L'apport des TMC ne représentait jusqu'à présent que 12% du chiffre d'affaires réalisé en France par Oman Air(alors que le poids des ventes sur omanair.com est de 29% et celui des OTAs de 23%).
L'objectif de Rocio Jolivet, la directrice France de la compagnie, est clair : "avec un vol quotidien, nous répondons aux attentes du voyageur d'affaires.
Mieux encore, la hausse des ventes Affaires permettra de faire remonter le yield moyen qui reste un peu bas".
Avec une capacité en hausse de 29%, la compagnie finit l'année avec 69 000 pax transportés, soit une hausse de 45%.
A Paris CDG 2A, la compagnie utilise le salon de Cathay Pacific pour accueillir ses passagers premium.
Jusqu'en mars prochain, Oman Air utilise pour trois rotations un B-787 loué à Kenya Airways avec une configuration différente de son propre appareil qui assure les quatre autres vols hebdo.
30 Business et 204 Eco pour le premier, mais 18 Business et 264 Eco pour le second. A partir d'avril 2017, l'appareil omanais qui prendra la suite du B-787 loué, sera configuré en 30 Business et 254 Eco.
En attendant, le voyageur d'affaires ne peut que constater la différence entre les deux d'avions.
Si le catering et la trousse de confort sont identiques sur les deux appareils, les fauteuils-lits et l'équipement du système de divertissement varient quelque peu. Et il faut bien le reconnaître, le produit totalement omanais est meilleur.
L'objectif de Rocio Jolivet, la directrice France de la compagnie, est clair : "avec un vol quotidien, nous répondons aux attentes du voyageur d'affaires.
Mieux encore, la hausse des ventes Affaires permettra de faire remonter le yield moyen qui reste un peu bas".
Avec une capacité en hausse de 29%, la compagnie finit l'année avec 69 000 pax transportés, soit une hausse de 45%.
A Paris CDG 2A, la compagnie utilise le salon de Cathay Pacific pour accueillir ses passagers premium.
Jusqu'en mars prochain, Oman Air utilise pour trois rotations un B-787 loué à Kenya Airways avec une configuration différente de son propre appareil qui assure les quatre autres vols hebdo.
30 Business et 204 Eco pour le premier, mais 18 Business et 264 Eco pour le second. A partir d'avril 2017, l'appareil omanais qui prendra la suite du B-787 loué, sera configuré en 30 Business et 254 Eco.
En attendant, le voyageur d'affaires ne peut que constater la différence entre les deux d'avions.
Si le catering et la trousse de confort sont identiques sur les deux appareils, les fauteuils-lits et l'équipement du système de divertissement varient quelque peu. Et il faut bien le reconnaître, le produit totalement omanais est meilleur.
Une vraie intimité en Business class
Et pour cause. Les fauteuils installés en 2X2X2 sont séparés par une cloison qui permet une vraie intimité pour le voyageur situé côté hublot.
Ce dernier peut également atteindre le couloir sans avoir à enjamber son voisin, grâce à un espace qui permet le passage. Ce n'est pas le cas sur l'appareil kenyan, d'une disposition de fauteuils plus classique.
Seul regret peut-être pour la présence de cloison : elle ne facilite pas le travail des PNC pour qui il est impossible, à partir du couloir, de voir où en est le passager pendant les repas, s'il faut resservir ou débarrasser le plateau, ou encore récupérer un verre qui traîne, etc.
Un bémol aussi sur l'offre catering proposée : les plats les plus populaires ne sont plus disponibles pour les derniers passagers servis. C'est arrivé pour les mezzés à l'aller comme au retour, et pour le poisson au retour....
Le B787 propre à Oman Air permet également l'utilisation du wifi à bord (payant) pendant le survol de l'espace européen, soit environ sur la moitié des 7 heures de vol, la Mer Noire étant la limite de l'exercice.
Ce sont des détails, bien sûr, mais face à la concurrence des grandes compagnies du Golfe qui ont tendance à rafler toutes les récompenses Skytrax, Oman Air se doit d'offrir un rapport qualité/prix suffisamment tentant.
Ce dernier peut également atteindre le couloir sans avoir à enjamber son voisin, grâce à un espace qui permet le passage. Ce n'est pas le cas sur l'appareil kenyan, d'une disposition de fauteuils plus classique.
