Selon Global Data une coordination internationale sur les certificats de vaccination est indispensable pour sauver le tourisme - Crédit photo : BiancoBlue
Ce n'est pas à vous lecteurs fidèles de Tourmag que nous allons vous apprendre que le tourisme est toujours empêtré dans une crise profonde.
"Nous ne sommes pas sortis de crise. Pour l'incoming, le secteur est en forte dépression, car si ce n'est les Allemands et les Hollandais, les autres clientèles ne sont pas venues en France (...)
(Pour les agences de voyages physiques) La dépression est très forte," affirmait même Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises du Voyage au moment de dresser le 1er bilan de la saison estivale.
Cette difficulté pour des entreprises majoritairement tournées vers les frontières extérieures de la France n'est pas à chercher bien loin : le coronavirus. Avec des restrictions et des fermetures de destinations toujours aussi nombreuses, les voyageurs se sont tournés vers les pays sûrs et proches.
Ce n'est pas le seul problème selon Global Data, une société d'analyse de données et de conseil.
"Des règles fragmentées et un manque d'accords mutuels continuent de restreindre les voyages, les restrictions de voyage étant le deuxième plus grand obstacle à voyager pour 55% des personnes interrogées dans un sondage GlobalData," selon Gus Gardner, analyste associé des voyages et du tourisme chez GlobalData.
"Nous ne sommes pas sortis de crise. Pour l'incoming, le secteur est en forte dépression, car si ce n'est les Allemands et les Hollandais, les autres clientèles ne sont pas venues en France (...)
(Pour les agences de voyages physiques) La dépression est très forte," affirmait même Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises du Voyage au moment de dresser le 1er bilan de la saison estivale.
Cette difficulté pour des entreprises majoritairement tournées vers les frontières extérieures de la France n'est pas à chercher bien loin : le coronavirus. Avec des restrictions et des fermetures de destinations toujours aussi nombreuses, les voyageurs se sont tournés vers les pays sûrs et proches.
Ce n'est pas le seul problème selon Global Data, une société d'analyse de données et de conseil.
"Des règles fragmentées et un manque d'accords mutuels continuent de restreindre les voyages, les restrictions de voyage étant le deuxième plus grand obstacle à voyager pour 55% des personnes interrogées dans un sondage GlobalData," selon Gus Gardner, analyste associé des voyages et du tourisme chez GlobalData.
"Si des mesures ne sont pas prises rapidement, cela pourrait potentiellement supprimer la demande"
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Et comme l'affirme la société d'analyse de données, si ce n'est l'Europe, chaque pays possède son propre système de certification de la vaccination. Pire même des pays n'ont toujours pas d'outil numérique.
"L'absence de dossiers numérisés dans certains pays, dont les États-Unis, rend laborieuse la preuve du statut de vacciné. Le passeport de voyage de l'IATA a été salué comme une solution industrielle, mais l'adoption a été faible et l'intégration gouvernementale limitée," poursuit l'analyste.
Le pass sanitaire européen pourrait-il devenir la règle ? En tout cas, des accords ont été passés avec des pays en dehors de l'Union européenne, des discussions avec les Etats-unis ont même été engagées, il y a quelques mois.
"Nous sommes parallèlement en discussions avec des pays comme le Maghreb et les Etats-Unis, pour faciliter les déplacements des Français vers l'étranger," nous confiait Cédric O, le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique.
Depuis silence radio et les touristes se sont contentés de rester dans leur pays ou au mieux en Europe. Une situation qui pourrait s'éterniser tant qu'aucune solution internationale ne soit trouvée.
"Les voyageurs veulent des solutions simples qui demandent peu d'efforts. L'industrie doit travailler ensemble pour intégrer une solution qui fonctionne pour tous les acteurs du secteur.
D'ici là, certains hésiteront à voyager en raison de la complexité de la preuve du statut vaccinal," analyse Gus Gardner, analyste associé des voyages et du tourisme chez GlobalData.
Alors que les experts de l'OMT ne prévoient pas un retour à la normale avant au mieux 2024, l'industrie pourrait tout simplement ne jamais revenir aux chiffres historiques de 2019.
"Si des mesures ne sont pas prises rapidement, cela pourrait potentiellement supprimer la demande internationale, car les règles pourraient être trop difficiles à comprendre et la reprise des destinations pourrait s'en trouver bloquée," conclut l'expert.
Et encore, il n'est pas question de vaccination...
"L'absence de dossiers numérisés dans certains pays, dont les États-Unis, rend laborieuse la preuve du statut de vacciné. Le passeport de voyage de l'IATA a été salué comme une solution industrielle, mais l'adoption a été faible et l'intégration gouvernementale limitée," poursuit l'analyste.
Le pass sanitaire européen pourrait-il devenir la règle ? En tout cas, des accords ont été passés avec des pays en dehors de l'Union européenne, des discussions avec les Etats-unis ont même été engagées, il y a quelques mois.
"Nous sommes parallèlement en discussions avec des pays comme le Maghreb et les Etats-Unis, pour faciliter les déplacements des Français vers l'étranger," nous confiait Cédric O, le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique.
Depuis silence radio et les touristes se sont contentés de rester dans leur pays ou au mieux en Europe. Une situation qui pourrait s'éterniser tant qu'aucune solution internationale ne soit trouvée.
"Les voyageurs veulent des solutions simples qui demandent peu d'efforts. L'industrie doit travailler ensemble pour intégrer une solution qui fonctionne pour tous les acteurs du secteur.
D'ici là, certains hésiteront à voyager en raison de la complexité de la preuve du statut vaccinal," analyse Gus Gardner, analyste associé des voyages et du tourisme chez GlobalData.
Alors que les experts de l'OMT ne prévoient pas un retour à la normale avant au mieux 2024, l'industrie pourrait tout simplement ne jamais revenir aux chiffres historiques de 2019.
"Si des mesures ne sont pas prises rapidement, cela pourrait potentiellement supprimer la demande internationale, car les règles pourraient être trop difficiles à comprendre et la reprise des destinations pourrait s'en trouver bloquée," conclut l'expert.
Et encore, il n'est pas question de vaccination...