Pour répondre à la crise, Tootbus, a lancé à l’hiver 2021 des tours thématiques comme le « Kids Tour », dédié aux familles, ainsi qu’un « Tour des Illuminations de Noël ». – DR Tootbus
« Pour nous, l’année 2021 a démarré en juin, avec l’ouverture de Disneyland et des châteaux, dont Versailles », affirme Mumtaz Teker, à la tête du réceptif Magic Ways, qui propose des tours packagés au départ de Paris et de Disneyland® Paris.
« Les mois de juillet et août, et les vacances de la toussaint ont été bons. Décembre a connu une petite progression par rapport à 2020. Mais les chiffres restent catastrophiques. 2021 représente 20% de 2019 », poursuit-il.
Même son de cloche chez Paris Toujours. « 2021 a été complétement atone jusqu’au 9 juin, date de la réouverture des Etats-Unis.
Nous avons retrouvé une bonne dynamique, mais pas à la hauteur d’une année normale. En revanche, les gens avaient clairement envie de venir. On a mixé des reports et de nouvelles demandes en last minute », témoigne Laurence Vuillemin, fondatrice de l’agence de voyage sur-mesure, Paris Toujours, dont 90 à 95% de sa clientèle est américaine.
Après un début de saison « en douceur », TootBus (ex-Open Tour Paris) a connu une montée progressive de la fréquentation durant l'été.
L’automne a aussi été positif : « L'activité pour les mois d'octobre et de novembre a été au-delà de nos attentes. Dans l'ensemble, nous avons atteint un taux de fréquentation entre 40 et 50% par rapport à notre année de référence (2019) », fait savoir la filiale de bus touristiques de la RATP.
La croisière a repris le 20 juin dernier chez Vedettes de Paris. « L’été 2021 a été plutôt correct, marqué par le retour des Américains et une activité prolongée jusqu’en octobre.
Au total, nous réalisons 65 à 70% de l’activité de 2019 », précise Julie Devernay, directrice du développement commercial et marketing. « Le passe sanitaire a rassuré les clients. Nous avons choisi de le conserver volontairement. C’est aussi signe que les gens apprennent à vivre avec le covid. »
« Les mois de juillet et août, et les vacances de la toussaint ont été bons. Décembre a connu une petite progression par rapport à 2020. Mais les chiffres restent catastrophiques. 2021 représente 20% de 2019 », poursuit-il.
Même son de cloche chez Paris Toujours. « 2021 a été complétement atone jusqu’au 9 juin, date de la réouverture des Etats-Unis.
Nous avons retrouvé une bonne dynamique, mais pas à la hauteur d’une année normale. En revanche, les gens avaient clairement envie de venir. On a mixé des reports et de nouvelles demandes en last minute », témoigne Laurence Vuillemin, fondatrice de l’agence de voyage sur-mesure, Paris Toujours, dont 90 à 95% de sa clientèle est américaine.
Après un début de saison « en douceur », TootBus (ex-Open Tour Paris) a connu une montée progressive de la fréquentation durant l'été.
L’automne a aussi été positif : « L'activité pour les mois d'octobre et de novembre a été au-delà de nos attentes. Dans l'ensemble, nous avons atteint un taux de fréquentation entre 40 et 50% par rapport à notre année de référence (2019) », fait savoir la filiale de bus touristiques de la RATP.
La croisière a repris le 20 juin dernier chez Vedettes de Paris. « L’été 2021 a été plutôt correct, marqué par le retour des Américains et une activité prolongée jusqu’en octobre.
Au total, nous réalisons 65 à 70% de l’activité de 2019 », précise Julie Devernay, directrice du développement commercial et marketing. « Le passe sanitaire a rassuré les clients. Nous avons choisi de le conserver volontairement. C’est aussi signe que les gens apprennent à vivre avec le covid. »
Vacances de Noël : vers une baisse des réservations
« En janvier, on va repartir sur quelque chose de beaucoup plus dynamique, sauf très mauvaise nouvelle », selon Laurence Vuillemin, fondatrice de Paris Toujours. -DR
A l’approche des fêtes de fin d’année, la féérie de Paris attirera-t-elle les foules ?
Chez certains réceptifs, le marché domestique a pris le relais de la clientèle étrangère. Ainsi, Tootbus enregistre une hausse de sa fréquentation d'environ 10% sur la période.
Pour répondre à la crise, le réceptif a travaillé sur la création de tours thématiques comme le « Kids Tour », dédié aux familles. Un produit « très apprécié par une clientèle francilienne à la recherche d'activités ludiques et éducatives à la fois. Nous avons également lancé un « Tour des Illuminations de Noël » qui permet de découvrir la magie de la Ville Lumière dans toute sa splendeur pendant les fêtes, ces expériences ont un franc succès ! » précise le service presse de la RATP.
Pour Magic Ways, dont 90% de la clientèle est étrangère, la cinquième vague de covid-19 et les nouvelles restrictions ont mis un nouveau coup d’arrêt à l’activité.
