Les exposants français au WTM 2016 étaient réunis au sein du Pavillon France, dans la zone dédiée à l'Europe - Photo : P.C.
Après une matinée d'ouverture plutôt calme, lundi 7 novembre 2016, l'activité des exposants français au World Travel Market (WTM) 2016 de Londres (Grande-Bretagne) s'est nettement accélérée dans l'après-midi.
"Tous les visiteurs qui sont venus en avion sont arrivés à la mi-journée et nous n'avons pas arrêté de recevoir du monde jusqu'à la fermeture", raconte Antoine Gilbert, chargé de développement commercial clients loisirs, groupes et individuels pour Balladins.
Selon lui, "le salon est très bien organisé mais difficilement accessible." Mardi 8 novembre 2016, il a mis deux heures pour rejoindre le parc des expositions de Londres ExCel où se tient le WTM 2016, depuis son hôtel.
Sur son stand, la journée de mardi 8 novembre 2016 est également très chargée. Il a prévu de rencontrer plus d'une vingtaine de représentants de tour-opérateurs (TO) venus d'Inde, d'Europe de l'Est, d'Italie et des USA en grande majorité.
Des rendez-vous qui ont été fixés et confirmés avant le début du salon en utilisant la plateforme en ligne dédiée, mise à la disposition des exposants et des visiteurs par les organisateurs du WTM.
"Tous les visiteurs qui sont venus en avion sont arrivés à la mi-journée et nous n'avons pas arrêté de recevoir du monde jusqu'à la fermeture", raconte Antoine Gilbert, chargé de développement commercial clients loisirs, groupes et individuels pour Balladins.
Selon lui, "le salon est très bien organisé mais difficilement accessible." Mardi 8 novembre 2016, il a mis deux heures pour rejoindre le parc des expositions de Londres ExCel où se tient le WTM 2016, depuis son hôtel.
Sur son stand, la journée de mardi 8 novembre 2016 est également très chargée. Il a prévu de rencontrer plus d'une vingtaine de représentants de tour-opérateurs (TO) venus d'Inde, d'Europe de l'Est, d'Italie et des USA en grande majorité.
Des rendez-vous qui ont été fixés et confirmés avant le début du salon en utilisant la plateforme en ligne dédiée, mise à la disposition des exposants et des visiteurs par les organisateurs du WTM.
"Sans Atout France, nous ne viendrions pas au salon"
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Pauline Bal, assistante marketing et commercial pour la Compagnie des Alpes et qui représente le domaine skiable Les Ménuires/Saint-Martin-de-Belleville sur le salon, aurait aimé en faire autant.
"Il y a eu beaucoup de bugs sur la plateforme et je n'ai pas pu prévoir de rendez-vous à l'avance en l'utilisant, regrette-t-elle. Mais, tant pis, les visiteurs viennent quand même beaucoup sur le stand."
Un espace qu'elle partage avec Frédérick Béroud, responsable marketing et communication pour Val Thorens Tours. "Nous espérons voir plus de TO mardi que nous en avons vus lundi, explique cette dernière. Mais pour cela, nous avons la chance de bénéficier de la visibilité que nous apporte Atout France avec le pavillon."
"Si nous n'étions pas avec Atout France, nous ne viendrions même pas au salon, je pense", ajoute Pauline Bal.
De son côté, Benjamin Monnerot-Dumaine, adjoint au responsable du service du développement pour le musée du Quai Branly, regrette le manque de "flamboyance" du pavillon France en comparaison, entre autres, de celui de l'Italie.
"Il faudrait qu'il soit beaucoup plus identifiable et qu'Atout France démontre que la destination France a de la ressource dans ces temps difficiles", estime-t-il.
Il a souhaité, lui aussi, utiliser la plateforme de rendez-vous en ligne du WTM 2016 mais a trouvé que le système était "mal fait" car il identifiait uniquement les exposants et les visiteurs avec leurs noms et prénoms et non pas les organismes qu'ils représentent.
"Il y a eu beaucoup de bugs sur la plateforme et je n'ai pas pu prévoir de rendez-vous à l'avance en l'utilisant, regrette-t-elle. Mais, tant pis, les visiteurs viennent quand même beaucoup sur le stand."
Un espace qu'elle partage avec Frédérick Béroud, responsable marketing et communication pour Val Thorens Tours. "Nous espérons voir plus de TO mardi que nous en avons vus lundi, explique cette dernière. Mais pour cela, nous avons la chance de bénéficier de la visibilité que nous apporte Atout France avec le pavillon."
"Si nous n'étions pas avec Atout France, nous ne viendrions même pas au salon, je pense", ajoute Pauline Bal.
De son côté, Benjamin Monnerot-Dumaine, adjoint au responsable du service du développement pour le musée du Quai Branly, regrette le manque de "flamboyance" du pavillon France en comparaison, entre autres, de celui de l'Italie.
