Loin de moi l’idée d’y voir une quelconque relation de cause à effet, mais mon article intitulé Malaysia Airlines : fin du cauchemar, début du deuil pour les familles... plus jamais ça ? est aujourd’hui appuyé par une dépêche de Reuters.
Celle-ci annonce que “Le Bureau national de sécurité des transports américain (NTSB) a annoncé vendredi qu'il étudiait la possibilité de mettre en place un système d'enregistrement en direct des données de vol qui pourrait permettre de surmonter les difficultés liées à la recherche des boîtes noires après des catastrophes aériennes.”
Bien entendu, Joe Kolly, directeur de l'étude et de la recherche au NTSB,n’a pas attendu après nous =O)) pour réfléchir à la question puisque le projet date du lendemain du crash en 2009 du vol Rio Paris AF447.
Celle-ci annonce que “Le Bureau national de sécurité des transports américain (NTSB) a annoncé vendredi qu'il étudiait la possibilité de mettre en place un système d'enregistrement en direct des données de vol qui pourrait permettre de surmonter les difficultés liées à la recherche des boîtes noires après des catastrophes aériennes.”
Bien entendu, Joe Kolly, directeur de l'étude et de la recherche au NTSB,n’a pas attendu après nous =O)) pour réfléchir à la question puisque le projet date du lendemain du crash en 2009 du vol Rio Paris AF447.
Les oubliettes de la non rentabilité. ..
Rappelons tout de même que seul un énorme coup de chance avait alors permis, après deux ans de recherches infructueuses, de retrouver les boîtes noires de l'appareil.
Alors, comment ne pas s'interroger sur la rapidité des réformes dès lors qu’elles concernent la sécurité du passager et qu’elles n’’ont pas de perspective de “pay back” à court échéance immédiat pour les compagnies.
On est beaucoup plus rapide chez elles pour faire “cracher” l’usager avec les ancillary fees.
Il est à craindre cependant que, dès que l’effet médiatique sera retombé, le projet ne retombe, lui-aussi, dans les oubliettes de la non rentabilité.
Une démarche qui relève du même phénomène que celui de la garantie de défaillance des compagnies… on sait que celles-ci ne font pas faillite et ne se crashent jamais, n’est-il pas ?
Alors, comment ne pas s'interroger sur la rapidité des réformes dès lors qu’elles concernent la sécurité du passager et qu’elles n’’ont pas de perspective de “pay back” à court échéance immédiat pour les compagnies.
On est beaucoup plus rapide chez elles pour faire “cracher” l’usager avec les ancillary fees.
Il est à craindre cependant que, dès que l’effet médiatique sera retombé, le projet ne retombe, lui-aussi, dans les oubliettes de la non rentabilité.
Une démarche qui relève du même phénomène que celui de la garantie de défaillance des compagnies… on sait que celles-ci ne font pas faillite et ne se crashent jamais, n’est-il pas ?