur a travaillé depuis maintenant 14 mois. Le site internet BtoB a été refondu et la nouvelle version est mise en ligne ce lundi 26 avril 2021.
Et pour aiguiller les voyageurs, les acteurs de la distribution seront invités lors de deux Formatours en septembre et octobre 2021 que ce soit sur des destinations moyen et long-courriers.
"Il est nécessaire d'apporter une bouffée d'oxygène aux agents de voyages en les faisant renouer véritablement avec le voyage," explique PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages.
Pour aider la distribution, ÔClub entend se positionner comme un véritable tour-opérateur et "non un assembleur de voyages". Ainsi, des charters seront proposés à chaque ouverture des frontières, à commencer par les Canaries et la Grèce.
"Tout le monde parle de package dynamique, mais l'enjeu de demain sera de proposer des sièges bon marché aux clients, alors que les prix vont bondir puisque les compagnies n'auront pas les dispositions nécessaires.
Demain, il y aura une bataille autour de l'aérien," croit savoir Raouf Benslimane, avec un enthousiasme et un dynamisme qui contrastent fortement avec l'ambiance générale. Malgré tout, l'heure n'est pas encore au triomphalisme.
"Nous avons eu des pertes en 2020 et nous aurons aussi en 2021, il faut être clair net et précis. Malgré tout, il n'y a pas de PSE en vue et nous limiterons la casse, grâce aux aides de l'Etat."
Pour se donner aussi une bouffée d'oxygène afin de regarder l'avenir avec appétit, Thallaso N°1 envisage de renforcer ses fonds propres, grâces aux dispositifs disponibles.
Rien de plus ne sera annoncé, mais le retour à la normale est estimé pour 2022.
"Le 15 mars 2020 nous étions sur une croissance de 50% et nous partions pour faire un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros. Nous nous fixons pour objectif d'atteindre cet objectif en 2023," conclue le PDG du tour-opérateur.
En attendant de voir si loin, espérons que l'été sera beau et chaud pour les voyagistes français.