Vous en avez entendu parler mais savez-vous ce que l’on entend par Open Data ?
Comme l’indique la définition Wikipédia, « Une donnée ouverte est une donnée numérique d'origine publique ou privée.
Elle peut être notamment produite par une collectivité, un service public (éventuellement délégué) ou une entreprise. Elle est diffusée de manière structurée selon une méthodologie et une licence ouverte garantissant son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière.
L'ouverture des données (en anglais open data) représente à la fois un mouvement, une philosophie d'accès à l'information et une pratique de publication de données librement accessibles et exploitables. »
L’Open Data représente donc une opportunité, tant pour les entreprises qui peuvent ainsi s’appuyer sur des données privées ou publiques pour développer des services à valeur ajoutée que pour les utilisateurs qui bénéficient ainsi de ces nouveaux services.
Elle représente aussi une opportunité pour les institutionnels qui peuvent ainsi faciliter la promotion de leur territoire en ouvrant leurs données.
Comme l’indique la définition Wikipédia, « Une donnée ouverte est une donnée numérique d'origine publique ou privée.
Elle peut être notamment produite par une collectivité, un service public (éventuellement délégué) ou une entreprise. Elle est diffusée de manière structurée selon une méthodologie et une licence ouverte garantissant son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière.
L'ouverture des données (en anglais open data) représente à la fois un mouvement, une philosophie d'accès à l'information et une pratique de publication de données librement accessibles et exploitables. »
L’Open Data représente donc une opportunité, tant pour les entreprises qui peuvent ainsi s’appuyer sur des données privées ou publiques pour développer des services à valeur ajoutée que pour les utilisateurs qui bénéficient ainsi de ces nouveaux services.
Elle représente aussi une opportunité pour les institutionnels qui peuvent ainsi faciliter la promotion de leur territoire en ouvrant leurs données.
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D’un point de vue touristique, les possibilités sont nombreuses. En effet, certains territoires ont ouvert leurs données (ex : Tourisme Bouches-du-Rhône, Tourisme Côte d’Or, Tourisme Ile-de-France, Tourisme Pas-de-Calais, Tourisme Alpes de Haute Provence, etc).
On peut ainsi accéder à des données telles que :
- Liste des hébergements (hôtels, résidences, camping, chambres d’hôtes)
- Liste des points d’intérêt ainsi que les infos pratiques (horaires et tarifs)
- Liste des restaurants
- Liste des activités
- Liste des fêtes
- Liste des lieux accessibles pour les handicapés
On peut ainsi accéder à des données telles que :
- Liste des hébergements (hôtels, résidences, camping, chambres d’hôtes)
- Liste des points d’intérêt ainsi que les infos pratiques (horaires et tarifs)
- Liste des restaurants
- Liste des activités
- Liste des fêtes
- Liste des lieux accessibles pour les handicapés
Exemple de data.visitprovence.com, portail de Bouches-du-Rhône Tourism
L’open data permet d’avoir accès en temps réel à des informations géolocalisées. Le tourisme est donc un secteur prometteur et une grande source d’inspiration pour ces nouveaux usages.
Comme le souligne Isabelle Brémond, directrice de Bouches-du-Rhône Tourisme, le portail data.visitprovence.com génère plus de 200 téléchargements par mois pour 400 utilisateurs par mois et les données les plus utilisées sont celles relatives aux manifestations, restaurants, culture et hébergements. L’audience est satisfaisante mais les éditeurs ne se manifestant pas, il est difficile par la suite de suivre les créations d’application utilisant les données.
L’open data permet d’avoir accès en temps réel à des informations géolocalisées. Le tourisme est donc un secteur prometteur et une grande source d’inspiration pour ces nouveaux usages.
Comme le souligne Isabelle Brémond, directrice de Bouches-du-Rhône Tourisme, le portail data.visitprovence.com génère plus de 200 téléchargements par mois pour 400 utilisateurs par mois et les données les plus utilisées sont celles relatives aux manifestations, restaurants, culture et hébergements. L’audience est satisfaisante mais les éditeurs ne se manifestant pas, il est difficile par la suite de suivre les créations d’application utilisant les données.
