EC pour OpenSkies, bien sûr ! EC comme European Community, l’espace européen continental que British Airways tient à relier à New York en profitant de l’accord de ciel ouvert signé par les Européens et les Américains. L’investissement de BA sur cette filiale est estimée par les observateurs à 17 millions de livres.
Pour opérer à partir du continent, British Airways fait preuve d’originalité avec un produit décalé mais concocté par une équipe « maison ». C’est ainsi que la compagnie britannique a rappelé un ancien cadre dirigeant, Dale Moss, pour orchestrer l’aventure.
« OpenSkies s’est fait en 16 mois, de la mise au point à la réalisation. Ce qui est une performance », explique Dale Moss. Il a fallu chercher le bon type d’avion, concevoir un produit original et construire une compagnie dont les coûts d’exploitation doivent être entre 18 et 20% moins onéreux que ceux de BA.
L’équipe dédiée qui compte une soixantaine d’employés est en majorité américaine même si le siège social est basé en Grande-Bretagne.
Pour opérer à partir du continent, British Airways fait preuve d’originalité avec un produit décalé mais concocté par une équipe « maison ». C’est ainsi que la compagnie britannique a rappelé un ancien cadre dirigeant, Dale Moss, pour orchestrer l’aventure.
« OpenSkies s’est fait en 16 mois, de la mise au point à la réalisation. Ce qui est une performance », explique Dale Moss. Il a fallu chercher le bon type d’avion, concevoir un produit original et construire une compagnie dont les coûts d’exploitation doivent être entre 18 et 20% moins onéreux que ceux de BA.
L’équipe dédiée qui compte une soixantaine d’employés est en majorité américaine même si le siège social est basé en Grande-Bretagne.
OpenSkies dispose d’une configuration tri-classe, hybride
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« Nous avons choisi le 757 car il est très économique, notamment avec les winglets qui permettent de réaliser des économies de carburant. C’était l’appareil retenu par la compagnie Eos qui fonctionnait en tout Affaires. Nous nous sommes inspirés en partie de ce produit », explique de son côté Tobi Smith, consultant extérieur qui va maintenant participer à l’effort commercial pour lancer OpenSkies.
Mais à l’inverse des concepts tout Affaires, OpenSkies dispose d’une configuration tri-classe, hybride. « C’est un laboratoire pour BA », reconnaît Dale Moss. L’appareil d’une capacité de 82 passagers compte 24 sièges de la classe Biz avec le fauteuil lit totalement horizontal dont BA équipe sa classe Affaires long courrier, 28 sièges en Prem+, un espace intermédiaire avec un fauteuil rappelant celui de son partenaire L’Avion, et 30 sièges en Economy.
« Il se peut que nous supprimions l’Economy si les classes Premium sont très demandées. Rien n’est figé », confirme Dale Moss.
Mais à l’inverse des concepts tout Affaires, OpenSkies dispose d’une configuration tri-classe, hybride. « C’est un laboratoire pour BA », reconnaît Dale Moss. L’appareil d’une capacité de 82 passagers compte 24 sièges de la classe Biz avec le fauteuil lit totalement horizontal dont BA équipe sa classe Affaires long courrier, 28 sièges en Prem+, un espace intermédiaire avec un fauteuil rappelant celui de son partenaire L’Avion, et 30 sièges en Economy.
« Il se peut que nous supprimions l’Economy si les classes Premium sont très demandées. Rien n’est figé », confirme Dale Moss.
« Nous comptons arriver au point d’équilibre en trois ans »
La recherche de l’économie se réalise aussi dans les détails : lecteur portable (qui nécessite moins de cablage) pour les divertissements à bord, pas de trousse mais des objets proposés par le PNC à la demande pour les classes Premium, petit déjeuner froid empaqueté dans une boite en carton et couverts en plastique…
Mais EC réserve également de bonnes surprises : un goûter Ladurée, l’accès au formidable salon de BA au terminal 7 de JFK qui permet de faire un repas avant de monter dans l’avion du retour, de prendre une douche et même d’avoir accès au spa gratuitement…
Sur le plan commercial, Open Skies dispose de son propre site de vente,<flyopenskies.com>, mais le produit figure également sur <ba.com>. Par ailleurs, le vol de Paris a été introduit dans les GDS le 19 mai, tout juste un mois avant l’inauguration de la ligne.
« Ce sont les sièges de la classe Economy à moins de 500 euros l’aller-retour qui sont partis très vite », explique Patrick Malval, le directeur commercial France. Il va maintenant falloir convaincre la clientèle corporate. Cela prendra probablement davantage de temps. Mais OpenSkies est là pour rester. « Nous comptons arriver au point d’équilibre en trois ans », affirme Dale Moss.
D’ici là, la compagnie va disposer d’une flotte de six 757 avant la fin de 2009 pour opérer au départ de plusieurs villes européennes. Amsterdam dont l’ouverture « probable » se fera cette année, mais aussi Bruxelles, Milan et Francfort, en fonction des études de marché.
« Nous passerons ensuite en bi-quotidien si la demande est forte et nous étudions la possibilité d’opérer à partir d’une douzaine de villes européennes vers la côte Est de l’Amérique. New York mais aussi Boston ou Washington », explique Dale Moss.
Le business plan a été établi pour les cinq prochaines années. OpenSkies est bien là pour durer…
Mais EC réserve également de bonnes surprises : un goûter Ladurée, l’accès au formidable salon de BA au terminal 7 de JFK qui permet de faire un repas avant de monter dans l’avion du retour, de prendre une douche et même d’avoir accès au spa gratuitement…
Sur le plan commercial, Open Skies dispose de son propre site de vente,<flyopenskies.com>, mais le produit figure également sur <ba.com>. Par ailleurs, le vol de Paris a été introduit dans les GDS le 19 mai, tout juste un mois avant l’inauguration de la ligne.
« Ce sont les sièges de la classe Economy à moins de 500 euros l’aller-retour qui sont partis très vite », explique Patrick Malval, le directeur commercial France. Il va maintenant falloir convaincre la clientèle corporate. Cela prendra probablement davantage de temps. Mais OpenSkies est là pour rester. « Nous comptons arriver au point d’équilibre en trois ans », affirme Dale Moss.
D’ici là, la compagnie va disposer d’une flotte de six 757 avant la fin de 2009 pour opérer au départ de plusieurs villes européennes. Amsterdam dont l’ouverture « probable » se fera cette année, mais aussi Bruxelles, Milan et Francfort, en fonction des études de marché.
« Nous passerons ensuite en bi-quotidien si la demande est forte et nous étudions la possibilité d’opérer à partir d’une douzaine de villes européennes vers la côte Est de l’Amérique. New York mais aussi Boston ou Washington », explique Dale Moss.
Le business plan a été établi pour les cinq prochaines années. OpenSkies est bien là pour durer…