Seul regret peut-être pour la présence de cloison : elle ne facilite pas le travail des PNC pour qui il est impossible, à partir du couloir, de voir où en est le passager pendant les repas, s'il faut resservir ou débarrasser le plateau, ou encore récupérer un verre qui traîne, etc.
Un bémol aussi sur l'offre catering proposée : les plats les plus populaires ne sont plus disponibles pour les derniers passagers servis. C'est arrivé pour les mezzés à l'aller comme au retour, et pour le poisson au retour....
Le B787 propre à Oman Air permet également l'utilisation du wifi à bord (payant) pendant le survol de l'espace européen, soit environ sur la moitié des 7 heures de vol, la Mer Noire étant la limite de l'exercice.
Ce sont des détails, bien sûr, mais face à la concurrence des grandes compagnies du Golfe qui ont tendance à rafler toutes les récompenses Skytrax, Oman Air se doit d'offrir un rapport qualité/prix suffisamment tentant.
Un aéroport à taille humaine
Le point positif de la compagnie omanaise face aux grandes du Golfe est Mascate, avec son aéroport à taille humaine.
Certes, il est en sous capacité pour un trafic de 10 millions de pax (dont 60% pour Oman Air) et les appareils ne sont pas au contact, ce qui oblige à un transfert vers l'avion en minibus, mais la vie du voyageur d'affaires est facilitée au maximum.
Enregistrement, contrôles de police et de sécurité totalement séparés du trafic Eco et un salon Business pouvant accueillir jusqu'à 270 passagers.
Après le traditionnel accueil oriental avec dattes et café, le catering proposé permet de faire un vrai repas avec choix de plats chauds ou froids.
Un service de Spa et massages (sur vêtements et rapide), des espaces de repos, de travail ou encore de jeux pour les enfants sont disponibles.
Le voyageur d'affaires utilisant la classe Eco peut aussi avoir accès à un autre salon - payant, moyennant 12 rials omanais (27 euros), ou encore à un autre espace salon s'il dispose d'un priority pass lié aux cartes de crédit.
Tout ceci en attendant l'ouverture du nouvel aéroport, estimée vers la fin de l'année 2017.
D'ici là, Oman Air aura continué de grandir. Après l'ouverture de Guangzhou (Canton) le 9 décembre dernier, ce sera le tour de Manchester en mars prochain (ce qui portera le trafic à trois vols quotidiens au départ d'Angleterre), puis de Nairobi en mai.
"D'ici à 2020, rappelle Ihab Sorial, le senior VP international sales, "le réseau d'Oman Air passera de 54 à 75 destinations et la flotte de 47 à 70 appareils.
Et ce, désormais, sans subventions gouvernementales, puisque la dernière aide prévue, de 30 millions de rials omanais (70 millions d'euros), a été attribuée pour l'année 2016."
Certes, il est en sous capacité pour un trafic de 10 millions de pax (dont 60% pour Oman Air) et les appareils ne sont pas au contact, ce qui oblige à un transfert vers l'avion en minibus, mais la vie du voyageur d'affaires est facilitée au maximum.
Enregistrement, contrôles de police et de sécurité totalement séparés du trafic Eco et un salon Business pouvant accueillir jusqu'à 270 passagers.
Après le traditionnel accueil oriental avec dattes et café, le catering proposé permet de faire un vrai repas avec choix de plats chauds ou froids.
Un service de Spa et massages (sur vêtements et rapide), des espaces de repos, de travail ou encore de jeux pour les enfants sont disponibles.
Le voyageur d'affaires utilisant la classe Eco peut aussi avoir accès à un autre salon - payant, moyennant 12 rials omanais (27 euros), ou encore à un autre espace salon s'il dispose d'un priority pass lié aux cartes de crédit.
Tout ceci en attendant l'ouverture du nouvel aéroport, estimée vers la fin de l'année 2017.
D'ici là, Oman Air aura continué de grandir. Après l'ouverture de Guangzhou (Canton) le 9 décembre dernier, ce sera le tour de Manchester en mars prochain (ce qui portera le trafic à trois vols quotidiens au départ d'Angleterre), puis de Nairobi en mai.
"D'ici à 2020, rappelle Ihab Sorial, le senior VP international sales, "le réseau d'Oman Air passera de 54 à 75 destinations et la flotte de 47 à 70 appareils.
Et ce, désormais, sans subventions gouvernementales, puisque la dernière aide prévue, de 30 millions de rials omanais (70 millions d'euros), a été attribuée pour l'année 2016."