« Pour les vacances de Noël, si on se base sur les chiffres des arrivées aériennes, une baisse de 35% par rapport à 2019 est attendue. Ce qui impactera directement l’activité des réceptifs », prédit Mumtaz Teker.
« Pour l’instant, il y a peu d’annulations, mais pas de réservation non plus. Les récentes annonces des Etats-Unis devraient en entraîner, indique le PDG de Magic Ways. Nous avons des clients d’Europe, du Moyen Orient et des USA. Nous avons complétement perdu la clientèle asiatique. »
Chez certains réceptifs, le marché domestique a pris le relais de la clientèle étrangère. Ainsi, Tootbus enregistre une hausse de sa fréquentation d'environ 10% sur la période.
Pour répondre à la crise, le réceptif a travaillé sur la création de tours thématiques comme le « Kids Tour », dédié aux familles. Un produit « très apprécié par une clientèle francilienne à la recherche d'activités ludiques et éducatives à la fois. Nous avons également lancé un « Tour des Illuminations de Noël » qui permet de découvrir la magie de la Ville Lumière dans toute sa splendeur pendant les fêtes, ces expériences ont un franc succès ! » précise le service presse de la RATP.
Pour Magic Ways, dont 90% de la clientèle est étrangère, la cinquième vague de covid-19 et les nouvelles restrictions ont mis un nouveau coup d’arrêt à l’activité.
« Pour les vacances de Noël, si on se base sur les chiffres des arrivées aériennes, une baisse de 35% par rapport à 2019 est attendue. Ce qui impactera directement l’activité des réceptifs », prédit Mumtaz Teker.
« Pour l’instant, il y a peu d’annulations, mais pas de réservation non plus. Les récentes annonces des Etats-Unis devraient en entraîner, indique le PDG de Magic Ways. Nous avons des clients d’Europe, du Moyen Orient et des USA. Nous avons complétement perdu la clientèle asiatique. »
Des touristes de dernières minutes
Depuis que le nouveau variant Omicron a fait son apparition, les professionnels vivent un nouveau ralentissement de l’activité.
« Le variant sème la panique. C’est l’incertitude. Si nous n’avons pas observé d’impact sur le moment, nous n’avons pas non plus de visibilité sur les réservations sur la croisière. Beaucoup de ventes s’effectuent sur site », explique la directrice du développement commercial et marketing des Vedettes de Paris. « Nous observons les politiques de nos pays voisins, dont les Allemands et les Américains, respectivement 2e et 3e marché après la France. »
Les touristes naviguent eux aussi à vue… L’habitude de consommation se tourne vers la dernière minute. Un constat partagé par les réceptifs franciliens.
« La crise est difficile à gérer, comme les décisions brutales prises par les gouvernements. Désormais, les clients regardent les conditions avant de se lancer. Aujourd’hui, le délai de réservations est de 6 à 7 jours. Cela nous demande d’être très réactifs », explique Mumtaz Teker.
« Pas de quoi décourager les gens qui ont déjà bookés ou reportés. Nous ne sommes plus dans la même logique qu’en mars 2020, explique Laurence Vuillemin de Paris Toujours. Ils vont laisser passer les fêtes, voir comment la situation évolue, pour reprendre leurs plans de voyages sur 2022. En janvier, on va repartir sur quelque chose de beaucoup plus dynamique, sauf très mauvaise nouvelle. »
Si le contexte actuel ne permet pas d'avoir beaucoup de visibilité, les professionnels veulent rester optimistes et gardent en tête que Paris restera toujours la Ville lumière. Un véritable phare au moment où la navigation se fait à vue…
« Le variant sème la panique. C’est l’incertitude. Si nous n’avons pas observé d’impact sur le moment, nous n’avons pas non plus de visibilité sur les réservations sur la croisière. Beaucoup de ventes s’effectuent sur site », explique la directrice du développement commercial et marketing des Vedettes de Paris. « Nous observons les politiques de nos pays voisins, dont les Allemands et les Américains, respectivement 2e et 3e marché après la France. »
Les touristes naviguent eux aussi à vue… L’habitude de consommation se tourne vers la dernière minute. Un constat partagé par les réceptifs franciliens.
« La crise est difficile à gérer, comme les décisions brutales prises par les gouvernements. Désormais, les clients regardent les conditions avant de se lancer. Aujourd’hui, le délai de réservations est de 6 à 7 jours. Cela nous demande d’être très réactifs », explique Mumtaz Teker.
« Pas de quoi décourager les gens qui ont déjà bookés ou reportés. Nous ne sommes plus dans la même logique qu’en mars 2020, explique Laurence Vuillemin de Paris Toujours. Ils vont laisser passer les fêtes, voir comment la situation évolue, pour reprendre leurs plans de voyages sur 2022. En janvier, on va repartir sur quelque chose de beaucoup plus dynamique, sauf très mauvaise nouvelle. »
Si le contexte actuel ne permet pas d'avoir beaucoup de visibilité, les professionnels veulent rester optimistes et gardent en tête que Paris restera toujours la Ville lumière. Un véritable phare au moment où la navigation se fait à vue…