Au niveau des développements, on peut citer l’exemple de Vamos à la Playa, application mobile qui permet aux usagers des plages de se renseigner sur les différentes plages, leur localisation, la qualité de l’eau.
Les usagers sont aussi invités à enrichir l’outil en partageant des photos, en complétant les informations et en informant les autres usagers de conditions spécifiques (festivités, méduses, etc.). L’application utilise les données ouvertes de la région PACA.
Les usagers sont aussi invités à enrichir l’outil en partageant des photos, en complétant les informations et en informant les autres usagers de conditions spécifiques (festivités, méduses, etc.). L’application utilise les données ouvertes de la région PACA.
Autre exemple d’application à valeur ajoutée, Musambule est une application gratuite pour découvrir les musées des régions Provence Alpes Côte-d’Azur et Languedoc Roussillon.
Cette application permet de géolocaliser les musées autour de soi, de consulter les horaires et les expos en cours. L’équipe travaille actuellement sur la version 3 de l’application qui sera encore plus tournée vers l’Open Data.
Cette application permet de géolocaliser les musées autour de soi, de consulter les horaires et les expos en cours. L’équipe travaille actuellement sur la version 3 de l’application qui sera encore plus tournée vers l’Open Data.
On pourrait donc combiner les données ouvertes des institutionnels avec les données publiques relatives aux réseaux de transport, accessibilité pour les handicapés, etc. et ainsi imaginer de proposer une application touristique qui soit le passeport du voyageur.
Ce dernier pourrait ainsi centraliser au sein d’un seul outil tout son voyage, depuis son billet d’avion, jusqu’à la réservation de son ou ses hébergements, ses activités en fonction de la météo prévue et les restaurants où il souhaite aller manger.
Bien sûr, en s’appuyant sur les données d’Open Street Map, notre voyageur aurait accès à son itinéraire détaillé tout au long de son périple.
Ceci n’est qu’un exemple et il ne tient qu’à nous de penser aux usages à développer. Il ne faut pas y voir un remplacement des services traditionnels tel que ceux que peut fournir un agent de voyage mais un enrichissement de l’offre et un meilleur accompagnement de l’utilisateur. Il pourra ainsi fournir un passeport virtuel à son client, et le cas échéant modifier son offre en direct.
Bref, à nous d’inventer les usages de demain que nous offrent dès aujourd’hui les possibilités de l’Open Data.
Ce dernier pourrait ainsi centraliser au sein d’un seul outil tout son voyage, depuis son billet d’avion, jusqu’à la réservation de son ou ses hébergements, ses activités en fonction de la météo prévue et les restaurants où il souhaite aller manger.
Bien sûr, en s’appuyant sur les données d’Open Street Map, notre voyageur aurait accès à son itinéraire détaillé tout au long de son périple.
Ceci n’est qu’un exemple et il ne tient qu’à nous de penser aux usages à développer. Il ne faut pas y voir un remplacement des services traditionnels tel que ceux que peut fournir un agent de voyage mais un enrichissement de l’offre et un meilleur accompagnement de l’utilisateur. Il pourra ainsi fournir un passeport virtuel à son client, et le cas échéant modifier son offre en direct.
Bref, à nous d’inventer les usages de demain que nous offrent dès aujourd’hui les possibilités de l’Open Data.
Patrick Leimbert est consultant en stratégie et marketing digital.
Après plusieurs années passées du côté client comme du côté agence, il est revenu en France en 2010 et a fondé la société Digital Adrénaline.
Il accompagne ses clients dans toutes leurs problématiques digitales, que ce soit de la refonte de leur site web à la mise en place d’une présence sur les médias sociaux.
www.digitaladrenaline.fr
Après plusieurs années passées du côté client comme du côté agence, il est revenu en France en 2010 et a fondé la société Digital Adrénaline.
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