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Par la route des grandes Alpes en camping-car !

Un voyage à préparer pour cet automne


D’Albertville à Briançon, la traversée du massif passe par les plus grands cols. Une route aérienne à pratiquer l’automne, entre le départ des vacanciers d’été et l’arrivée des premiers skieurs. Au menu de l'itinéraire des Alpes en Camping-Car : le Cormet de Roselend, l’Iseran, le Télégraphe, le Galibier… Itinéraire mythique !


Rédigé par Jean-François Rust le Mercredi 26 Juillet 2023

Voyage en itinérance dans les Alpes en camping-car, d’Albertville à Briançon - Photo JF Rust
Voyage en itinérance dans les Alpes en camping-car, d’Albertville à Briançon - Photo JF Rust
Bienvenue au cœur des Alpes en camping-car. Les 250 km qui séparent Albertville, en Savoie, de Briançon, dans les Hautes-Alpes, comptent parmi les plus spectaculaires du massif.

Ils s’élèvent dans des territoires de panoramas et de traditions, le Beaufortain, la Vanoise, la Maurienne, les Ecrins… Sauf à découvrir l’héritage olympique (expo « Tremplin 92 ») et la cité médiévale de Conflans, on ne s’attardera pas à Albertville.

Cap sur Beaufort et le Cormet de Roselend. Impossible de snober ce territoire alpestre où des camions-citernes viennent chaque jour collecter le lait dans les fermes, « à l’ancienne ».

Les bidons finissent à la coopérative laitière du Beaufortain, où le lait sert de matière première à la production du fromage beaufort.

Magnifiques sont les paysages de chalets isolés, de champs pentus fauchés à la main, de clochers à bulbes… La route du Cormet de Roselend, perché à 1 968 m d’altitude, s’élève dans les alpages et les pâturages verts, flanqué d’un lac couleur turquoise.

La Haute-Tarentaise, entre Mont-Pourri et Grande Sassière

Pour monter au col, la prudence est de mise. Idem pour la descente vers la Tarentaise, par la roulante D902. La jonction avec l’Isère s’effectue à Bourg-Saint-Maurice, carrefour d’accès aux grandes stations de la Tarentaise. A cette période, inutile d’y grimper.

L’intersaison est souvent signe de fermetures et de travaux. Mieux vaut se balader à Bourg et profiter d’un café en terrasse. La D902 s’engage ensuite dans la Haute Tarentaise, direction Val d’Isère.

Soit 32 km à parcourir dans une vallée où on laisse à gauche le Mont Pourri (3 779 m) et la station de Tignes, à droite La Rosière et l’Aiguille de la Grande Sassière (3 747 m).

La station de Val d’Isère n’est plus à présenter. Son élégance, sa vocation sportive et ses services de standing en font un lieu de rendez-vous de la jet set hivernale.

A l’automne, vous y stopperez avec bonheur, sans souci de contingences mondaines. Le lendemain matin, il suffira de 30 mn pour atteindre le col de l’Iseran (2 770 m), dans un décor minéral vide assez austère.

Les Alpes en camping-car : les mêmes routes que la Grande Boucle…

L’étape suivante, Bonneval-sur-Arc, est plus riante. Arrêt obligatoire dans ce village situé aux limites du Parc national de la Vanoise, l’un des plus beaux des Alpes.

Maisons trapues en pierre aux toits couverts de lauzes, balcons en bois, ruelles étroites, alpages fleuris, air sain… ce « haut du monde » a tout pour plaire. Sur 60 km, la D902 puis la D1006 descendent ensuite au plus profond de la vallée, jusqu’à Saint-Michel de-Maurienne.

On croise les stations de Bessans et de Lanslevillard, de Val Cenis et de La Norma. A droite, la Dent Parrachée (3 697 m) prend ses grands airs pour signifier qu’un autre monde alpin débute, plus industrieux, plus connecté (avec le tunnel du Mont-Cenis vers l’Italie).

Passée Modane, il reste 18 km pour atteindre Saint-Michel-de-Maurienne et « attaquer » le col du Télégraphe (1 566 m). Souvent emprunté par le Tour de France cycliste, ses lacets mènent à Valloire, capitale de la sculpture éphémère (glace l’hiver… paille et foin l’été !) et belle ville-étape pour la seconde nuit.

Subsiste le « juge de paix », le célèbre col du Galibier (2 642 m). Un passage de légende, emprunté pour la première fois par la Grande Boucle en 1911. D’en haut et par beau temps, on aperçoit les Ecrins, le Mont Viso et même le Mont-Blanc.

La descente glisse ensuite en pente douce via la station de Serre-Chevalier jusqu’aux fortifications Vauban de Briançon, plus haute ville de France (1 326 m).


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Commentaires

1.Posté par Philipp le 27/07/2023 15:49 | Alerter
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Tout y est magnifique
Mais mais. A faire en petit cc ou van
Réservé aux bons conducteur et cc en parfait état mécanique embrayage et frein.
Bon route a tous

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