Michèle Paoli, superviseur back office au service individuel chez Ollandini, à Ajaccio. DR
TourMag.com - Vous et votre équipe êtes quotidiennement en contact avec les agences de voyages. Quelles sont leurs attentes envers vous ?
Michèle Paoli : Les agences nous appelent presque systématiquement pour finaliser leur dossier.
Elles sont encore peu nombreuses à réserver via notre site B2B. Même si elles l'utilisent comme un site d'informations, elle finissent toujours pas décrocher leur téléphone car elles ont besoin de notre expertise.
Nous avons notamment beaucoup de questions concernant les transports, que ce soit pour de l'aérien ou du maritime.
Car la desserte en Corse a beaucoup évolué ces dernières années, et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver.
TourMag.com - Justement, de nombreuses compagnies aériennes à bas coûts se sont installées dans l'île. Est-ce que vous travaillez avec elles ?
Michèle Paoli : Bien sûr, nous nous sommes adaptés à l'évolution du marché. D'autant plus que le client recherche avant tout un prix.
La Corse n'est d'ailleurs pas la destination la meilleure marché. Nous restons en France, avec des tarifs en rapport.
Certains clients nous font remarquer qu'ils pourraient partir pour bien moins cher une semaine en tout compris en Tunisie.
Mais ce ne sont pas les mêmes vacances. La Corse est une destination choisie qui attire beaucoup les Français pour faire autre chose que du tourisme balnéaire.
Michèle Paoli : Les agences nous appelent presque systématiquement pour finaliser leur dossier.
Elles sont encore peu nombreuses à réserver via notre site B2B. Même si elles l'utilisent comme un site d'informations, elle finissent toujours pas décrocher leur téléphone car elles ont besoin de notre expertise.
Nous avons notamment beaucoup de questions concernant les transports, que ce soit pour de l'aérien ou du maritime.
Car la desserte en Corse a beaucoup évolué ces dernières années, et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver.
TourMag.com - Justement, de nombreuses compagnies aériennes à bas coûts se sont installées dans l'île. Est-ce que vous travaillez avec elles ?
Michèle Paoli : Bien sûr, nous nous sommes adaptés à l'évolution du marché. D'autant plus que le client recherche avant tout un prix.
La Corse n'est d'ailleurs pas la destination la meilleure marché. Nous restons en France, avec des tarifs en rapport.
Certains clients nous font remarquer qu'ils pourraient partir pour bien moins cher une semaine en tout compris en Tunisie.
Mais ce ne sont pas les mêmes vacances. La Corse est une destination choisie qui attire beaucoup les Français pour faire autre chose que du tourisme balnéaire.
Les clients toujours plus sensibles aux prix
Autres articles
TourMag.com - Dans votre brochure de 230 pages sur la Corse et la Sardaigne, quels sont les produits qui sont les plus demandés pour cet été ?
Michèle Paoli : Les familles qui réservent pour les mois de juillet et août restent très classiques dans leurs choix, demandant des locations ou des hôtels animés.
En revanche on remarque depuis deux ans un fort engouement pour les circuits en autotours, avec des hébergements en ferme auberges ou chambres d'hôtes.
Les clients ne se contentent plus d'un séjour balnéaire. Ils veulent partir à la découverte des richesses de l'île.
Nous avons beaucoup de demandes de à la carte, ce qui ne revient pas forcément plus cher, grâce à notre sélection d'hébergement en 2 étoiles.
Nous avons également un produit croisière à date unique en partenariat avec Plein Ventes qui cartonne.
TourMag.com - Vous travaillez chez Ollandini depuis 1998, comment avez-vous vu évoluer le marché ?
Michèle Paoli : L'anticipation des clients a bien changé. Autrefois, la majorité réservait leurs vacances d'été au mois de janvier.
Aujourd'hui, ils attendent d'avril voire le mois de juin en espérant des promotions.
Certes, ils continuent de partir, mais sont à la recherche de petits prix. Nous avons donc mis en avant dans notre brochure une sélection de produits d'excellent rapport qualité prix, afin de répondre à cette demande.
Michèle Paoli : Les familles qui réservent pour les mois de juillet et août restent très classiques dans leurs choix, demandant des locations ou des hôtels animés.
En revanche on remarque depuis deux ans un fort engouement pour les circuits en autotours, avec des hébergements en ferme auberges ou chambres d'hôtes.
Les clients ne se contentent plus d'un séjour balnéaire. Ils veulent partir à la découverte des richesses de l'île.
Nous avons beaucoup de demandes de à la carte, ce qui ne revient pas forcément plus cher, grâce à notre sélection d'hébergement en 2 étoiles.
Nous avons également un produit croisière à date unique en partenariat avec Plein Ventes qui cartonne.
TourMag.com - Vous travaillez chez Ollandini depuis 1998, comment avez-vous vu évoluer le marché ?
Michèle Paoli : L'anticipation des clients a bien changé. Autrefois, la majorité réservait leurs vacances d'été au mois de janvier.
Aujourd'hui, ils attendent d'avril voire le mois de juin en espérant des promotions.
Certes, ils continuent de partir, mais sont à la recherche de petits prix. Nous avons donc mis en avant dans notre brochure une sélection de produits d'excellent rapport qualité prix, afin de répondre à cette demande.
Les chiffres
En 2012, le groupe Ollandini a engrangé un chiffre d'affaires de 91 millions d’euros, en augmentation de 7%.
L'activité voyage d'Ollandini a rapporté 57 M€ en 2012, contre 54M€ l'année précédente.
La marge commerciale s'établit à 10,8% pour un résultat opérationnel d'1M€, contre 700 000 l'an passé. Le résultat net pour la branche voyage est de 1%, pratiquement le double de l'an passé.
La branche voyage a vendu 59 300 forfaits individuels et groupes et transporté 36 900 passagers en vols secs.
Les résultats 2013 devraient être dévoilés dans les prochaines semaines.
L'activité voyage d'Ollandini a rapporté 57 M€ en 2012, contre 54M€ l'année précédente.
La marge commerciale s'établit à 10,8% pour un résultat opérationnel d'1M€, contre 700 000 l'an passé. Le résultat net pour la branche voyage est de 1%, pratiquement le double de l'an passé.
La branche voyage a vendu 59 300 forfaits individuels et groupes et transporté 36 900 passagers en vols secs.
Les résultats 2013 devraient être dévoilés dans les prochaines semaines.
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![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
