Le gouvernement devrait faire preuve de souplesse pour les adolescents pour accéder à certains lieux durant tout l'été, pour que ces derniers puissent avoir complété leur schéma vaccinal - DR : Depositphotos.com, Diego_Cervo
L'annonce est tombée hier soir.
Le pass sanitaire, nécessaire dès le 21 juillet prochain, pour accéder à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, sera exigé pour les enfants de plus de 12 ans.
Début août, il sera étendu notamment aux restaurants, aux voyages en avions, trains et cars pour les trajets de longue distance et d'autres lieux pourront s’ajouter à cette liste par la suite si nécessaire selon la situation épidémique...
Une décision qui interroge les voyagistes spécialistes des séjours linguistiques et des colonies de vacances, alors que la vaccination pour les 12-17 ans a été ouverte seulement le 15 juin dernier et uniquement avec le sérum des laboratoires Pfizer/BioNTech.
"Pour les jeunes non-vaccinés, les séjours risquent de devenir compliqués à organiser, commente Antoine Bretin, directeur de Verdié Hello et administrateur de l'UNOSEL (Union Nationale des Organisations de Séjours Educatifs, Linguistiques et formation en langues).
On ne va pas tester les jeunes tous les trois jours, pour pouvoir les amener au restaurant ou faire un accrobranche, ou reprendre le train du retour. Et puis, au niveau logistique, je doute qu'il y ait assez de monde pour réaliser tous ces tests..."
Le pass sanitaire, nécessaire dès le 21 juillet prochain, pour accéder à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, sera exigé pour les enfants de plus de 12 ans.
Début août, il sera étendu notamment aux restaurants, aux voyages en avions, trains et cars pour les trajets de longue distance et d'autres lieux pourront s’ajouter à cette liste par la suite si nécessaire selon la situation épidémique...
Une décision qui interroge les voyagistes spécialistes des séjours linguistiques et des colonies de vacances, alors que la vaccination pour les 12-17 ans a été ouverte seulement le 15 juin dernier et uniquement avec le sérum des laboratoires Pfizer/BioNTech.
"Pour les jeunes non-vaccinés, les séjours risquent de devenir compliqués à organiser, commente Antoine Bretin, directeur de Verdié Hello et administrateur de l'UNOSEL (Union Nationale des Organisations de Séjours Educatifs, Linguistiques et formation en langues).
On ne va pas tester les jeunes tous les trois jours, pour pouvoir les amener au restaurant ou faire un accrobranche, ou reprendre le train du retour. Et puis, au niveau logistique, je doute qu'il y ait assez de monde pour réaliser tous ces tests..."
Le Gouvernement devrait faire preuve de souplesse
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A l'UNOSEL, comme chez Verdié, on attend la sortie du décret relatif à ces annonces.
"Nous avons contacté le Ministère de la Jeunesse, qui est dans l'attente des dispositions qui vont être prises et de voir s'il y a besoin d'aménager le protocole sanitaire des accueils collectifs de mineurs avec hébergements pour cet été, commente Sabine Bonnaud, déléguée générale de l'UNOSEL.
Nous espérons que le Gouvernement fera preuve de souplesse pour les adolescents, surtout qu'ils ont annoncé qu'ils envisageaient de lancer une campagne massive de vaccination à la rentrée prochaine".
Un espoir confirmé ce mardi 13 juillet 2021 par Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, qui s'est exprimé à l'issue du Conseil des ministres.
Il a en effet précisé que le gouvernement ferait preuve de souplesse pour les adolescents pour accéder à certains lieux durant tout l'été, pour que ces derniers puissent avoir complété leur schéma vaccinal.
"Je suis plus inquiet pour la suite, quand je vois l'exemple de Malte, qui a décidé de ne pas respecter le pass sanitaire, et d'imposer la vaccination avec un schéma vaccinal de deux doses + 14 jours, même pour les personnes qui ont le Covid et n'ont besoin que d'une dose..., ajoute Antoine Bretin, dont le Groupe a dû gérer de nombreuses annulations sur les départs des séjours linguistiques prévus après le 14 juillet.
Cela montre à quel point les Etats sont souverains, sous tension par rapport à la situation sanitaire et prêts à prendre des décisions très rapides... Et cela envoie un message inquiétant aux clients.
Il est important qu'il y ait un vrai consensus en Europe, une politique commune sur les flux de population entre les pays".