"Il faudrait qu'il soit beaucoup plus identifiable et qu'Atout France démontre que la destination France a de la ressource dans ces temps difficiles", estime-t-il.
Il a souhaité, lui aussi, utiliser la plateforme de rendez-vous en ligne du WTM 2016 mais a trouvé que le système était "mal fait" car il identifiait uniquement les exposants et les visiteurs avec leurs noms et prénoms et non pas les organismes qu'ils représentent.
"Extrêmement peu de questions sur les attentats"
Quand on lui demande si les visiteurs qui passent se renseigner sur son stand sont inquiets au sujet des attentats qui ont frappé la France ces derniers mois, il nous affirme que, jusqu'à présent, personne ne lui en a parlé.
Même son de cloche sur le stand du Nice Convention and Visitors Bureau, à quelques mètres de là.
"On nous pose extrêmement peu de questions sur l'attentat du 14 juillet 2016, constate Nadja Graf, responsable du développement loisirs.
Mais, je m'efforce d'en parler rapidement à mes interlocuteurs pour les rassurer et leur expliquer que, selon toute probabilité, ce genre de drame ne se passera plus à Nice."
Malgré cela, elle concède que Nice a vu ses chiffres de fréquentation touristique nettement baisser en 2016. "Nous ne nous attendons pas non plus à faire une super année en 2017", précise Nadja Graf.
Elle a néanmoins beaucoup de rendez-vous programmés au WTM. Ses interlocuteurs seront en très grande majorité des TO généralistes britanniques ou américains. Avec, parmi eux, un certain nombre de groupistes qui revendent des séjours dans le monde entier.
Même son de cloche sur le stand du Nice Convention and Visitors Bureau, à quelques mètres de là.
"On nous pose extrêmement peu de questions sur l'attentat du 14 juillet 2016, constate Nadja Graf, responsable du développement loisirs.
Mais, je m'efforce d'en parler rapidement à mes interlocuteurs pour les rassurer et leur expliquer que, selon toute probabilité, ce genre de drame ne se passera plus à Nice."
Malgré cela, elle concède que Nice a vu ses chiffres de fréquentation touristique nettement baisser en 2016. "Nous ne nous attendons pas non plus à faire une super année en 2017", précise Nadja Graf.
Elle a néanmoins beaucoup de rendez-vous programmés au WTM. Ses interlocuteurs seront en très grande majorité des TO généralistes britanniques ou américains. Avec, parmi eux, un certain nombre de groupistes qui revendent des séjours dans le monde entier.
La Grande Guerre dans l'Aisne
Sur le pavillon France, un stand en particulier suscite un net intérêt de la part des professionnels anglais présents au salon : celui tenu par l'agence Aisne Tourisme.
"Les visiteurs britanniques sont très réceptifs à nos offres. Ils sont très à l'écoute de ce qu'on a à leur présenter et ils veulent savoir quels sont les événements prévus dans le département en 2017", constate Christelle Clément, responsable de la promotion et du marketing.
En effet, de nombreux soldats ont pris part à la Première Guerre Mondiale, sur le sol français et particulièrement dans l'Aisne.
La thématique, développée dans le cadre d'un contrat de destination avec Atout France et plusieurs autres départements limitrophes, attire beaucoup les voyageurs et les professionnels du tourisme de Grande-Bretagne.
Ils seront ainsi nombreux à programmer des séjours dans l'Aisne pour découvrir le nouveau monument qui rendra hommage aux rugbymen britanniques, un bataillon dont les membres ont perdu la vie sur le chemin des Dames lors de la Grande Guerre. Il doit être inauguré en septembre 2017.
Un sujet que les représentants d'Aisne Tourisme n'ont pas manqué de présenter en détail, ainsi que plusieurs autres, aux journalistes et TO britanniques invités pour une séance de networking sur le stand de l'agence.
"Les visiteurs britanniques sont très réceptifs à nos offres. Ils sont très à l'écoute de ce qu'on a à leur présenter et ils veulent savoir quels sont les événements prévus dans le département en 2017", constate Christelle Clément, responsable de la promotion et du marketing.
En effet, de nombreux soldats ont pris part à la Première Guerre Mondiale, sur le sol français et particulièrement dans l'Aisne.
La thématique, développée dans le cadre d'un contrat de destination avec Atout France et plusieurs autres départements limitrophes, attire beaucoup les voyageurs et les professionnels du tourisme de Grande-Bretagne.
Ils seront ainsi nombreux à programmer des séjours dans l'Aisne pour découvrir le nouveau monument qui rendra hommage aux rugbymen britanniques, un bataillon dont les membres ont perdu la vie sur le chemin des Dames lors de la Grande Guerre. Il doit être inauguré en septembre 2017.
Un sujet que les représentants d'Aisne Tourisme n'ont pas manqué de présenter en détail, ainsi que plusieurs autres, aux journalistes et TO britanniques invités pour une séance de networking sur le stand de l'agence.