Les JO ce sont aussi 2,5 Milliards d'euros de rentrées supplémentaires chaque année pour la France
« Ce travail sur l’impact économique des JO nous a été confié il y a 8 mois. La demande était, que peut ont anticiper et surtout, combien ça va coûter et pourrait rapporter » explique Emmanuel Nazarenko du Boston Consulting Group qui précise : « les grands enjeux sont avant les jeux et après. »
Si le 6 juillet prochain, Paris obtient les Jeux, ce n’est pas moins de 4,4 Milliards d’euros qui seront investis. « Le Comité d’organisation des JO apportera 2,2 milliards et 2 autres milliards seront financés par des fonds privés. » Côté recettes, le BCG estimes les retombées pour les professionnels à 150 M€ et à 2,5 Md € de revenus additionnels dans l’industrie touristique.
« Les grands événements sont des catalyseurs pour les villes et les pays. Les JO de Barcelone ou Sydney ont permis aux villes de grands projets urbains » analyse Emmanuel Nazarenko. Pour lui, les JO constituent une opportunité majeure pour le tourisme français. « La France est leader mondial mais avec de nombreux défis à relever . »
Part de marché France : érosion annuelle de 0,2 %
En premier lieu, le ralentissement de la croissance qui s’est opéré au début des années 2000. « Selon, l’OMT, la chute est régulière et la part de marché mondiale de la France passera de 12 % à 9,3 % en 2010 pour n’être plus qu’à 7,3 % en 2020. » Selon le consultant, cette dilution de part de marché s’explique par l’apparition de nouvelles destinations concurrents et le manque de pénétration des nouveaux marchés émetteurs asiatiques.
Les jeux auraient rapporté à Barcelone un accroissement de 50 % des arrivées internationales 3 ans après les Jeux. Pour Sydney, la hausse a été de 30 % dès l’année suivante. Pour Paris et pour la France il ne s’agirait tout simplement que de reproduire l’effet « France 98 ».
« L’enjeu est de transposer en 2011 – 2013 le nombre d’arrivées supplémentaires que l’on a enregistré après le Mondial 98 ». En 3 ans elles ont rapporté près de 12 millions de touristes supplémentaires.
Mais les JO ne pourront pas inverser la tendance inéluctable. « Le Mondial n’a fait qu’interrompre le baisse pendant 3 ans. Si Paris a les JO, cela sera la même chose ». Selon l’OMT, la perte de marché de 2001 à 2010 sera de 0,21 % par an.
Hervé DUCRUET - herve.ducruet@tourmag.com
Si le 6 juillet prochain, Paris obtient les Jeux, ce n’est pas moins de 4,4 Milliards d’euros qui seront investis. « Le Comité d’organisation des JO apportera 2,2 milliards et 2 autres milliards seront financés par des fonds privés. » Côté recettes, le BCG estimes les retombées pour les professionnels à 150 M€ et à 2,5 Md € de revenus additionnels dans l’industrie touristique.
« Les grands événements sont des catalyseurs pour les villes et les pays. Les JO de Barcelone ou Sydney ont permis aux villes de grands projets urbains » analyse Emmanuel Nazarenko. Pour lui, les JO constituent une opportunité majeure pour le tourisme français. « La France est leader mondial mais avec de nombreux défis à relever . »
Part de marché France : érosion annuelle de 0,2 %
En premier lieu, le ralentissement de la croissance qui s’est opéré au début des années 2000. « Selon, l’OMT, la chute est régulière et la part de marché mondiale de la France passera de 12 % à 9,3 % en 2010 pour n’être plus qu’à 7,3 % en 2020. » Selon le consultant, cette dilution de part de marché s’explique par l’apparition de nouvelles destinations concurrents et le manque de pénétration des nouveaux marchés émetteurs asiatiques.
Les jeux auraient rapporté à Barcelone un accroissement de 50 % des arrivées internationales 3 ans après les Jeux. Pour Sydney, la hausse a été de 30 % dès l’année suivante. Pour Paris et pour la France il ne s’agirait tout simplement que de reproduire l’effet « France 98 ».
« L’enjeu est de transposer en 2011 – 2013 le nombre d’arrivées supplémentaires que l’on a enregistré après le Mondial 98 ». En 3 ans elles ont rapporté près de 12 millions de touristes supplémentaires.
Mais les JO ne pourront pas inverser la tendance inéluctable. « Le Mondial n’a fait qu’interrompre le baisse pendant 3 ans. Si Paris a les JO, cela sera la même chose ». Selon l’OMT, la perte de marché de 2001 à 2010 sera de 0,21 % par an.
Hervé DUCRUET - herve.ducruet@tourmag.com