"Nous avons contacté le Ministère de la Jeunesse, qui est dans l'attente des dispositions qui vont être prises et de voir s'il y a besoin d'aménager le protocole sanitaire des accueils collectifs de mineurs avec hébergements pour cet été, commente Sabine Bonnaud, déléguée générale de l'UNOSEL.
Nous espérons que le Gouvernement fera preuve de souplesse pour les adolescents, surtout qu'ils ont annoncé qu'ils envisageaient de lancer une campagne massive de vaccination à la rentrée prochaine".
Un espoir confirmé ce mardi 13 juillet 2021 par Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, qui s'est exprimé à l'issue du Conseil des ministres.
Il a en effet précisé que le gouvernement ferait preuve de souplesse pour les adolescents pour accéder à certains lieux durant tout l'été, pour que ces derniers puissent avoir complété leur schéma vaccinal.
"Je suis plus inquiet pour la suite, quand je vois l'exemple de Malte, qui a décidé de ne pas respecter le pass sanitaire, et d'imposer la vaccination avec un schéma vaccinal de deux doses + 14 jours, même pour les personnes qui ont le Covid et n'ont besoin que d'une dose..., ajoute Antoine Bretin, dont le Groupe a dû gérer de nombreuses annulations sur les départs des séjours linguistiques prévus après le 14 juillet.
Cela montre à quel point les Etats sont souverains, sous tension par rapport à la situation sanitaire et prêts à prendre des décisions très rapides... Et cela envoie un message inquiétant aux clients.
Il est important qu'il y ait un vrai consensus en Europe, une politique commune sur les flux de population entre les pays".
L'envie de revoyager est bien là
"Avec ces annonces, il y a une décision claire qui est donnée, qui va dans le sens d'une possible reprise de l'activité, cela va faciliter les choses, apporter une solution de stabilité pour revoyager, en tous cas nous l'espérons, indique pour sa part Aline Laillé, directrice de VEFE Voyages Educatifs.
D'autant plus que "du côté des établissements scolaires, nous avons ressenti l'envie de revoyager, avant les vacances nous avons reçu des demandes de devis pour 2022, ajoute-t-elle.
C'est plutôt bien parti, même s'il reste des paramètres à régler comme le problème du passeport vers le Royaume-Uni avec le Brexit, et nous le sentons au niveau des demandes."
LIRE AUSSI : Passeport et visas Brexit : les spécialistes des voyages scolaires lancent une pétition
Sur ce sujet, une piste pourrait faire pencher la balance en faveur des voyagistes. "Nous avons réussi à faire remonter nos demandes au sujet des passeports collectifs ("List of Travellers") auprès du Gouvernement anglais et nous avons obtenu une réponse, confirme Antoine Bretin.
En effet, nous avons découvert un traité du Conseil de l'Europe datant de 1961 qui vise à favoriser les déplacements de jeunes dans le cadre de voyages scolaires.
Les préfectures peuvent éditer un passeport collectif vers un pays du Conseil de l'Europe signataire de ce traité. Un traité relégué aux oubliettes, que nous essayons de faire remettre en application au niveau des douanes et des administrations".
Malgré les multiples rebondissements qui secouent la profession depuis 18 mois, les organisateurs de voyage jeunes et de voyages linguistiques restent mobilisés... sur tous les fronts !
D'autant plus que "du côté des établissements scolaires, nous avons ressenti l'envie de revoyager, avant les vacances nous avons reçu des demandes de devis pour 2022, ajoute-t-elle.
C'est plutôt bien parti, même s'il reste des paramètres à régler comme le problème du passeport vers le Royaume-Uni avec le Brexit, et nous le sentons au niveau des demandes."
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Sur ce sujet, une piste pourrait faire pencher la balance en faveur des voyagistes. "Nous avons réussi à faire remonter nos demandes au sujet des passeports collectifs ("List of Travellers") auprès du Gouvernement anglais et nous avons obtenu une réponse, confirme Antoine Bretin.
En effet, nous avons découvert un traité du Conseil de l'Europe datant de 1961 qui vise à favoriser les déplacements de jeunes dans le cadre de voyages scolaires.
Les préfectures peuvent éditer un passeport collectif vers un pays du Conseil de l'Europe signataire de ce traité. Un traité relégué aux oubliettes, que nous essayons de faire remettre en application au niveau des douanes et des administrations".
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